LE TOURISME POUR LA NATURE & LE DÉVELOPPEMENT

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LE TOURISME POUR LA NATURE & LE DÉVELOPPEMENT Cette présentation fait partie de la publication “Le tourisme pour la nature et le développement : un guide des bonnes pratique ». La Convention sur la diversité biologique autorise la modification de cette présentation à des fins non commerciales. Si la présentation est modifiée, les crédits photographiques devront être maintenus

VUE D’ENSEMBLE  INTRODUCTION BONNES PRATIQUES RESSOURCES Références Tourisme, diversité biologique et réduction de la pauvreté Biens et services des écosystèmes Impacts environnementaux du tourisme Tourisme, développement et réduction de la pauvreté Exemples de tendances actuelles du tourisme BONNES PRATIQUES Outils politiques et stratégiques Outils normatifs et législatifs Mesures, communication, audits, suivi et évaluation Instruments économiques, financiers et axés sur le marché Renforcement des capacités Promotion, marketing et communication RESSOURCES Références

Tourisme, diversité biologique & réduction de la pauvreté La diversité biologique est un atout vital de l’industrie du tourisme. Un environnement propre est une attente de chaque touriste, et beaucoup ne reviendront pas vers des destinations dégradées ou polluées. Les pays en développement reçoivent une part croissante du marché international du tourisme lui-même en augmentation. Les pays en développement contrôlent la plus large proportion de diversité biologique, et de nombreuses attractions dans ces pays sont liées à la diversité biologique. INTRODUCTION

i INTRODUCTION Tourisme, diversité biologique et réduction de la pauvreté Les pays en développement reçoivent une part croissante du marché international du tourisme lui-même en augmentation. Cette part atteint 40% des arrivées internationales mondiales, contre 34% en 2000.   Revenus du tourisme international (en milliards de dollars US)     1990 2000 2006 Taux de croissance Monde 264 474 733 177% Pays à hauts revenus 221 352 511 131% Pays en développement 43 122 222 416%

Biens et services des écosystèmes L’industrie du tourisme dépend d’une production saine d’une grande variété de services des écosystèmes. Les activités touristiques des zones côtières reposent en général sur diverses ressources marines dont les récifs coralliens, les baleines, l’observation des oiseaux, et ont besoin d’eaux claires pour la plongée et la natation. Les parcs nationaux, souvent situés dans des zones montagneuses et forestières dépendent des services des écosystèmes pour offrir aux visiteurs des expériences éducatives, culturelles et ludiques. INTRODUCTION

BIENS ET SERVICES DES ECOSYSTEMES INTRODUCTION BIENS ET SERVICES DES ECOSYSTEMES Services d’approvisionnement   ▪ Alimentation, fibres et combustible ▪ Ressources génétiques ▪ Substances biochimiques ▪ Eau douce Services culturels ▪ Valeurs spirituelles et religieuses ▪ Systèmes de connaissances ▪ Education et inspiration ▪ Loisirs et valeur esthétique Services de régulation ▪ Résistance aux invasions ▪ Herbivorisme ▪ Pollinisation ▪ Dispersion des graines ▪ Régulation du climat ▪ Régulation des nuisibles ▪ Régulation des maladies ▪ Protection contre les catastrophes naturelles ▪ Régulation de l’érosion ▪ Purification de l’eau Services de soutien ▪ Production de matières premières ▪ Logement ▪ Cycle nutritif ▪ Formation et rétention des sols ▪ Production de l’oxygène atmosphérique ▪ Cycle de l’eau Biens et services des écosystèmes L’évaluation des écosystèmes pour le millénaire montre que la demande pour l’utilisation ludique des zones protégées augmente ; ces zones sont de plus en plus gérées pour le tourisme. Les services de loisirs / touristiques ont été évalués en bonne condition, cependant, les activités touristiques risquent de réduire la capacité des écosystèmes à fournir ces services.    EM (2005)

Impacts environnementaux du tourisme Le tourisme peut avoir des effets négatifs sur la diversité biologique surtout quand il est conduit sans normes de gestion conçues pour protéger ses atouts naturels.  Infrastructures / installations : Le développement du tourisme demande en général un certain nombre d’infrastructures qui peuvent conduire à une altération sérieuse ou à la destruction des habitats naturels.   Appauvrissement des ressources : Le développement du tourisme peut concentrer l’utilisation d’une ressource locale dans des zones restreintes et / ou endommager les systèmes de gestion de ressources locales.  Pollution de l’eau : Le développement de nouvelles infrastructures conduit souvent à l’augmentation de la pollution des systèmes d’égouts. Cela peut avoir des impacts négatifs sérieux sur la diversité biologique marine, en particulier dans les zones de récifs coralliens. INTRODUCTION

INTRODUCTION i Impacts environnementaux du tourisme Activités touristiques : Les activités des touristes et des opérateurs peuvent entraîner des impacts négatifs sur l’environnement local. Les récifs coralliens peuvent être endommagés par des plongeurs peu scrupuleux, des bateaux ou des entrepreneurs qui vendent des morceaux de corail comme souvenirs. Déchets : Le tourisme produit 35 millions de tonnes de déchets solides par an, à peu près l’équivalent de la production de la France.  Les changements climatiques : Les émissions de dioxyde de carbone du transport, du logement et des autres activités du secteur touristique sont estimées à 4% à 6% du total mondial des émissions, l’équivalent des émissions cumulées du Canada, du Brésil et de la Corée du Sud. INTRODUCTION

Impacts positifs du tourisme Le tourisme durable peut aussi s’accompagner d’impacts positifs pour la diversité biologique tout en offrant des bénéfices sociaux et économiques aux communautés hôtes.  Hausse des revenus des communautés locales : Le tourisme offre des possibilités de développement d’entreprises et de création d’emplois. Education et sensibilisation : Le tourisme peut aider à promouvoir la conservation par la sensibilisation des visiteurs grâce à des programmes d’interprétation bien conçus.  Incitations économiques pour la protection de l’habitat : Le tourisme peut apporter une valeur économique aux ressources naturelles et culturelles.   Gestion durable des terres : Le tourisme peut jouer en faveur de la gestion durable des terres en fournissant des moyens supplémentaires ou alternatifs de subsistance. INTRODUCTION

Tourisme, développement & réduction de la pauvreté Le tourisme favorise la création d’emplois et d’entreprises chez les populations hôtes, et peut contribuer à réduire ou à éliminer la pauvreté. En 2004, les arrivées de touristes dans les 49 petits états insulaires en développement ont été estimées à 27 millions contre environ 11 millions en 1998. Cela se traduit par une augmentation de 145 pourcents sur la période ou de 9 pourcents par an. L’OMT ST-EP (le tourisme durable pour l’élimination de la pauvreté) met en œuvre 75 projets, et 100 nouveaux projets sont en développement. INTRODUCTION

Exemples de tendances actuelles du tourisme Les gouvernements prennent de plus en plus conscience de l’importance économique, sociale et environnementale du secteur touristique et de ses impacts sur les destinations. Globalement, les responsabilités des gouvernements vis-à-vis du tourisme sont de plus en plus décentralisées, et de nombreux mandats échouent graduellement aux niveaux locaux de gestion. Les touristes prennent de plus en plus conscience de la nécessité de la durabilité. Les touristes sont plus intéressés à répondre aux impacts négatifs du tourisme (comme la dégradation environnementale des destinations). INTRODUCTION

INTRODUCTION i Exemples de tendances actuelles du tourisme Des menaces claires et croissantes mettent en péril les attractions touristiques naturelles – comme les plages vierges, les récifs coralliens en bonne santé, la mégafaune et les espèces charismatiques. Le tourisme est traditionnellement une source de financement des zones protégées, et sa contribution augmente. De nombreuses destinations ont mis en place des processus d’agenda 21 locaux pour assurer que le tourisme est intégré au plans de développement durable et l’approche basée sur l’écosystème de la Convention sur la diversité biologique a été appliquée à de nombreuses destinations de tourisme durable pour prendre en compte les besoins de tous les acteurs. INTRODUCTION

Outils politiques et stratégiques >> Politiques et stratégies de développement du tourisme durable Les politiques et stratégies touristiques reflètent les options et moyens pour atteindre les objectifs et les étapes de la durabilité. Les politiques font souvent référence aux cadres institutionnels qui permettent la bonne gestion du développement touristique. Les politiques peuvent ne pas être spécifiques à un site et être appliquées à tout un pays. Les stratégies sont plutôt basées sur l’action et liées à une destination ou à une région spécifique. Exemples : Les politiques touristiques, les mécanismes de coopération inter-agences et interministériels, les schémas de maintien des revenus dans les parcs, la formation des professionnels et des communautés. BONNES PRATIQUES

BONNES PRATIQUES ÉTUDE DE CAS Plan d’action et stratégie nationale d’écotourisme (Bulgarie) Processus de consultation des parties prenantes pendant deux ans. 12 associations régionales établies pour développer des programmes d’action régionaux, dans le cadre de la stratégie nationale. Ces programmes d’action ont ensuite dirigé le développement du plan d’action national. Quelques uns des résultats majeurs : Soutien au développement des entreprises et au marketing par la formation, les kits d’assistance, l’assurance qualité et l’identification par une marque. Des changements juridiques pour que les revenus issus des taxes du tourisme restent dans la municipalité et soient utilisés pour des infrastructures relatives au tourisme. BONNES PRATIQUES Source : PNUE et OMT. 2005  

Outils politiques et stratégiques >> Plans de destination du tourisme durable Les plans de site sont en général spécifiques à un site ou à une destination et décrivent un état futur et un processus (des ressources humaines, des infrastructures, etc.) pour atteindre la vision souhaitée. Les plans de destination peuvent inclure les éléments suivants : ▪ Inventaire des attractions, équipements, et les autres facteurs qui ont un effet sur une destination ▪ Une analyse stratégique des forces, faiblesses, menaces et possibilités en relation avec la concurrence de la destination ▪ L’examen des tendances du marché, des besoins et attentes des résidents, et des besoins en ressources humaines / main d’œuvre Le plan implique une consultation étendue, une collecte exhaustive d’informations et une compréhension des ressources, des dynamiques politiques et sociales, et de l’influence des groupes d’intérêt. BONNES PRATIQUES

BONNES PRATIQUES ÉTUDE DE CAS Le schéma directeur, outil efficace de la gestion de la destination (Croatie) Développement de plans de destination au niveau local et objectifs de moyen terme, éléments déterminants de la réussite du secteur touristique croate. Les plans de destination ont été développés avec la participation d’un vaste réseau de parties prenantes. Les plans se sont concentrés sur les moyens d’améliorer la compétitivité (comme les plans de produit, les plans d’investissement et les plans d’action). Approche pragmatique orientée sur l’implantation (le plan de destination de l’Istrie a réalisé 50% de ses investissement au cours des trois premières années de sa mise en œuvre). BONNES PRATIQUES Source : Cizmar et Lisjak 2007  

Outils politiques et stratégiques >> Projets de tourisme durable Les sous-éléments du plan de destination peuvent être intégrés à des projets de tourisme durable spécifiques, dans le cadre d’une stratégie cherchant à faciliter la collecte de fonds, la gestion et l’évaluation. Une structure de bonne gestion doit être mise en place pour chaque projet, tenant compte des mandats, capacités et intérêts des différentes agences et acteurs. Chaque projet doit être préparé, dès le début, avec la participation totale des acteurs locaux et reconnaître leurs motivations, objectifs et attentes. Le renforcement constant des capacités pour répondre aux limites des institutions locales doit être développé dès la phase de conception pour assurer la survie des éléments importants du projet. BONNES PRATIQUES

BONNES PRATIQUES ÉTUDE DE CAS Le village culturel de Gudigwa (Botswana) L’ONG Conservation International (CI) et le Bugakhwe Conservation Cultural Trust ont développé le projet de tourisme éco-culturel communautaire de Gudigwa (nord du Botswana) en 1999. Le projet a tenté de mettre en place un camp commercialement viable qui devait offrir aux visiteurs une expérience de la richesse culturelle de la communauté locale San. Le camp a été un échec commercial durant sa gestion par CI, en dépit de quelques impacts sociaux positifs. Leçons : L’implication des professionnels du secteur privé, très tôt, est essentielle pour assurer les liens de la chaîne de valeurs et l’intégrité opérationnelle. BONNES PRATIQUES Source : Conservation International 2008  

Outils juridiques et normatifs Les outils normatifs et juridiques constituent l’environnement qui facilite le développement du tourisme durable, et comprennent notamment :  ▪ Les lois touristiques (conditions spécifiques et exigences pour les licences de fonctionnement des hôtels, les services et les opérations des voyagistes). ▪ Les conditions et normes réglementant les évaluations de l’impact environnemental. ▪ L’occupation et l’utilisation des sols, les lois sur la construction / les codes qui affectent le développement du tourisme. ▪ Les évaluations de l’impact environnemental. BONNES PRATIQUES

BONNES PRATIQUES ÉTUDE DE CAS Gestion de l’utilisation des terres et réglementations de l’occupation des sols (Egypte) En 2001, l’Autorité de développement du tourisme a développé une planification de la gestion de l’utilisation des terres et un processus d’occupation des sols dans la zone sud de la mer Rouge. Le plan de gestion de l’utilisation des terres a reconnu le principe que les ressources et les sites dans la région avaient des capacités différentes d’accommoder des activités touristiques variées. Cinq zones de gestion ont été proposées suivant cinq différents grades de sensibilité. Les réglementations d’occupation des sols ont conduit à la modification et parfois l’annulation de plans de développement dans certains zones. BONNES PRATIQUES Source : PNUE et OMT 2005  

Mesures, informations de base, communication, audits, suivi et évaluation Ces outils comprennent : Le développement d’indicateurs et de systèmes de mesure pour définir les niveaux d’impact acceptables du tourisme. L’identification et la collecte d’informations de base pour servir de référence aux programmes de contrôle. La mise en place d’objectifs et de références par la comparaison. En comparant comment les problèmes peuvent être résolus sur d’autres sites, et en tenant compte des circonstances uniques de chaque destination, un plan d’action pour l’amélioration d’un contexte peut être mis en place. Le concept de capacité de charge et de seuils acceptables de changement sont des éléments essentiels à toute stratégie. BONNES PRATIQUES

BONNES PRATIQUES ÉTUDE DE CAS Indicateurs de gestion environnementale pour l’écotourisme (Chine) Le taux de visite de la réserve naturelle chinoise de Tianmushan, 42,84 km², a doublé dans les années 90 pour atteindre 52.160 visiteurs. Un programme des gestion environnementale a été établi utilisant le modèle pression-réponse. 45 indicateurs ont été développés pour contrôler l’état des destinations touristiques, les impacts des activités touristiques et l’efficacité des mesures de gestion. Le programme a reconnu l’influence des activités touristiques sur l’écosystème dans son ensemble, incluant des zones en dehors des limites de la réserve. Deux questions majeures ont réduit le développement du tourisme : les dommages à la végétation causés par les randonneurs et les ruptures d’approvisionnement en eau. BONNES PRATIQUES Source : Li 2004  

Instruments économiques, financiers et axés sur le marché Les instruments économiques, financiers et axés sur le marché peuvent inclure : ▪ Les concessions pour les opérations touristiques dans les parcs ▪ Les incitations pour le tourisme durable (comme les taxes d’incitation) ▪ La mise en œuvre de taxes, charges et frais modifiés pour rediriger l’affluence touristique ▪ La fourniture d’infrastructures de gestion conçue pour les visiteurs ▪ La certification tourisme durable ▪ Les récompenses et le soutien marketing aux précurseurs ▪ La communication volontaire, les lignes directrices / les codes de conduite BONNES PRATIQUES

BONNES PRATIQUES ÉTUDE DE CAS Certification pour le tourisme durable (Costa Rica)   Le programme de certification pour le tourisme durable (CST) récompense les entreprises socialement et écologiquement responsables. La certification est accordée par une commission indépendante d’entreprises qui peuvent démontrer, par audits externes, leur conformité avec des critères de durabilité prédéfinis. La CST a eu un effet positif sur l’industrie touristique du Costa Rica en définissant un ensemble de standards objectifs et crédibles de durabilité. En tant qu’initiative gouvernementale, le programme CST a l’avantage d’être gratuit tout en maintenant des standards techniques et éthiques élevés. BONNES PRATIQUES Source : PNUE et OMT 2005  

Renforcement des capacités Le renforcement des capacités comprend notamment :  ▪ Les réseaux de spécialistes, les outils d’éducation à distance, les conférences virtuelles et les séminaires sur le Web, ▪ La mise en place de gestion de destination / les organisations de commercialisation privilégiant les aspects sociaux et environnementaux, ▪ Le développement de programmes de formation standard sur le tourisme durable pour les institutions de formation et d’éducation, ▪ La mise en place de partenariats public-privé et d’associations commerciales touristiques, ▪ Les outils de développement pour les petites et moyennes entreprises (comme les incubateurs d’entreprises, les lignes de crédit spéciales et le soutien marketing). BONNES PRATIQUES

BONNES PRATIQUES ÉTUDE DE CAS Ateliers de formation des formateurs (Brésil)   Conservation International en partenariat avec d’autres ONG et Ecoplan:net Institute a organisé une séries d’ateliers de formation des formateurs au Brésil en 1994. 35 professionnels du tourisme ont été formés pour devenir eux-mêmes instructeurs interactifs / modérateurs d’ateliers de 5 jours sur l’écotourisme. Résultats majeurs : Entre 1994 et 2004, 55 ateliers ont été organisés au Brésil, avec plus de 600 participants. Environ 80 nouveaux produits (tours, eco-lodges, attractions) ont été développés selon la méthode de l’atelier.   BONNES PRATIQUES Source : Hillel 2009  

Promotion, marketing et communication La plupart des voyageurs ne sont pas encore conscients de l’impact potentiel de leurs choix sur la durabilité du tourisme. La durabilité est un concept vendeur, si le message est bien présenté et les tarifs compétitifs, les voyageurs auront tendance à préférer des fournisseurs qui privilégient les destinations. Les techniques d’interprétation peuvent être employées pour les fournisseurs de tourisme pour communiquer sur les valeurs du patrimoine culturel et naturel, créer un sens du lieu, sensibiliser et offrir une expérience touristique de qualité. Les gouvernements peuvent orienter la planification du tourisme vers la durabilité en ciblant ses investissement marketing (au Costa Rica, le gouvernement a utilisé les investissements marketing du tourisme de préférence pour les entreprises reconnues par le label CST). BONNES PRATIQUES

BONNES PRATIQUES ÉTUDE DE CAS L’initiative des voyagistes (TOI) pour le développement du tourisme durable (Mexique)   Avec le soutien des agences onusiennes concernées, la TOI est une alliance internationale de voyagistes qui fait progresser l’objectif de développement durable de l’ONU. La TOI a signé un accord de coopération avec le fonds mondial pour la nature (WWF) en 2006 pour soutenir la conservation de la diversité biologique dans les zones avec un volume touristique élevé. Résultats : Sur la Riviera et la Costa Maya (Mexique), la TOI et ses partenaires ont contribué au projet de loi sur le tourisme qui a mis l’accent sur la conservation de la côte et sur le tourisme responsable dans les zones protégées, et recommandé des règles pour l’emplacement, la conception et la construction dans la péninsule du Yucatan, approuvées officiellement en février 2009.   BONNES PRATIQUES Source : OMT 2009  

RESSOURCES ? >> Lignes directrices, manuels et matériels de référence du tourisme Secrétariat de la Convention sur la diversité biologique. 2004. Lignes directrices sur la diversité biologique et le développement du tourisme. www.cbd.int/doc/publications/tou-gdl-fr.pdf   Secrétariat de la Convention sur la diversité biologique. 2007. Managing Tourism & Biodiversity: User’s Manual on the CBD Guidelines on Biodiversity and Tourism Development. http://tourism.cbd.int/documents/cbdtourismmanual.pdf PNUE et OMT. 2005. Vers un tourisme durable : un guide à l’attention des décideurs. www.unep.fr/scp/publications/details.asp?id=DTI/0819/PA PNUE. 2008. Semer les graines du changement : le kit de formation l’environnement et au tourisme durable pour l’industrie hôtelière. www.unep.fr/scp/publications/details.asp?id=DTI/1043/PA IUCN. 2008. Biodiversity: My Hotel in Action. A Guide to Sustainable Use of Biological Resources. www.toinitiative.org/fileadmin/docs/ActivityReports/press_rel/iucn_hotel_guide_final.pdf

? RESSOURCES >> Lignes directrices, manuels et matériels de référence du tourisme   PNUE. 2005. Forging links between protected areas and the tourism sector: How tourism can benefit conservation. www.unep.fr/scp/publications/details.asp?id=DTI/0591/PA PNUE. 2003. Tourism and Local Agenda 21: The role of local authorities in sustainable tourism. http://www.unep.fr/scp/publications/details.asp?id=3207   Note : Une liste complète des références de cette présentation est disponible dans la brochure qui l’accompagne : Le tourisme pour la nature et le développement : un guide des bonnes pratiques. Crédits photographiques : Diapositive 1, de haut en bas - Flickr.com/unwiredben, stockphoto.com, Flickr.com/Martha de Jong-Lantink, Flickr.com/Travelling Pooh. Diapositive 2, en haut : Michael Sheridan.

Pour plus d’informations, veuillez contacter : Secrétariat de la Convention sur la diversité biologique     413 rue Saint Jacques, Suite 800 Montréal QC , Canada H2Y 1N9 Tél : +1 514 288 2220 Fax : +1 514 288 6588 Email : secretariat@cbd.int Site Web : www.cbd.int   Avec le soutien technique du PNUE et de l’OMT Avec le soutien financier du Ministère français des affaires étrangères et européennes