Les Troubles Alimentaires Christine Courbasson, Ph.D. C. Psych Voir intro script
Les facteurs qui influencent l’alimentation L’appétit La disponibilité de nourriture Les pratiques familiales Les activités sociales Les célébrations et activités culturelles Les régimes Les règles auto-imposées
Les troubles de l'alimentation Maladies Graves perturbations de comportement alimentaire et des pensées et des émotions qui y sont liées Souvent : préoccupation Nourriture Forme du corps Poids (Association Psychiatrique Américaine, 2013)
Pica Consommation persistante de substances non nutritives, non alimentaires non appropriée pour le niveau de développement 1 mois + Pas parti d’une pratique culturelle ou norme Grave s’il dans le contexte d’un autre trouble mental (Association Psychiatrique Américaine, 2013)
Rumination Régurgitation répétée de nourriture (recongelée, avalée ou recrachée) – 1 mois + Non due à un trouble gastro-intestinal ou à un autre problème médical (reflux) Pas exclusivement au cours de l’anorexie mentale, la boulimie mentale, hyperphagie boulimique, ou trouble évitant / limitant la prise alimentaire Grave s’il dans le contexte d’un autre trouble mental (Association Psychiatrique Américaine, 2013)
Troubles de l’evitement /restriction de l’ingestion d’aliments Une perturbation de l'alimentation/perte d’interet, évitement fondé sur les caractéristiques sensorielles des aliments, inquiétude des conséquences de manger) qui mène a un échec persistant à satisfaire les besoins nutritionnels et / ou énergétiques Perte de poids importante (ou incapacité à obtenir le gain de poids attendu ou ralentissement de la croissance chez les enfants Carence nutritionnelle importante Dépendance à l'alimentation entérale ou à des suppléments nutritionnels oraux Interférence marquée avec le fonctionnement psychosocial
Troubles de l’evitement /restriction de l’ingestion d’aliments B. La perturbation n’est pas mieux expliquée par le manque de nourriture disponible ou une pratique culturellement autorisée C. Pas exclusivement au cours de l'anorexie nerveuse ou boulimie nerveuse et pas de perturbation de perception du poids ou la forme de son corps D. Pas due à un problème de santé concomitant ou trouble de sante mentale (Association Psychiatrique Américaine, 2013)
Anorexie mentale Limitation de l’apport énergétique par rapport aux besoins qui entraine un poids inférieur au poids minimal normal Peur intense de prendre du poids ou de grossir, ou comportement persistant qui interfère avec la prise de poids, même quand la personne est trop maigre Perturbation dans l’auto-évaluation de son poids ou sa forme du corps ou manque de reconnaissance de la gravité du faible poids
Type restrictif Type purge Pas d’hyperphagie boulimique ou de purge régulières pendant les derniers 3 mois Perte de poids accomplie principalement par le régime, le jeûne et/ou l’exercice excessif Type purge Episodes récurrents d’hyperphagie boulimique ou de comportement de purge (vomissements, auto-provoqués l’abus de laxatifs, de diurétiques ou de lavements) (Association Psychiatrique Américaine, 2013)
0,5 à 3,7% des femmes et 0.3 des hommes (National Institutes of Health) Environ la moitié des patients anorexiques ont des troubles anxieux comorbides, notamment des troubles obsessionnels compulsifs et la phobie sociale (Ulfvebrand, Birgegard, Norring, Hogdahl, & von Hausswolff-Juhlin, 2015). Taux de mortalité le plus élevé de toutes les maladies psychiatriques 10% des personnes atteintes mourront dans les 10 ans suivant l'apparition de la maladie (Sullivan, 2002)
Boulimie nerveuse Quantité extrême de nourriture dans une période de 2 heures avec un manque de contrôle Comportements compensatoires inappropriés récurrents pour empêcher la prise de poids Au moins une fois par semaine pendant 3 mois L'auto-évaluation est indûment influencée par la forme et le poids du corps Pas exclusivement pendant les épisodes d'anorexie mentale (Association Psychiatrique Américaine, 2013)
1,1% à 4,2% des femmes et 0.5 % des hommes (National Institutes of Health) Près de 1 patient sur 10 qui souffre de boulimie a un trouble lié à l’abus de substances comorbides, généralement une consommation d’alcool (Ulfvebrand, Birgegard,Norring, Hogdahl & von Hausswolff- Juhlin, 2015).
Hyperphagie boulimique Quantité extrême de nourriture dans une période de 2 heures Un manque de contrôle Au moins 3: Manger beaucoup plus rapidement que la normale Manger jusqu'à se sentir mal à l'aise Manger de grandes quantités de nourriture sans avoir physiquement faim Manger seul (gêné par la quantité) Se sentir dégoûté de soi-même, déprimé ou très coupable après Une détresse marquée à propos de l'hyperphagie boulimique Hyperphagie au moins une fois par semaine pendant 3 mois. Pas de comportement compensatoire (Association Psychiatrique Américaine, 2013)
3.5 % des femmes et 2.0 % des hommes
Autres non spécifiés NE répond PAS à tous les critères de l'un des troubles de l'alimentation
Prévalence plus élevée Mannequins, athlètes
Risques biologiques L'hérédité, les antécédents familiaux de dépression, d'anxiété, de troubles de l'alimentation et problèmes associes au poids (Institut Douglas)
Risques sociaux Idéal de beauté et culte de la minceur Régimes miracles Influence familiale (Institut Douglas)
Risques psychologiques Stratégies d'adaptation inefficaces Risques psychologiques Troubles affectifs Troubles anxieux Comportement impulsif ou obsessionnel Faible estime de soi Sentiment d’inadequation Autocritique Perfectionnisme Préoccupé par l'opinion des autres Pensées extrêmes Stratégies d'adaptation inefficaces (Institut Douglas)
Autres risques externes Changement soudain dans la vie Régime Abus sexuel ou physique
Conséquences physiques, mentales, sociales Amaigrissement ou prise de poids Perte de cheveux, augmentation de poils Extrémités bleus Teint orange Glandes salivaires enflées, caries, perte de dents Inflammation de l’oesophage Problèmes cardiaques Anémie Infertilité (Institut Douglas)
Conséquences physiques, mentales, sociales Anxiété Dépression Humeur changeante, irritabilité Impulsivité Perturbations du sommeil Problèmes de concentration, mémoire Pensées obsessionnelles (Institut Douglas)
Conséquences physiques, mentales, sociales Isolation Interférence avec l’ école et le travail Anxiété sociale Disputes dans la famille
Toutes les 62 minutes, au moins une personne décède des suites d'un trouble de l'alimentation (Eating Disorders Coalition, 2016)
Quoi faire? En parler
Traitement Approche holistique Attention particulière aux besoins médicaux et nutritionnels Soins hospitaliers ou communautaires Médicaments Psychothérapie Groupes de soutien Prévention de la rechute