Plus de 50% de la population serait en surpoids. La prévalence de l’obésité est estimée de 15 à 20% de la population générale Plus de 50% de la population serait en surpoids.
Le rôle du psychiatre avant l’intervention Le rôle du psychiatre après l’intervention
LE PSYCHIATRE AVANT L’INTERVENTION -Recherche surtout des contre-indications psychiatriques - Recherche des co-morbidités psychiatriques Les facteurs prédictifs de réussite
LES CONTRE-INDICATIONS PSYCHIATRIQUES Les troubles sévères et non stabilisés du comportement alimentaire Les troubles cognitifs et mentaux sévères, non stabilisés La dépendance à l’alcool et aux substances psychoactives L’incapacité prévisible du patient à participer à un suivi médical prolongé
LES COMORBIDITES PSYCHIATRIQUES Les troubles de l’humeur Les troubles anxieux Le trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité Les troubles des conduites alimentaires Les conduites d’abus et de dépendance
Les troubles de la personnalité le plus fréquemment associés : personnalités évitante, borderline, dépendante et obsessionnelle compulsive (CLUSTER C ou anxieux). (Axe II du DSM)
LES FACTEURS PREDICTIFS DE REUSSITE DE BON PRONOSTIC : L’adhésion à de nouvelles règles hygiéno diététiques permises par un haut niveau d’estime de soi, l’accès à l’autocritique, des attentes réalistes par rapport à la chirurgie. DE MOINS BON PRONOSTIC : les troubles graves de la personnalité, les antécédents d’abus physique.
Les troubles dépressifs, les troubles anxieuex et les troubles du comportement alimentaire (surtout en cas de By-Pass ) ne sont pas des facteurs prédictifs de mauvais pronostic. La détresse psychologique, les facteurs de stress environnementaux et l’existence de distorsions cognitives autour de l’alimentation sont de mauvais pronostic.
LE RÔLE DU PSYCHIATRE APRES L’INTERVENTION Selon les recommandations de l’HAS « le suivi et la prise en charge du patient après chirurgie bariatrique s’intègrent dans le cadre du programme personnalisé mis en phase en pré-opératoire, et doivent être assurés par l’équipe pluri-disciplinaire incluant un psychiatre ».
Surveillance particulière chez les patients présentant des antécédents ou une comorbidité psychiatrique Recherche de troubles du comportement alimentaire atypiques en post-opératoire (grazing, hyperphagie fractionnée) Recherche des facteurs de risque suicidaire et dépressifs, évaluation de l’impulsivité. Quatre fois plus de suicide en post-opératoire
Augmentation de la prévalence de l’alcoolisme trois fois supérieure en post-opératoire Adaptation si besoin du traitement psychotrope
CONCLUSION Beaucoup de patients échappent au suivi psychiatrique post-opératoire (alors qu’ils ratent rarement un rendez-vous en pré-opératoire). Comment les motiver ? Bien les interpeller en pré-opératoire sur les risques de décompensation psychologique (même en cas d’absence d’antécédents psychiatriques )