ADDICTIONS MEDICAMENTS SOMMEIL
LA PHARMACIE Accessibilité Proximité Disponibilité, écoute Compétence Dépistage Alerte Accompagnement Orientation
DANS LA PRATIQUE Qui est concerné ? Quelles plaintes au comptoir? Les risques iatrogènes Les solutions: adaptation, hygiène de vie, anticipation, recommandations, … Un bon médicament peut devenir mauvais suivant l’usage qui en est fait
POURQUOI L’ADDICTION ? Accoutumance Dépendance Mésusage Détournement
DEPENDANCE ET ADDICTION On pourrait dire: La dépendance: S’adresse à une substance Concerne la physiologie Comprend la tolérance et le sevrage L’addiction s’adresse au comportement Addiction avec substance Addiction sans substance
DEPENDANCE Définie par minimum 3 symptômes dans les 12 derniers mois: Tolérance (↗ des doses) Sevrage (difficile ou impossible) Perte de contrôle Désir persistant de consommer (24h/24) Efforts infructueux pour diminuer ou contrôler la consommation* Focalisation sur recherche et consommation de la substance Réduction des activités sociales, professionnelles ou loisirs Poursuite malgré les effets négatifs * Différent de « la volonté »
DEVELOPPEMENT DE L’ADDICTION Initiation Consommation répétée Addiction Contexte Plaisir Automatisation
ADDICTION Définie par: Suppression du temps d’attente entre le désir et la consommation Obnubilation Totale perte de contrôle de soi Exemple: Impossibilité pour le toxicomane d’attendre son tour à l’officine, il faut le servir immédiatement
MEDICAMENTS PSYCHOTROPES
MEDICAMENTS PSYCHOTROPES (1) France en tête pour la consommation 20% des 14-15 ans en ont consommé, 1 sur 10 à 17 ans dans le mois précédent, surtout les filles 1 femme sur 3 et 1 homme sur 5 chez les 50-75 ans 18% des adolescents ont expérimenté les anxiolytiques ( BZD ) risques : perte de mémoire antérograde, somnolence, accoutumance, dépendance, association fréquente avec opiacés
MEDICAMENTS PSYCHOTROPES (2) 14,6% des adolescents ont expérimenté les hypnotiques altération de la vigilance, trouble de l’équilibre, dépendance physique et psychique, risque d’état confusionnel 7,2%, les antidépresseurs : peu de dépendance physique mais avec alcool effet sédatif, ou avec BHD ou méthadone dépression respiratoire Neuroleptiques ou antipsychotiques, peu de dépendance physique, risque d’agitation, anxiété, prise de poids, pas d’accoutumance
MEDICAMENTS PSYCHOTROPES (3) Rappeler les conditions de délivrance: limitée à 12 ou 4 semaines, ordonnances sécurisées pour les stupéfiants ou assimilés Que recherchent les utilisateurs ? Un certain bien-être, oublier leurs problèmes (fuite) Détourner de son usage pour une utilisation récréative Risques : troubles de la mémoire antérograde, confusion, insomnie, DANGER conduite automobile
CAS PRATIQUE 1/5 Personne de 45 ans, voit 2 médecins différents Bromazepam ¼ 4 fois par jour Xanax 1 au coucher Zolpidem 1 au coucher Urbanyl 3 par jour Traitement pris depuis plusieurs années
CAS PRATIQUE 2/5 Anniversaire arrosé chez un jeune de 17 ans Alcool plus différents médicaments psychoactifs, apportés par plusieurs Pour essayer
CAS PRATIQUE 3/5 Patient de 29 ans sous Subutex 8 mg par jour Poly-toxicomane, sûr de savoir gérer, retrouvé inanimé A consommé de la cocaïne pour freiner les effets trop sédatifs du Subutex, puis du Rivotril pour équilibrer
CAS PRATIQUE 4/5 Sportif 25 ans, consomme du Temesta avant les compétitions Contre son anxiété, pour ses propriétés myorelaxante
CAS PRATIQUE 5/5 Patiente 35 ans accro au Zopiclone, plusieurs prescripteurs, plusieurs pharmacies Ne veut pas de prise en charge par la sécu Donc pas de DP Rôle du pharmacien
CONCLUSION Ecoute Vigilance Savoir orienter Coopération : réseaux Se former : titulaire et collaborateur
CONCLUSION
CAS PRATIQUE 2/5
CAS PRATIQUE 3/5 Patient 29 ans sous Subutex 8 mg par jour
CAS PRATIQUE 2/5 Jeune de 17 ans, anniversaire arrosé Alcool plus médicaments psychoactifs apportés par tous pour essayer Débute par excitation, agitation puis agressivité