ANALGESIQUES Dr JABARI
Plan INTRODUCTION ANALGESIQUES MORPHINIQUES ANALGESIQUES NON MORPHINIQUES CONCLUSION
INTRODUCTION On distingue deux classes d’analgésiques, centraux et périphériques. EVA la plus utilisée pour évaluer la douleur. - Les analgésiques s’imposent de plus en plus, car il n’est plus acceptable de laisser souffrir un patient sous prétexte que la douleur fait partie intégrante de son processus pathologique.
ANALGESIQUES MORPHINIQUES
MORPHINIQUES AGONISTES Mêmes propriétés pharmacologiques, dose-dépendantes,ils diffèrent principalement par leur puissance d’action et leur délais et durées d’action, qui dépendent de leur propriétés au niveau des récepteurs morphiniques et de leur diffusion tissulaire. La sufentanyl a une forte affinité au récepteurs morphiniques, la morphine, fentanyl et alfentanyl ont une affinité intermédiaire. Cette affinité qui conditionne la puissance d’action , plus l’affinité est importante, plus la dose analgésique efficace est faible.
Propriétés pharmacodynamiques: SNC: Double action, inhibitrice sur le SNC qui rend compte de l’analgésie, dépression respiratoire, somnolence et modifications EEG, et stimulatrice constituée par le myosis et les nausées et vomissements. Système respiratoire: Dépression respiratoire: la douleur antagonise la dépression respiratoire des morphiniques Rigidité thoracique Bronchoconstriction Dépression de la toux Système CVx: Peu d’action CVx par rapports aux anesthésiques généraux. Bradycardie sinusale. Majorent l’hypotension artérielle en cas de stimulation sympathique ( cas d’hypovolémie). VD par histaminolibération
Action sur tube digestif: L’effet émétisant des morphiniques s’explique par un retard de la vidange gastrique. Les morphiniques augmentent les tonus des sphincters: constipation et hyperpression dans les voies biliares. Autres effets: Rétention vésicale Myosis inhibé par ATROPINE, NALOXONE. Ils traversent la barrière placentaire Tolérance dite aussi accoutumance est la nécessité d’augmenter les doses pour obtenir un même effet. Dépendance physique: Sd de sevrage à l’arrêt brutal Assuétude ou addiction est la dépendance psychique
AGONISTES-ANTAGONISTES Buprénorphine: TEMGESIC Activité agoniste partielle des récepteurs mu Extrêmement liposoluble et diffuse rapidement à travers la BHE Présentation: amp injectable de 0.3mg, analgésie à une dose de 4-6 gamma/kg Maximum d’effet entre 30-60 minutes et l’analgésie persiste 6-8h A doses importante: somnolence et nausées et vomissements Provoque dépression respiratoire non antagonisée par le NALOXONE Les effets secondaires sont dose-dépendants Action antagoniste comme NALOXONE mais d’installation plus lente
ANALGESIQUES NON MORPHINIQUES
Les morphiniques constituent la référence du traitement de la douleur en post-opératoire mais comportent plusieurs effets indésirables. Ainsi le recours à d’autres médicaments analgésiques agissant selon des modalités différentes, notamment le paracétamol et les AINS, pourrait s’avérer utile en première intention, si les douleurs à traiter ne sont pas intenses, ce qui est en général le cas pour les interventions en ambulatoire.
Paracétamol Antalgique, antipyrétique Résorption digestive rapide: pic en 30-90 min Métabolisé par le foie Posologie: 15 mg/kg/6h chez l’enfant et 500mg à 1g chez l’adulte à renouveler chaque 4h sans dépasser 4g par jour. Voie orale, IV ou suppositoire Bonne tolérance
Anti-inflammatoires non stéroidiens Inhibent la synthèse de PG par inhibition de la cyclo-oxygénase Annuler l’hyperalgésie provoquée par la réaction inflammatoire Prévenir les accidents graves par le strict respect des contre-indications et précautions d’emploi Recourir aux AINS de demi-vie brève EI: gastro-intestinaux, diminution de l’agrégation plaquettaire et allongement de TS, insuffisance rénale, crises d’asthme,… CI: ATCD de pathologie gastro-intestinale, troubles hémostase, allergie connue aux AINS, hypovolémie, IH sécère, traitement par IEC
CONCLUSION L’efficacité de l’analgésie balancée met en évidence l’action synergique entre différentes molécules utilisées comme antalgiques et donc minimise le risque d’effets secondaires liés à chaque molécule. Une surveillance des paramètres HD et respiratoires, ainsi que des EI serait de mise pour juger de l’efficacité et de la tolérance au traitement