TRAVAIL DE GENETIQUE Galopin Laure Landuré Elodie Groupe 41 Martinez Anton Lorena Thiriat Sandra
ETUDE DE L’INFLUENCE DES FACTEURS ENVIRONNEMENTAUX ET GENETIQUES SUR LA PREVALENCE DE LA DERMATITE ESTIVALE EQUINE
OBJECTIFS Influence des facteurs environnementaux sur la prévalence de la maladie Influence des facteurs génétiques Etude réalisée aux Pays-Bas sur des juments Shetland et Frisonnes
PRESENTATION DE LA DERMATITE ESTIVALE Affecte les chevaux du monde entier Allergie à la salive de piqûres de moucherons (Culicoïdes: 5 à 10 espèces pîqueuses aux Pays-Bas) Etat inflammatoire de l’organisme
Crinière, queue, garrot, croupe et front Lésions irritantes -> plaies dans les cas graves
MATERIEL D’ETUDE 3284 Shetland 2824 Frisons 16 inspecteurs pour 82 régions pour les Shetland 8 inspecteurs pour 89 régions pour les Frisons Etablissement de score (Y): 0=pas de lésion visible sur la peau, 1=peau visiblement endommagée Résultats obtenus: 87% indemnes de l’hypersensibilité aux piqûres d’insectes, 13% atteints
3 systèmes d’hébergement: en box, en box et prairie, pâture 24h/24 Effet LOGEMENT non ajouté au modèle (protection des chevaux en prairie) Facteurs d’environnement: Nombre de jours par an où t°>20°C=CHALEUR Nombre de jours par an où t°<0°C=FROID Précipitations annuelles (mm/an)=PLUIE Facteurs groupés en CLIMAT=-0.57 CHALEUR+0.14 FROID+0.55 PLUIE
Type de sol=SOL (9 types différents) Type de végétation= PLANTES (11 types) Facteurs regroupés en HABITAT Facteurs génétiques: Taille et couleur de la robe = pas d’effet significatif Effet INSPECTEUR lié à la race
MODELE ANIMAL UNICARACTERE Analyse des données: Y=µ+AGE+CLIMAT+HABITAT+RACE+RACE(INSPECTEUR)+e=score de la dermatite estivale ->Permet de tester l’effet de chaque paramètre sur le caractère étudié Modèle obtenu: Y=µ+AGE+REGION+INSPECTEUR+ ANIMAL+e ->paramètres dont dépend notre caractère
Modèle polygénétique de Fisher: Y=P=µ+G+U avec G=ANIMAL (Effet aléatoire) U=AGE+REGION+INSPECTEUR (Effet non aléatoire)
RESULTATS Différence estimée entre les habitats extrêmes=10% HABITAT DIMINUTION DE LA PREVALENCE AUGMENTATION DE LA PREVALENCE Sable fin (dunes) avec marais, végétation florissante dans les dunes et Dutch Shallows Terre glaise et sol d’argile avec bruyère, bois et végétation de tourbière Différence estimée entre les habitats extrêmes=10%
Climat: -Nombre de jours froids diminue la prévalence de la dermatite estivale: cas de la Suède où elle varie de 7.7 à 53.8% -Nombre de jours chauds et secs augmente la prévalence: cas de l’Afrique du Sud où on attrape des culicoïdes dans des pièges -Suppression des prises lors de grands vents -Peu de prises après un jour très pluvieux Différence entre les climats les plus extrêmes=6.6%
Exposition aux allergènes: -En Suède, présence de culicoïdes donc faible prévalence (développement d’anticorps contre la salive) -En Islande, pas de culicoïdes donc forte prévalence chez les chevaux Islandais importés en Suède Sensibilisation possible des poulains par leurs mères
Effet de races: -Shetland: prévalence =8.07% Frisons: 18.06% -Shire Anglais>Shire Allemands -Poneys: 60% Warmblood: 17.5%
Facteurs génétiques: héritabilité des Frisons=0.096 h² des Shetland=0.081 h2 < 0,1 ==> faible héritabilité -caractère très peu influencé par la génétique mais transmis à la descendance (effet additif) -amélioration du caractère par la sélection semble difficile (peu de variabilité génétique dans la population)
Sélection sur étalons Frisons en une génération: diminution importante de la prévalence de la dermatite estivale de 5.3% comparé à la prévalence moyenne de la population de 18.1%
CONCLUSIONS Etude sur un nombre important de juments -> échantillon représentatif 1 sexe et 2 races considérés -> autres études à effectuer Diagnostic sur les signes cliniques pas la méthode la plus efficace mais la meilleure applicable sur le terrain Fort effet de l’environnement dans les Pays-Bas Faible effet génétique
APPLICATIONS PRATIQUES Prévention possible : -minimiser le nombre de moucherons: éviter les habitats de reproduction des insectes, stocker le fumier loin des chevaux etdes écuries, box propre et bien aéré, filets ou grilles -minimiser les piqûres de moucherons: couverture anti-moustique (BOETT), produits répulsifs et insecticides -> informations et conseils aux propriétaires -> investissement du propriétaire
Pour les éleveurs: conseiller la sélection sur les animaux (mâles et femelles) possédant le meilleur potentiel génétique, c’est-à-dire ayant la plus faible valeur d’élevage de notre caractère -> rassembler un échantillon d’une population dans un même contexte environnemental pour mettre en évidence la composante génétique de la dermatite estivale -> les meilleurs sont reproduits entre eux et les produits sont à leur tour testés -> de génération en génération, sélection des individus les plus résistants
CRITIQUES DE L’ARTICLE Paramètre AGE présent dans la formule du modèle mais non décrit Différence d’exposition aux allergènes non testée aux Pays-Bas=pays de l’étude Nombreux exemples de différents pays sur la prévalence de la maladie
BIBLIOGRAPHIE E.M. Van Grevenhof et al, Environmental and genetic factors affecting prevalence of insect bite hypersensitivity in Shetland and Friesian horses in the Netherlands, 8th World Congress on Genetics Applied to Livestock Production, August 13-18, 2006 http://www.breizh-horse.fr/ http://www.equide.net