« Parlons travail » est une enquête lancée en septembre 2016 jusqu’à décembre 2016. 200 000 répondants à plus de 150 questions qui portent sur l’expérience personnelle au travail. L’enjeu était de porter la question du travail pendant la présidentielle. Il y a eu restitution des résultats le 16 mars 2017 en présence des principaux candidats ou de leurs représentants. Aujourd’hui, « Parlons travail » c’est une grande quantité de données à exploiter. Mais ce sont des données statistiques qui ne disent pas tout : la compréhension qualitative de ce qui se passe est nécessaire.
dans la fonction publique 50 000 fonctionnaires ont répondu. Entre le public et le privé, on observe globalement des résultats proches : des tendances généralement similaires, avec des spécificités.
dans la fonction publique J’aime mon travail mon travail Comparaison salariés 75% mon travail 80 % 20 % Oui 25% Oui Non Non
dans la fonction publique Ce que je cherche, c’est que mon travail soit réellement utile à : aux usagers à ma famille ou moi-même à la société 61 % mon travail 75 % 45% 41% Autres chiffres : Ceux qui désirent être utiles aux usagers ou aux clients ont un sentiment de réalisation effective de ce désir plus important dans le public (67%) que dans le privé (55%).
dans la fonction publique Dans mon travail, je côtoie la souffrance humaine souvent ou tout le temps : 50 % 35% mon travail 80 % 75 % fonctionnaires salariés Malgré la dureté propre à la fonction publique, les fonctionnaires aiment leur travail.
dans la fonction publique Je peux faire mon travail dignement : 85% mon travail 15% 80 % 75 % Oui Non
dans la fonction publique J’aime mon travail Comparaison salariés 75% mon travail 80 % 20 % Oui 25% Oui Non Non
dans la fonction publique J’aime mon administration Comparaison salariés 63% mon administration 50 % 50 % Oui 37% Oui Non Non
dans la fonction publique public privé J’ai l’impression d’être une machine 70% 64% Mes supérieurs ne sont pas soucieux de notre bien-être 62% 55% Quand ils voient ce que je fait, mes supérieurs ne disent pas grand-chose 37% 32% Ce qui me fait le plus peur c’est : - un durcissement de mes objectifs 29% 26% - de me faire imposer un changement de conception de mon travail 37% 28% mon administration
dans la fonction publique Je préfèrerais 73% 26% mes aspirations 63 % Plus d’autonomie Plus d’encadrement Chiffres complémentaires : Ces résultats sont rigoureusement identiques à ceux des salariés du privé.
dans la fonction publique Ma carrière idéale, c’est : changer de métier au fil de ma carrière changer fréquemment d’administration 48% 30% mes aspirations Faire une formation, ca me tente : Oui, le plus vite possible Oui, mais sous certaines conditions Non, mais je peux changer d’avis Non, en aucun cas 21%% 55% 18 % 4% Chiffres complémentaires : Dans le privé, les résultats sur la carrière idéale sont identiques (50% et 30%) Par ailleurs, seulement 13% des agents (et 8% des salariés) désirent ne pas changer de travail Les ¾ des agents qui ont eu à déménager pour leur travail l’on bien vécu En revanche, 54% des agents disent qu’ils sont heureux de ne pas avoir eu à déménager pour leur travail Les résultats relatifs à la formation sont quasi identiques dans le privé Lecture et analyse des résultats: Il est intéressant de constater que les aspirations des agents sont assez proches des aspirations des salariés. Cela montre qu’il n’y a pas de « profil » particulièrement propre au public et que le changement de mode de recrutement, de gestion RH ou autre ne modifiera pas ces aspirations qui restent encore à prendre en compte.
dans la fonction publique public privé Ce qui me fait le plus peur c’est : - la crainte d’une mutation forcée 25% 16% - l’arrivée de nouvelles technologies ou outils que je ne maîtrise pas 6% 5% Je préfèrerais gagner plus au lieu de travailler moins 67% 69% mes aspirations Lecture et analyse des résultats : - La crainte d’une mutation forcée est bien plus importante dans le public que dans le privé. Ainsi donc, la question est de savoir comment conjuguer les besoins de service avec les aspirations des agents (entre ceux qui veulent bien avoir une mobilité et ceux qui ne le souhaitent pas). C’est la question de la gestion prévisionnelle des emplois et compétences. - L’arrivée des nouvelles technologies n’est pas un sujet de crainte alors qu’on s’oriente de plus en plus vers une numérisation de l’administration - La dernière question montre bien à quel point la question des rémunérations est essentielle Chiffres complémentaires : Je préfèrerais: Travailler moins Public: 31% // Privé: 30% Gagner plus Public: 67% // Privé: 69% Un travail plus intéressant Public: 34% // Privé: 39% Un travail mieux payé Public: 61% // Privé: 57%