DR.A.FILALI SERVICE DES MALADIES INFECTIEUSES UD3 INFECTION À VIH DR.A.FILALI SERVICE DES MALADIES INFECTIEUSES UD3
Pandémie Histoire du VIH 2016 : Prep 2015 : Auto-tests VIH 2009 : le Tasp Pandémie 2007 : trithérapie avec anti-Intégrase 1995 -1996 : trithérapies avec INNRT ou IP 1987-1994 : antirétroviraux mis sur le marché, INRT : AZT, ddI, ddC, d4T 1983-1985 : tests de dépistage 1983 : découverte du VIH1 (Prix Nobel) 1981 : premiers cas de SIDA
Historique 1981 : premiers cas groupés de pneumocystose chez des patients homosexuels aux Etats-Unis avec mise en évidence d’un syndrome de déficit immunitaire 1987 : 1er traitements par zidovudine (ZDV) : analogue nucléosidique de la transcriptase inverse (NRTI) 1995 : 1er traitements par inhibiteurs de la protéase du VIH (IP)
Origine de l’épidémie de VIH Multiples espèces de singes infectés par le SIV 26 espèces répertoriées Chimpanzés (cpz) et Mangabey (sm) Passages de SICcpz (HIV1 et SIVsm (HIV2) vers l’homme Les études phylogénétiques permettent de dénombrer au moins 7 passages indépendants La date de ces passages est récente Probablement vers 1931 (1915-1941)
Adultes et enfants vivant avec le VIH Estimations 2014
Nouvelles contaminations en 2014
Décès par SIDA en 2014
Prévalence de l'infection Source : OMS
EN ALGÉRIE + INSTITUT PATEUR D’ALGÉRIE + 30 SEPTEMBRE 2018 (CAS CUMULÉS) * 10198 SÉROPOSITIFS 12083 CAS * 1885 SIDA
EN ALGÉRIE
Structure du VIH-1
Physiopathologie Les cellules cibles du VIH Ce sont des cellules qui portent à leur surface un récepteur spécifique (molécule CD4) sur lequel viendra se fixer le virus : Cellules du système immunitaire : lymphocytes CD4 ou T4 macrophages Cellules du système lymphatique cellules folliculaires dendritiques des ganglions Cellules du système nerveux : cellules microgliales du cerveau Les organes lymphoïdes sont un réservoir important du VIH
Modes de transmission 3 modes de transmission identifiés Sanguine ( et liquides biologiques contenant du sang) VIH = 0,3% , VHC = 3% , VHB = 30% Risque résiduel lors d ’une transfusion Sexuelle ( un seul contact suffit !) La plus fréquente à l’échelle planétaire Risque majoré par pénétration anale et IST Hétero, homo (HSH+++), bisex Materno-fœtale Lors de la grossesse Lors de l ’accouchement ++ Lors de l ’allaitement
HISTOIRE NATURELLE DU VIH
DIAGNOSTIC : SÉROLOGIE
Manifestations cliniques Stade A (CDC ATLANTA 1993) Primo-infection symptomatique Patients asymptomatiques Adénopathies cervicales et axillaires Stade B Signes mineurs (zona, mycose, …) Stade C = SIDA IO : pneumocystose, toxoplasmose, CMV, cryptococcose, tuberculose, candidose, cryptosporidiose Kaposi, lymphome, cancer du col OMS : 04 stades cliniques
PRIMO-INFECTION Après contage, multiplication silencieuse du virus dans l’organisme pendant une dizaine de jours. Puis survenue de la virémie (détection du virus possible dans le sang vers J11 par PCR), parfois accompagnée de signes cliniques de primo-infection.
Catégorie B Manifestations cliniques chez un adulte ou un adolescent infecté par le VIH, ne faisant pas partie de la catégorie C et qui répondent au moins à l'une des conditions suivantes Angiomatose bacillaire Candidose oropharyngée Candidose vaginale, persistante, fréquente ou qui répond mal au traitement Dysplasie du col (modérée ou grave), carcinome in situ Syndrome constitutionnel : fièvre (38°5 C) ou diarrhée supérieure à 1 mois Leucoplasie chevelue de la langue Zona récurrent ou envahissant plus d'un dermatome Purpura thrombocytopénique idiopathique Listériose Neuropathie périphérique
Catégorie C Cette catégorie correspond à la définition de sida chez l'adulte. Lorsqu'un sujet a présenté une des pathologies de cette liste, il est classé définitivement dans la catégorie C : Candidose bronchique, trachéale ou extrapulmonaire Candidose de l'œsophage Cancer invasif du col Coccidioidomycose disséminée ou extrapulmonaire Cryptococcose extrapulmonaire Crptosporidiose intestinale évoluant depuis plus d'un mois Infection à CMV (autre que foie, rate, ganglions) Rétinite à CMV Encéphalopathie due au VIH Infection herpétique, ulcères chroniques supérieures à 1 mois ; ou bronchique, pulmonaire ou oesophagienne Histoplasmose disséminée ou extrapulmonaire Isosporidiose intestinale chronique (supérieure à un mois) Sarcome de Kaposi Lymphome de Burkitt Lymphome immunoblastique Lymphome cérébrale primaire Infection à Mycobacterium tuberculosis, quelle que soit la localisation (pulmonaire ou extrapulmonaire) Infection à mycobactérie identifiée ou non, disséminée ou extrapulmonaire Pneumonie à pneumocystis carinii Pneumopathie bactérienne récurrente Leuco-encephalite multifocale progressive Septicémie à salmonelle non typhi récurrente Syndrome cachectique dû au VIH Toxoplasmose cérébrale
Pneumopathie à Pneumocystis carinii 6
Toxoplasmose : Abcès souvent multiples (80 %) à l’inverse du lymphome
Candidoses oro-pharyngées 16
Œsophagite à Candida 17
Pneumopathie à Mycobacterium tuberculosis 11
Sarcome de Kaposi 31
RETINITE A CMV RETINITE A CYTOMEGALOVIRUS
5 sites d’action /6 classes thérapeutiques TRAITEMENT 5 sites d’action /6 classes thérapeutiques Trithérapie : 2 INNTI+1 INTI/ 2 INNTI+IP/ 2 INNTI+ 1 INI Corécepteurs de l’entrée du virus Inhibiteur du corécepteur CCR5 Fusion virus-cellule Inhibiteur de fusion Transcription inverse (INTI et INNTI) Inhibiteurs nucléosidiques Inhibiteur nucléotidique Inhibiteurs non-nucléosidiques Protéase (IP) Antiprotéases Intégrase (INI) Inhibiteurs de l’intégrase TRAITEMENT DES INFECTIONS/AFFECTIONS OPPORTUNISTES
En 2016, quand instaurer un traitement ? Il est recommandé d’instaurer un traitement ARV chez toute personne vivant avec le VIH, quel que soit son nombre de lymphocytes CD4 Un traitement ARV efficace permet de prévenir la transmission du VIH d’une personne vivant avec le VIH à son partenaire sexuel. Cette information doit être portée à la connaissance des patients et un traitement ARV peut être entrepris dans le but de prévenir la transmission sexuelle du VIH
Les outils de la prévention: pas de vaccin Traitement des IST Microbicides pour femme Circoncision masculine Préservatif masculin et féminin Prophylaxie Pré-Exposition (PrEP) PREVENTION combinée du VIH Seringues à usage unique Recognizing this is an addition to other prevention strategies that work Dépistage du VIH Traitement Post-Exposition (TPE) Intervention comportementale Traitement comme Prévention (TaSP) 36
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