L’Ain en chiffres Recensement agricole 2010
La main d’œuvre agricole maille l'ensemble du territoire RA est une région économiquement (10% du PIB national et 10% des emplois) et démographiquement dynamique. Si certains départements (69, 74) ont une population presque exclusivement urbaine, d’autres comme l’Ain gardent une forte proportion de population rurale.
RA 2010 : les chiffres clés pour l’Ain Sources: DRAAF Rhône-Alpes Les exploitations de l’Ain se positionnent au 1er rang des départements rhônalpins tant par leurs moyennes de surface (60 ha), de potentiel économique (89.900 €) que de cheptel (63 UGB). 4100 exploitations mettent en valeur 247.400 ha de surface agricole. Elles emploient près de 8.200 actifs permanents
Volume de travail agricole en Rhône-Alpes Sources: DRAAF Rhône-Alpes
Les actifs agricoles dans l’Ain Sources: DRAAF Rhône-Alpes La main d’oeuvre agricole permanente diminue moins vite que le nombre d’exploitation: 11.620 personnes en 2000 à 8.150 en 2010 (baisse annuelle de 3.5%). En 10 ans, la participation à l’activité agricole des conjoints non exploitants se réduit de moitié! La réduction de l’activité familiale est en partie compensée par la progression du salariat (près de 2% de plus par an). 22% des chefs d’exploitation sont pluriactifs, la moitié à la tête de petites exploitations. La féménisation n’évolue pas: 1100 femmes sont exploitantes, soit 21% comme en 2000.
Age et sexe des exploitants Sources: DRAAF Rhône-Alpes En 2010, plus de la moitié de l’ensemble des exploitants ont 50 ans ou plus, 21% sont âgés de 60 ans ou plus et 20% seulement ont moins de 40 ans.
Un chef d’exploitation sur deux a plus de 50 ans Le resserrement de la population autour de la classe d’âge entre 40 et 60 ans est confirmé. Si le nombre d’actifs familiaux diminue fortement (- 28% chefs d’exploitation, - 53% conjoints non exploitants et -42% le autres actifs familiaux), le nombre de salarié augmente de 21% dans notre département.
Concentration et agrandissement des exploitations se poursuivent L’Ain dispose de la SAU la plus importante, il en a un peu moins perdu que ses homologues rhônalpins : 2.8% contre 6% en moyenne, ce qui représente tout de même plus de 7.000 ha ! En revanche, il se distingue de la moyenne régionale sur le nombre et la taille de ses exploitations. Entre 2000 (dernier recensement national) et 2010, le nombre d’exploitations baisse de 31.5% dans l’Ain contre 35.2% au niveau régional, cette perte se faisant essentiellement sur les petites exploitations. La taille moyenne des exploitations est de 92ha dans l’Ain, plus haute que la moyenne nationale (80 ha) et surtout régionale (58 ha). Exploitations de 50 à 100 ha Exploitations de moins de 20 ha Exploitations de 100 ha et + Exploitations de 20 à 50 ha
Concentration des structures Sources: DRAAF Rhône-Alpes Moins nombreuses, les exploitations se sont fortement agrandies! L’agrandissement de l’unité de production passe de plus en plus par le fermage: 85% de la SAU contre 75% en 2000. Quand le poids du foncier devient important, il est alors difficile d’en détenir l’entière propriété.
Un large éventail de productions L’Ain comme l’ensemble de la région Rhône-Alpes dispose de productions diversifiées même si 4 filières dominent en chiffres d’affaires : l’élevage hors-sol (porcs et volailles) arrive en tête et représente 89 M€. La production laitière (82 M€), les grandes cultures (61 M€) et le maraîchage et l’horticulture (30 M€) viennent ensuite. La production Brute Standard (PBS) passe de 391 m€ en 2000 à 369 M€ en 2010, soit une diminution de 6% quand la PBS régionale passe de 2790 M€ à 2497 M€, soit une baisse de 11% ! L’Ain a mieux résisté que d’autres à l’évolution économique de ces dix dernières années.
Les orientations en nombre Sources: DRAAF Rhône-Alpes La part des grandes cultures et des élevages hors sol augmente. Le nombre des exploitations à dominante « grandes cultures » diminue moins vite que celui de l’ensemble des exploitations. Celles spécialisées dans l’élevage bovin diminuent de façon significative: de 1.770 en 2000, il en reste 1.110 en 2010 dont 620 orientées bovins lait. Les systèmes bovins mixtes (polyculture – poly-élevage) reculent fortement; les élevages hors-sol résistent mieux.
Les orientations en poids Sources: DRAAF Rhône-Alpes 3 orientations principales « élevage hors sol », « bovins lait » et grandes cultures représentent plus de 60% du potentiel économique de l’agriculture du département. Mai: « élevages hors sol » = ¼ de la PBS et 6% de la SAU « maraîchage – horticulture » = part de la PBS beaucoup moins importante mais utilisent presqu’autant de main d’oeuvre « grandes cultures » et « bovins lait » importantes en termes de potentiel économique et d’occupation du territoire!
Evolution de la PBS Sources: DRAAF Rhône-Alpes Avec une PBS à 368.6 millions d’euros, l’Ain arrive au 3ème rang des départements de la région en potentiel agricole toutes orientations technico-économiques confondues. Il est précédé par la Drôme 562.5 M€) et talonne le Rhône (374.7 M€).
Les cultures de l’Ain en 2010 Alors que la superficie consacrée à la STH régresse de 4.3%, celle des céréales est stable. L’Ain demeure le principal producteur de céréales de la région, maïs en tête. Les agriculteurs irriguent près de 15.700 ha, 79% maïs grain et semences.
L’irrigation Sources: DRAAF Rhône-Alpes
Les cultures en Rhône-Alpes Sources: DRAAF Rhône-Alpes
Evolution des surfaces agricoles
Le cheptel de l’Ain en 2010 Les effectifs de tous les animaux sont en baisse depuis 2000. L’élevage bovin avec 185.000 têtes (dont 47.400 vaches laitières) reste le plus important. Viennent ensuite les élevages de porcs avec 141.200 têtes. L’Ain est le 1er producteur de porcins de la région même si de 2000 à 2010, le nombre d’exploitations détenant des porcs se réduit de moitié et le cheptel de 18%. Le poids des gros élevages s’accentue: les exploitations de plus de 1.200 porcs détiennent désormais près des ¾ du cheptel (71% en 2000). Avec 3 millions de têtes de volailles, près de 20% des volailles de la région sont élevées dans l’Ain. Leur effectif perd 5% mais leur notoriété perdure grâce aux signes de qualit2;
Les cheptels Sources: DRAAF Rhône-Alpes
Evolution des cheptels L42levage ovin est modeste (27.700 têtes) mais résiste, celui des caprins se réduit à 7.900 têtes. Le nombre d’équins se maintient bien. Celui des ruches diminue de 17%.
Les circuits courts Sources: DRAAF Rhône-Alpes 980 exploitations commercialisent en circuits courts (vente directe ou avec un intermédiaire) soit plus d’une exploitation sur 4! 560 exploitations ont une activité de diversification. La 1ère activité (44%) est la transformation des produits de l’exploitation, le lait étant le produit le plus transformé. Suit le travail à façon agricole avec 17% des exploitations. L’aquaculture, spécificité du département, est bien représentée avec 13% des exploitations déclarant une activité de diversification. Le tourisme à la ferme reste anecdotique dans l’Ain (moins de 1%).
Les signes de qualité (hors bio) Sources: DRAAF Rhône-Alpes 1310 exploitations produisent au moins 1 produit sous signe qualité (hors bio): volailles et dindes de Bresse, Comté, Bleu de Gex, vins de Seyssel, du Bugey, labels et certificats de conformité... Mais ils ne sont pas les seuls: plus de la moitié des exploitations engagées dans une démarche qualité sont des exploitations de grandes cultures. Les signes de qualité concernent aussi 350 éleveurs de bovins, 340 producteurs de lait, 185 de volailles et 160 de vins.
L’agriculture biologique Sources: DRAAF Rhône-Alpes Moins de 3% des exploitations sont en gagées an AB.
L’environnement Sources: DRAAF Rhône-Alpes
L’Ain en Rhône Alpes