Circuit d’allumage Préparé par: TABASSI Salah

1.Allumage par batterie L’allumage par batterie comprend une bobine séparée un allumeur et un condensateur.

1.1/ Bobine La bobine comprend: - un noyau magnétique en acier feuilleté qui a pour rôle de contenir le flux magnétique engendré dans l’enroulement primaire, - un enroulement primaire constitué d’un fil de cuivre relativement court (1m environ), comportant 300 à 400 spires d’un conducteur de 0,6 à 1 mm de diamètre, - un enroulement secondaire, également en fil de cuivre très long (2 à 3 m) et comportant 18 à spires d’un conducteur de 0,08 à 0,10 mm de diamètre,

1.1/ Bobine

1.2/ Allumeur (Delco)

Le circuit primaire de la bobine, est alimenté par la Batterie est relié au contact mobile du rupteur se trouvant dans l’allumeur. Le contact fixe du rupteur se trouvant lui-même relié à la masse. Lorsque le rupteur est fermé, le courant primaire circule et crée un champ magnétique dans la bobine, en particulier au cœur de l’enroulement secondaire.

Lorsque le rupteur s’ouvre, la rupture brutale du courant primaire détermine dans l’enroulement secondaire de la Bobine un courant à haute tension (15 à Volts ou plus) qui est utilisé pour produire une étincelle électrique au niveau des bougies. Le circuit secondaire est relié à la masse par l’intermédiaire de la carcasse de la bobine ou, le plus souvent, par l’intermédiaire du circuit primaire lui- même. Enfin, ce même circuit secondaire communique, par l’intermédiaire du doigt distributeur, et de la tête d’allumeur avec l’électrode centrale de chaque bougie. 1.2/ Allumeur (Delco)

Quand le piston du premier cylindre arrive au point mort haut, à la fin de la phase de compression, l’une des cames portées par l’arbre situé dans l’allumeur, écarte le rupteur pour couper le circuit primaire, d’où l’apparition du courant secondaire haute tension suivant le processus expliqué plus haut.

1.2/ Allumeur (Delco) Ce courant est repris à la borne de sortie de l’enroulement secondaire de haute tension par un fil qui le conduit en passant dans le couvercle de l’allumeur jusqu’au charbon alimentant le rotor du distributeur. A chaque ouverture du rupteur, le doigt du rotor ou doigt distributeur se trouve an face de l’un des quatre plots placés sur le couvercle du distributeur. Or ce plot est lui- même relié par un fil à une bougie et par ce fil, le courant secondaire parvient à l’électrode centrale de cette bougie.

1.3/ Le condensateur Le condensateur sert essentiellement à protéger les contacts du rupteur.

1.4/ La bougie Elle produit l'étincelle dans la chambre de combustion. La haute tension est amenée par l'électrode centrale, l'arc se produit au passage du courant entre les deux électrodes (écartement des électrodes : 0.5 à 1 mm). La bougie doit être parfaitement isolante et doit évacuer rapidement la chaleur afin d'éviter les phénomènes d'auto-allumage.

1.4/ La bougie

On classe les bougies selon leur pouvoir de refroidissement. - La bougie "chaude" transmet la chaleur moins rapidement. - La bougie "froide" transmet la chaleur plus rapidement grâce à son bec court.

1.4/ La bougie

2. Allumage par volant magnétique

Le volant, fixé à l’arbre vilebrequin, entraîne les aimants en rotation devant la bobine, provoquant ainsi la naissance d’un courant électrique. Recueilli en particulier par l’enroulement primaire, ce courant est interrompu par le rupteur de manière à déclencher le courant haute tension dans l’enroulement secondaire. L’ouverture du rupteur est assurée par une came elle même solidaire du volant ou de l’arbre vilebrequin.

3. Calage d’allumage La combustion n'étant pas instantanée, pour avoir la poussée maximale sur la tête du piston juste après le passage du point mort haut (PMH) il faut débuter la mise à feu de la charge avec une certaine avance, il est donc nécessaire de provoquer l'étincelle entre les électrodes de la bougie avant le PMH. Celle-ci appelée avance initiale est déterminée une fois pour toutes par le constructeur.

3. Calage d’allumage Pour donner un rendement de cycle optimal le point d'avance varie selon deux critères :  le régime moteur : l'avance doit augmenter avec la vitesse de rotation afin de garder une durée de combustion correcte,  la charge du moteur : suivant le remplissage la durée de combustion varie, - bon remplissage combustion rapide réduire l'avance - mauvais remplissage combustion lente augmenter l'avance.

3.1/ Correction de l’avance en fonction du régime moteur on utilise un dispositif centrifuge comportant des masselottes et des ressorts. Un tel “correcteur à masselottes “est disposé à l’intérieur de l’allumeur.

3.1/ Correction de l’avance en fonction du régime moteur Quand la vitesse de rotation du moteur augmente, les masselottes s’écartent l’une de l’autre sous l’effet de la force centrifuge, ce qui a pour conséquence de décaler l’arbre portant les cames du rupteur en avant par rapport à l’arbre de commande.

3.2/ Correction de l’avance en fonction de la charge de moteur Le remplissage étant caractérisé par la dépression dans le carburateur, on utilise cette dépression pour modifier l'avance. Pour cela on utilise une capsule manométrique dont la membrane se déplace en fonction de la dépression et modifie le point d'avance.

3.2/ Correction de l’avance en fonction de la charge de moteur