Situation de crise et d’instabilité de l’environnement des entreprises Exigences de réactivité, d’anticipation, de restructuration, de transversalité en vue d’être efficace Stratégie Art de concevoir et d’organiser les moyens dans le but d’atteindre les objectifs compte tenu des évolutions de l’environnement Stratégie de l’entreprise

Qu’est ce que la stratégie ? Concept d’origine militaire : Concept d’origine militaire : c’est l’art d’emporter une guerre. « l’art de diriger des moyens en vue de la victoire » Il s’agit de déjouer les plans de l’adversaire que de chercher de l’affronter directement : le flatter, le diviser, l’éviter quand il est fort, le surprendre, l’encourager à l’arrogance. Idée centrale : mener la guerre avec le minimum de moyens engagés.

Transposition à la vie de l’entreprise : « la stratégie reste un art de conception et d’organisation de moyens ayant pour but l’atteinte d’objectifs (ici économiques et conformes à la politique de l’entreprise) et ce, par rapport à un environnement évolutif et concurrentiel (qu’il convient donc de bien connaître). »

Différentes stratégies Sous-traitance, Intégration (Fusion, acquisition)

Fusion des entreprises qui se trouvent dans les différentes phases successives de production d’un bien. Intégration verticale

Exemple: Chaîne de TV : assembleur de programmes en amont : des programmes production de films, production de documentaires, production d’évènements sportifs en aval : diffusion de la chaîne production des décodeurs production des téléviseurs production de paraboles exploitation de réseaux câblés vente des abonnements Canal+

Entreprise A (Fournisseur) Entreprise B (Producteur) Entreprise C (Distributeur) Entreprise D (Fournisseur) Entreprise E (Producteur) Entreprise F (Distributeur) Intégration verticale Intégration Horizontale

L’intégration vers l’amont Rachat du Fournisseur Protection des sources d’approvisionnement. exemple : si les matières premières connaissent des fluctuations de prix importantes, il est préférable pour l’entreprise de racheter son fournisseur afin de profiter de prix de cession interne plus intéressants. Qualité des matières premières.

L’intégration vers l’aval : Fusion avec client maîtrise des débouchés contrôle son réseau de distribution, Contact avec le marché et les clients

Résumé: - Une entreprise est dite verticalement intégrée si elle contrôle plus d’un des stades successifs de production d’un bien. - Elle n’est pas verticalement intégrée si elle achète auprès d’autres entreprises les facteurs de production et les services dont elle a besoin pour produire ou distribuer son produit.

Coût de transactions élevé coûts engagé lors de toute transaction entre deux partenaires (établissement du contrat) de coûts ex ante, les coûts de prospection, liés à la recherche et à la sélection du partenaire, et les coûts relatifs à la négociation et à la rédaction du contrat ; de coûts ex post, constitués de coûts relatifs à la bonne exécution du contrat et de coûts de renégociation éventuelle si le contrat s’avère incomplet ou inadapté à une nouvelle situation.

La rationalité limitée Incapacité des individus d’appréhender de façon parfaite l’environnement, Capacité limitée des individus à recevoir et à traiter, stocker des informations. impossibilité de rédiger des contrats complets, c'est à dire des contrats prévoyants avec précision l'ensemble des états futurs possibles, et les comportements à adopter par les deux parties au contrat.

L’opportunisme Définition (Williamson, 1994) : ’’une recherche d’intérêt personnel qui comporte la notion de tromperie’’ +mauvaise foi (mentir même si l’autre sait qu’on ment) le comportement des individus désireux de réaliser des gains supérieurs à ceux spécifiés lors de la rédaction du contrat. Il repose sur une révélation incomplète, déformée ou fausse, de l’information par un agent (notamment sur ses compétences et ses intentions), entraînant ainsi une asymétrie d’information entre les parties contractantes.

La spécificité des actifs les actifs spécifiques du point de vue des transactions sont des actifs spécialisés ne permettant de fabriquer qu'un bien ou un service parfaitement déterminé, destiné à un client unique. Par extension, on qualifie aussi d'actifs spécifiques des actifs peu efficaces dans la réalisation de transactions autres que celles pour laquelle ils ont été conçus.

La spécificité des actifs peut être également localisée dans les ressources humaines de l'entreprise, comme c'est souvent le cas dans les entreprises de service comme les agences de publicité ou les cabinets de consultants, ou plus généralement dans n'importe quelle firme où les employés maîtrisent une technique de production que eux seuls savent mettre en route.

Contrats verticaux des arrangements entre firmes de la même filière de production, comprenant des dispositions plus complexes qu’un simple achat-vente Contrats verticaux

Une continuité dans le temps : contrat d’achat-vente valide pour une période donnée, et non pour une transaction unique ; L’exclusivité accordée soit au vendeur (l’acheteur s’engage à ne pas se fournir ailleurs), soit à l’acheteur (le vendeur s’engage à ne pas vendre à d’autres firmes, par exemple dans une zone géographique donnée) ; Des conditions de prix particulières, par exemple le bénéfice d’un tarif spécial à l’acheteur en cas de fidélité, ou la fixation d’un "tarif binôme"