11. Données macroéconomiques

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11. Données macroéconomiques Assistant: Laurent Cyrus 2019 Ces slides ont pour but de facilité le bon déroulement des séances de TPs, ils ne dispensent toutefois ni d’une participation attentive lors des séances, ni de la lecture des syllabus, ni des cours théoriques. Il est également possible que ces slides contiennent des erreurs, n’hésitez pas à le signaler.

Introduction Cette première séance requiert une lecture attentive du syllabus théorique. Elle définit beaucoup de concepts et introduit un grand nombre de définitions à connaitre. 7 exercices organisés autour de quatre thèmes principaux: Mesure de la production nationale brute (Ex1) PNB réel/nominal et Inflation (Ex2, Ex3) Les différents composants de la comptabilité nationales (Ex4, Ex5, Ex6) Balance des capitaux/Identité macroéconomique fondamentale (Ex6, Ex7) Compétences techniques: calcul de taux de croissance et approximation Mots clés: Les différentes optiques de mesures du PNB/La Valeur Ajoutée/Grandeurs nominales vs réelles/Economie fermée/Mesures du niveau général des prix: IPC et Deflateur/Taux de croissance et approximation/Epargne nettes des secteurs publique et privé/Balance des Opérations Courantes/Balance des paiements Introduction

1. Une entreprise agricole produit du blé et des tomates. Elle vend pour 3€ de blé à un moulin qui, par la suite, le revend sous forme de farine pour 6€ à un fabricant de tagliatelles. Ce dernier livre le kilo de tagliatelles au prix de 10€ à un traiteur qui les prépare avec une délicieuse sauce tomate. Pour ce faire, le traiteur s'approvisionne en tomates auprès de l'entreprise agricole mentionnée plus haut. Celle-ci facture le traiteur pour un montant de 9€. a) Que vaut la valeur ajoutée totale si le traiteur vend ses tagliatelles sauce tomate à 30€ (hors taxes) le kilo ? b) Si l’Etat instaure une taxe sur la valeur ajoutée d’un taux de 10%, calculez le montant net (= TVA sur les ventes – TVA récupérée sur les achats) versé par le traiteur à l’Etat au titre de cette taxe. Faire diagramme pour illustrer le problème Rq: toutes les données de cet énoncé concerne la préparation d’un kilo de tagliatelles Exercice 1

A travers ce premier exercice, on cherche à illustrer le problème de mesure de la Production Nationale Brute (PNB). Il existe 3 optiques de mesure du PNB: Optique de la production; Optique des dépenses; Optique des revenus; Dans cet exercice, on utilise le concept de valeur ajoutée, il permet d’éviter de comptabiliser deux fois les mêmes biens. On aurait pu également utiliser l’approche des dépenses et utiliser la somme des dépenses en biens finaux pour trouver le même résultat. Valeur Ajoutée = Valeur de vente du produit – Valeur des biens intermédiaires utilisés pour la production de ce bien. le calcul de la valeur ajoutée permet de déterminer la valeur du Produit Interieur Brut (PIB) d’un pays. 𝑷𝑰𝑩= 𝑽𝑨 Le concept de VA permet alors de comptabiliser l’ensemble de la richesse crée au sein d’un pays sans comptabiliser deux fois les mêmes biens. Exercice 1

Valeur des biens vendus Valeurs des biens interm. utilisés Que vaut la valeur ajoutée totale si le traiteur vend ses tagliatelles sauce tomate à 30€ (hors taxes) le kilo ? a) On peut résumer cet exercice à l’aide du tableau suivant: Valeur des biens vendus Valeurs des biens interm. utilisés VA Entreprise Agricole - Moulin Fab. Tagliatelles Traiteur Total 3€ blé + 9€ tomates 3+9-0= 12€ 6€ farine 3€ blé 6-3= 3€ 10€ tagliatelles 6€ farine 10 - 6= 4€ 30€ plat de pâtes 10€ tagliatelles + 9€ tomates 30-(10+9)= 11€ 30€ On remarquera ici que la valeur de la production finale (le plat de pâtes) est égale à la somme des différentes valeurs ajoutées, comme la triple optique le prédit b) Si l’Etat instaure une taxe sur la valeur ajoutée d’un taux de 10%, calculez le montant net versé par le traiteur à. b) Le traiteur payera 10% sur la valeur de ses ventes: 0.1×30€ = 3€ desquelles il pourra déduire les 10% de TVA payées sur ses produits intermédiaires: 0.1×10€ + 0.1×9€ = 1.9€. Le montant net de TVA à payer est donc de 3€- 1.9€ =1.1€ Exercice 1

Constructeur automobile Soit un pays fermé où il n’y a que 2 entreprises. Calculons le PNB selon les 3 optiques: Acierie (entreprise 1) Constructeur automobile (entreprise 2) Valeur de la production 100€ 200€ Recettes issues des ventes Dépenses 80€ 170€ Salaires 70€ Achat d’acier - Profits 20€ 30€ Approche de la valeur ajoutée: PNB = Somme des valeurs ajoutées pour chaque entreprise Approche des dépenses finales: PNB = Somme de la valeurs des biens finaux consommés Approche des revenus: PNB = Somme de tous les revenus versés dans cette économie Approche de la valeur ajoutée: PNB = (100-0) + (200-100) = 200 Approche des dépenses finales: PNB = 200 Approche des revenus: PNB = (20+80) + (70+30) = 200 La triple optique du PNB: un exemple Exemple extrait du Blanchard et Cohen

H 2. Considérons une économie fermée sans Etat. On vous donne les informations suivantes : Si l'économie considérée produit ces 3 biens, et rien que ces 3 biens, a) Calculez le PNB nominal en 2006 et 2007 b) Calculez le PNB réel aux prix de 2006 en 2006 et 2007 c) Déterminez l’évolution du déflateur du PNB entre 2006 et 2007. Pommes Poires Livres d'économie Prix par unité, en euro 2006 1 2 5 2007 3 6 Quantités produites 300 100 50 400 150 40 Exercice 2

Dans ce second exercice, on s’intéresse à la relation entre quantités réelles, quantités nominales et prix. A la différence du premier exercice, on ne considère que des entreprises produisant des biens finaux afin d’ignorer le rôle de possibles biens intermédiaires. On différencie en macroéconomie les quantités “nominales”/“à prix courants” des quantitées “réelles”/“à prix constants”. Les décisions économiques sont en générale basées sur des variables réelles alors que souvent, on mesure les quantités les variables en termes nominaux. Lorsque l’on calcule le PIB nominal où à prix courants, on prend les prix de la période concernée; lorsque l’on calcule les PIB réel où à prix constants, on garde les “prix constants”, c’est-à-dire on conserve les prix de l’année de base. Produit National Brut (PNB) : valeur de la production par les facteurs de production nationaux au cours d'une période de temps Produit Interieur Brut (PIB) : valeur de la production par les facteurs de production à l'intérieur des frontières de l'économie au cours d'une période de temps Exercice 2

La différence entre ces deux notions provient de la redistribution des revenus des facteurs de production (= salaires et revenus du capital) entre les pays. Ces deux notions sont liées par la relation suivante: 𝑷𝑵𝑩=𝑷𝑰𝑩+𝑹𝒏𝒆𝒕 Rnet = revenus des facteurs de production perçus par la pays – revenus des facteurs de production versés par le pays Remarquons que lorsque l’on est en économie fermée, Rnet = 0, et PIB = PNB. Les Revenus des facteurs de production sont composés des éléments suivants: Revenus du travail Revenus du capital: dividendes/bénéfices, intérêts, loyers, tantièmes (=revenus des admin de société pour leur participation à l’administration de la société) En additionnant l’ensemble des revenus des facteurs de production, on obtient le revenu national (𝒀) ou Produit National Net au coût des facteurs ( 𝑷𝑵𝑵 𝒄𝒇 ). L’inflation est le taux de croissance des prix, elle mesure entre autre le changement de pouvoir d’achat de la monnaie. L’inflation peut être mesuré en calculant le taux de croissance de différent indices des prix comme le déflateur où l’indice des prix à la consommation (IPC). On obtiendra différente valeur selon l’indice utilisé. Exercice 2

La comptabilité nationale permet de déterminer le PNB de plusieurs façons: 1. Optique de la production 𝑷𝑵𝑩= 𝑽.𝑨. +𝑹𝒏𝒆𝒕 2. Optique des dépenses 𝑷𝑵𝑩=𝑪+𝑰+𝑮+𝑩𝑶𝑪 3. Optique des revenus 𝑷𝑵𝑩=𝑹𝒆𝒗. 𝒅𝒖 𝒕𝒓𝒂𝒗𝒂𝒊𝒍+𝑹𝒆𝒗. 𝒅𝒖 𝒄𝒂𝒑𝒊𝒕𝒂𝒍+𝑻𝒊−𝑺𝒖𝒃𝒔𝒊𝒅𝒆𝒔+𝑨𝒎 On aurait pu écrire de manière similaire, une triple approche du PIB: 𝑷𝑰𝑩= 𝑽.𝑨. 𝑷𝑰𝑩=𝑪+𝑰+𝑮+𝑩𝑪 𝑷𝑰𝑩=𝑹𝒆𝒗. 𝒅𝒖 𝒕𝒓𝒂𝒗𝒂𝒊𝒍+𝑹𝒆𝒗. 𝒅𝒖 𝒄𝒂𝒑𝒊𝒕𝒂𝒍+𝑻𝒊−𝑺𝒖𝒃𝒔𝒊𝒅𝒆𝒔+𝑨𝒎−𝑹𝒏𝒆𝒕 Rq: On utilise ici la définition de la Balance Commerciale impliquant: 𝐵𝐶=𝐵𝑂𝐶−𝑅𝑛𝑒𝑡 Rq: On ignore ici les variations de stocks Exercice 2

Le 𝑷𝑵𝑵 𝒑𝒎 est égal au 𝑷𝑵𝑩 𝒑𝒎 duquel on déduit les Amortissements (Am), c’est-à-dire tous les coûts qu’il serait nécessaire de payer pour pouvoir maintenir les capacités de production de cette économie constante. Les grandeurs en termes de prix du marché sont égales à leur équivalent en terme de coûts des facteurs de production auxquelles on ajoute les taxes indirectes nettes (= Ti - subsides) UN TABLEAU RECAPITULATIF A MEMORISER… 𝑷𝑵𝑩 𝒑𝒎 BOC 𝑹𝒆𝒗 𝒏𝒆𝒕 Am 𝑷𝑰𝑩 𝒑𝒎 𝑷𝑵𝑵 𝒑𝒎 Ti - Subsides G 𝑷𝑵𝑵 𝒄𝒇 Loyers Profits I Rev. Ind. Salaires C Exercice 2

= Mieux comprendre ce tableau… La somme des revenus des facteurs de production est le 𝑷𝑵𝑵 𝒄𝒇 Si l’on ajoute au 𝑷𝑵𝑵 𝒄𝒇 les taxes indirectes (Ti) et soustrait les subsides, on obtient le 𝑷𝑵𝑵 𝒑𝒎 Si l’on ajoute au 𝑷𝑵𝑵 𝒑𝒎 les amortissements, on obtient le 𝑷𝑵𝑩 𝒑𝒎 Ti - Subsides 𝑷𝑵𝑵 𝒄𝒇 Am 𝑷𝑵𝑵 𝒑𝒎 𝑷𝑵𝑩 𝒑𝒎 BOC 𝑹𝒆𝒗 𝒏𝒆𝒕 𝑷𝑰𝑩 𝒑𝒎 G I C Loyers Profits Rev. Ind. Salaires = Faire les liens suivants: - entre somme des facteurs de production et PNN au coûts des facteurs. - en ajoutant Ti-Subsides, on obtient le prix effectivement payé sur le marché, d’où le nom PNN au prix du marché. - Les amortissment permettent de passer des quantités brutes aux quantités nettes: comme pour la formation brute de capital où le produit national brut Les 2 colonnes restantes définissent les 2 autres optiques du PNB Exercice 2

2. a) Calculez le PNB nominal en 2006 et 2007 2. a) Le PNB nominal mesure la valeur de la production produite par un pays pour une période donnée. Ici, puisque cette économie est fermée, tous les biens produits dans ce pays sont également ceux produits par ce pays et PNB = PIB. on obtient le PNB nominal en additionnant la valeur nominale (= prix × quantités) de tous les biens produits: Pour 2006, le PIB est: 𝑃𝐼𝐵 2006 𝑁𝑜𝑚𝑖𝑛𝑎𝑙 = 𝑖=1 𝑁 𝑃 2006 𝑖 × 𝑄 2006 𝑖 où 𝑖 𝜖 𝑃𝑜𝑚𝑚𝑒,𝑃𝑜𝑖𝑟𝑒,𝐿𝑖𝑣𝑟𝑒 𝑃𝐼𝐵 2006 𝑁𝑜𝑚𝑖𝑛𝑎𝑙 = 𝑃 2006 𝑃𝑜𝑚𝑚𝑒 × 𝑄 2006 𝑃𝑜𝑚𝑚𝑒 + 𝑃 2006 𝑃𝑜𝑖𝑟𝑒 × 𝑄 2006 𝑃𝑜𝑖𝑟𝑒 + 𝑃 2006 𝐿𝑖𝑣𝑟𝑒 × 𝑄 2006 𝐿𝑖𝑣𝑟𝑒 𝑃𝐼𝐵 2006 𝑁𝑜𝑚𝑖𝑛𝑎𝑙 =1×300+2×100+5×50=750 d’où 𝑃𝑁𝐵 2006 𝑁𝑜𝑚𝑖𝑛𝑎𝑙 =750 Pour 2007, en procédant de la même manière, on trouve: 𝑃𝑁𝐵 2007 =1×400+3×150+6×40=1090 Exercice 2

2. b) Calculez le PNB réel aux prix de 2006 en 2006 et 2007 b) Le PNB réel pour chaque année se calcule en utilisant les prix de ce que l’on appelle l’année de base (ici 2006) au lieu des prix courants: 𝑃𝑁𝐵 2006 𝑅é𝑒𝑙, 𝐵𝑎𝑠𝑒 2006 = 𝑖=1 𝑁 𝑃 2006 𝑖 × 𝑄 2006 𝑖 = 𝑃𝑁𝐵 2006 𝑁𝑜𝑚𝑖𝑛𝑎𝑙 =750 𝑃𝑁𝐵 2007 𝑅é𝑒𝑙, 𝐵𝑎𝑠𝑒 2006 = 𝑖=1 𝑁 𝑃 2006 𝑖 × 𝑄 2007 𝑖 = 𝑃 2006 𝑃𝑜𝑚𝑚𝑒 × 𝑄 2007 𝑃𝑜𝑚𝑚𝑒 + 𝑃 2006 𝑃𝑜𝑖𝑟𝑒 × 𝑄 2007 𝑃𝑜𝑖𝑟𝑒 + 𝑃 2006 𝐿𝑖𝑣𝑟𝑒 × 𝑄 2007 𝐿𝑖𝑣𝑟𝑒 𝑃𝑁𝐵 2007 𝑅é𝑒𝑙, 𝐵𝑎𝑠𝑒 2006 =1×400+2×150+5×40=900 Remarquons ici que si l’on considére le PNB réel à l’année de base, alors on a PNB nominal = PNB réel. L’indice des prix qui lie ces deux grandeurs est ce que l’on appelle le déflateur du PNB. De manière générale, il existe donc la relation suivante entre PNB nominal et PNB réel: 𝑷𝑵𝑩 𝒏𝒐𝒎𝒊𝒏𝒂𝒍 𝒕 = 𝑷𝑵𝑩 𝒓é𝒆𝒍 𝒕 × 𝑫é𝒇𝒍𝒂𝒕𝒆𝒖𝒓 𝒕 Lorsque la période considérée est l’année de base, alors le déflateur est égal à 1. Le même raisonnement est applicable pour le PIB, on obtient alors le déflateur du PIB. Exercice 2

c) Déterminez l’évolution du déflateur du PNB entre 2006 et 2007. c)Par définition du déflateur, on a: 𝐷𝑒𝑓𝑙 2006 𝐵𝑎𝑠𝑒 2006 = 𝑃𝐼𝐵 2006 𝑁𝑜𝑚𝑖𝑛𝑎𝑙 𝑃𝐼𝐵 2006 𝑅é𝑒𝑙, 𝐵𝑎𝑠𝑒 2006 =1 Le déflateur en 2007 est calculé en utilisant les résultats précédents: 𝐷𝑒𝑓𝑙 2007 𝐵𝑎𝑠𝑒 2006 = 𝑃𝐼𝐵 2007 𝑁𝑜𝑚𝑖𝑛𝑎𝑙 𝑃𝐼𝐵 2007 𝑅é𝑒𝑙, 𝐵𝑎𝑠𝑒 2006 = 1090 900 =1,21 Taux de croiss. du déflateur = Deflateur 2007 Base 2006 − Deflateur 2006 Base 2006 Deflateur 2006 Base 2006 = 1.21 −1 1 = 0.21 donc 21% Le taux de croissance d’un indice des prix est aussi appelé inflation. Dans le cadre de cet exercice, le taux d’inflation est de 21%. Le taux de croissance des quantitées produites (non demandé) est: PIB 2007 Réel, Base 2006 − PIB 2006 Réel, Base 2006 PIB 2006 Réel, Base 2006 = 900−750 750 = 20% Rq: le PIB nominal/à prix courants mesure de P*Q. Lorsque l’on calcule le taux de croissance du PIB réel/à prix constants, on cherche à mesurer comment les quantités changent d’une période à l’autre. Le taux de croissance du déflateur mesure le changement dans le niveaux général des prix. Exercice 2

log 𝑧 𝑡 𝑧 𝑡−1 ≈ 𝑧 𝑡 − 𝑧 𝑡−1 𝑧 𝑡−1 ≈ taux de croissance de z Compétence technique: Soit une variable 𝑧 𝑡 définit comme étant 𝑧 𝑡 ≡ 𝑥 𝑡 𝑦 𝑡 . En utilisant la définition de 𝑧 𝑡 pour les périodes t et t+1, on a: 𝑧 𝑡 𝑧 𝑡−1 = 𝑥 𝑡 𝑥 𝑡−1 𝑦 𝑡 𝑦 𝑡−1 Puisque je peux écrire que: 𝑧 𝑡 𝑧 𝑡−1 = 𝑧 𝑡 𝑧 𝑡−1 + 1− 𝑧 𝑡−1 𝑧 𝑡−1 =1+ 𝑧 𝑡 − 𝑧 𝑡−1 𝑧 𝑡−1 = 1 + taux de croissance de z En utilisant une expansion de Taylor de log 𝑧 𝑡 au voisinage de 1, on peut déduire que: log 𝑧 𝑡 𝑧 𝑡−1 ≈ 𝑧 𝑡 − 𝑧 𝑡−1 𝑧 𝑡−1 ≈ taux de croissance de z Donc en utilisant les propriétés des fonctions logarithmes, on peut écrire: log 𝑧 𝑡 𝑧 𝑡−1 = log 𝑥 𝑡 𝑥 𝑡−1 + log 𝑦 𝑦 𝑡−1 Et en déduire que: taux de croissance de z ≈ le taux de croissance de x + le taux de croissance de y Puisque 𝑷𝑵𝑩 𝒏𝒐𝒎𝒊𝒏𝒂𝒍 𝒕 = 𝑷𝑵𝑩 𝒓é𝒆𝒍 𝒕 × 𝑫é𝒇𝒍𝒂𝒕𝒆𝒖𝒓 𝒕 , on a: taux de croissance du PNB nominal ≈ changement du volume de production + inflation Rq: On ignore ici les variations de stocks Exercice 2

3.Voici des chiffres relatifs aux PIB belges (aux prix du marché) à prix constants, ainsi que le pourcentage annuel de variation de l’Indice des Prix à la Consommation (IPC). Déterminez la ou les affirmations exactes : a) A la lecture de ce tableau, vous pouvez conclure que, sur la période 2001-2005, la Belgique a connu chaque année une augmentation de son volume de production ; b) Le PIBpm à prix courants s'appelle aussi PIBpm nominal et le PIBpm à prix constants PIBpm réel; c) En 2003, il y a eu une augmentation des prix d’environs 1,6% en Belgique. 𝑷𝑰𝑩 𝒑𝒎 𝒂𝒖 𝒑𝒓𝒊𝒙 𝒅𝒆 𝟗𝟓 (millions d’€) Croissance de l’IPC (%) 2001 250.428 2 2002 254.207 1.9 2003 256.722 1.6 2004 264.312 2.4 2005 267.141 Exercice 3

a) A la lecture de ce tableau, vous pouvez conclure que, sur la période 2001-2005, la Belgique a connu chaque année une augmentation de son volume de production ; La croissance du volume de production est mesurée par le taux de croissance du PIB réel (où PIB à prix constant). Le tableau nous donne directement le PIB à prix constants, il suffit donc d’observer que ce dernier a augmenté chaque année pour en déduire que cette proposition est vraie. b) Le PIBpm à prix courants s'appelle aussi PIBpm nominal et le PIBpm à prix constants PIBpm réel; b) Vrai, par définition c) En 2003, il y a eu une augmentation des prix d’environs 1,6% en Belgique. c) Vrai, IPC signifie Indice des Prix à la Consommation. Il s’agit d’un index mesurant le prix moyen des biens consommées dans une économie. Il suffit donc de lire ce tableau pour répondre. Exercice 3

𝑷𝑰𝑩 𝒑𝒎 𝒂𝒖 𝒑𝒓𝒊𝒙 𝒅𝒆 𝟗𝟓 (millions d’€) Prenons à présent les mêmes données pour l’Allemagne. Déterminez la ou les affirmations exactes : d) Entre 2002 et 2003, le PIB réel a diminué. e) Entre 2002 et 2003, le PIB nominal a diminué. 𝑷𝑰𝑩 𝒑𝒎 𝒂𝒖 𝒑𝒓𝒊𝒙 𝒅𝒆 𝟗𝟓 (millions d’€) Croissance de l’IPC (%) 2001 2.157.441 1,2 2002 1,4 2003 2.153.392 1 2004 2.180.243 0,9 2005 2.200.061 0,6 Exercice 3

d) Entre 2002 et 2003, le PIB réel a diminué. d) Vrai, il suffit de lire l’information dans le tableau sachant que le PIB réel s’appelle également PIB à prix constants. e) Entre 2002 et 2003, le PIB nominal a diminué. e) Cette question est problématique. Pour y répondre, il faudrait utiliser le déflateur du PIB au lieu de l’IPC (les deux sont des mesures de prix moyens différentes) et supposer que 𝑰𝑷𝑪≈𝑫𝒆𝒇𝒍𝒂𝒕𝒆𝒖𝒓. En utilisant les compétences techniques développées précédemment, on peut en déduire que: Taux de croissance du PIB réel = 2 153 392−2 157 441 2 157 441 ∗100≈−0.2% Taux de croissance des prix peut être lu directement dans le tableau: 1% Taux de croissance du PIB nominal ≈−0.2%+1% Le PIB nominal a donc effectivement diminué. Exercice 3

4. Soit une économie fermée dans laquelle (en millions d’euros) : H 4. Soit une économie fermée dans laquelle (en millions d’euros) : S = 2.000 I = 3.500 G = 1.600 Td = 1.000 Ti = 2.500 Subsides = 0 Am = 900 B = 400 PNBpm = 10.000 Calculez le revenu disponible des ménages ( 𝒀 𝒅 ) et le produit national brut au coût des facteurs ( 𝑷𝑵𝑩 𝒄𝒇 ). Economie fermée = économie n’échangeant pas avec les autres économies. => Une économie fermée n’a ni exportations, ni importations, ni d’échanges de flux financiers avec les autres économies. Le revenu disponible ( 𝒀 𝒅 ) des ménages est égale au revenus national + les transfers nets effectués par le gouvernement: 𝒀 𝒅 =𝒀+𝑩− 𝑻 𝒅 où 𝑻 𝒅 : impôts directs, 𝑩: transferts aux ménages et 𝒀: revenu national/ 𝑷𝑵𝑵 𝒄𝒇 . Le 𝑷𝑵𝑵 𝒄𝒇 est égal au produit national net moins amortissements: 𝑷𝑵𝑩 𝒄𝒇 −𝑨𝒎. Le 𝑷𝑵𝑩 𝒄𝒇 est obtenu à partir du 𝑷𝑵𝑩 𝒑𝒎 et des subsides et impôts indirects: 𝑷𝑵𝑩 𝒑𝒎 = 𝑷𝑵𝑩 𝒄𝒇 + 𝑻 𝒊 −𝑺𝒖𝒃𝒔𝒊𝒅𝒆𝒔 𝑹𝒒: 𝑷𝑵𝑵 𝒄𝒇 =𝒀 Exercice 4

4. Calculez le revenu disponible des ménages ( 𝒀 𝒅 ) et le produit national brut au coût des facteurs ( 𝑷𝑵𝑩 𝒄𝒇 ). Cet exercice requiert simplement d’appliquer les formules adéquates (voir le tableau récapitulatif précédant). A partir des informations de cet énoncé, On peut directement calculer le 𝑷𝑵𝑩 𝒄𝒇 : 𝑷𝑵𝑩 𝒄𝒇 = 𝑷𝑵𝑩 𝒑𝒎 − 𝑻 𝒊 −𝑺𝒖𝒃𝒔𝒊𝒅𝒆𝒔 𝑃𝑁𝐵 𝑐𝑓 =10000− 2500−0 =7500 Ce résultat peut être alors utilisé pour déduire le revenu disponible ( 𝒀 𝒅 ). Il ne nous manque plus que le 𝑷𝑵𝑵 𝒄𝒇 : 𝒀≡ 𝑷𝑵𝑵 𝒄𝒇 = 𝑷𝑵𝑩 𝒄𝒇 −𝑨𝒎 Y=7500−900=6600 Que l’on utilise pour calculer le revenu disponible des ménages: 𝒀 𝒅 =𝒀+𝑩− 𝑻 𝒅 𝑌 𝑑 =6600+400−1000=6000 Exercice 4

5. Le tableau ci-dessous reprend une série de rubriques issues des Comptes Nationaux belges pour l'année 2000. Les données sont à prix courants et sont exprimées en milliards de Francs belges. Sur base de ces données, déterminez la ou les affirmations exactes pour l’année 2000 : a) L'épargne nette du secteur privé valait 20.926,9 millions d’euros ; b) L'épargne nette du secteur public – de l'Etat – était négative ; c) Il y a avait insuffisance de l'épargne nette privée et publique ; d) La Belgique présentait un excédant courant (une balance des opérations courantes positive). Celui-ci, combiné à un excédant de l'épargne privée sur les investissements, permettait de financer le déficit de l'Etat ; e) Aucune des propositions ci-dessus n'est exacte. Exercice 5

a) L'épargne nette du secteur privé valait 20.926,9 millions d’euros ; Pour vérifier cette première affirmation, il faut commencer par calculer l’Epargne nette du secteur privé. C’est le surplus d’épargne réalisé par le secteur privé après financement des investissements nets: 𝑺− 𝑰 𝒏𝒆𝒕 . Chacun de ces deux éléments sont manquants. Commençons par calculer l’épargne en utilisant la définition suivante: 𝑺= 𝒀 𝒅 −𝑪 La rubrique 7, nous donne C et le revenu disponible peut être obtenu en utilisant: 𝒀 𝒅 = 𝑷𝑵𝑵 𝒄𝒇 − 𝑻 𝒅 +𝑩 Sachant que 𝑷𝑵𝑵 𝒄𝒇 = 𝑷𝑵𝑵 𝒑𝒎 − 𝑻 𝒊 +𝑺𝒖𝒃𝒔𝒊𝒅𝒆𝒔= − + =214 178−32 607+3 727,5 D’où 𝑷𝑵𝑵 𝒄𝒇 =185 298,5 D’où 𝒀 𝒅 =185 298,5− + =174 539,5 De la, on trouve facilement l’épargne: 𝑺= 𝒀 𝒅 −𝑪=174 539,5 − = 174 539,5 − 134 342,1 = 40 197,4 Il nous reste maintenant à déterminer l’investissement net. 3 5 2 4 6 7 Exercice 5

a) L'épargne nette du secteur privé valait 20.926,9 millions d’euros ; En ce qui concerne l’investissement net, 𝑰 𝒏𝒆𝒕 =𝐅𝐁𝐂𝐅+ ∆𝑺𝒕𝒐𝒄𝒌 −𝑨𝒎= + −𝑨𝒎. On trouve les Amortissements en utilisant la formule suivante: 𝑨𝒎= 𝑷𝑵𝑩 𝒑𝒎 − 𝑷𝑵𝑵 𝒑𝒎 = 𝑷𝑵𝑩 𝒑𝒎 − , il ne reste alors plus qu’à calculer le 𝑷𝑵𝑩 𝒑𝒎 : 𝑰=𝐅𝐁𝐂𝐅+ ∆𝑺𝒕𝒐𝒄𝒌=𝑨𝒄𝒉𝒂𝒕 𝒅𝒆 𝒄𝒂𝒑𝒊𝒕𝒂𝒍+𝑩𝒊𝒆𝒏𝒔 𝒑𝒓𝒐𝒅𝒖𝒊𝒕𝒔 𝒏𝒐𝒏 𝒗𝒆𝒏𝒅𝒖𝒔 et 𝑩𝑶𝑪=∆𝑨.𝑬.𝑵. donc: 𝑷𝑵𝑩 𝒑𝒎 =𝑪+𝑮+𝑰+𝑩𝑶𝑪=𝑪+𝑮+𝐅𝐁𝐂𝐅+ ∆𝑺𝒕𝒐𝒄𝒌+∆𝑨.𝑬.𝑵. = + + + + =134 342,1+52 529+52475,6+955+8036,4=248 338,1 Donc: 𝑨𝒎= 𝑃𝑁𝐵 𝑝𝑚 − 𝑃𝑁𝑁 𝑝𝑚 =248 338,1−214 178=34 160,1 d’où: 𝑰 𝒏𝒆𝒕 =FBCF+ ∆𝑆𝑡𝑜𝑐𝑘 −𝐴𝑚=52 475,6+955−34 160,1=19 270,5. L’épargne nette du secteur privé est donc: 40 197,4 - 19 270,5 = 20926,9 > 0. a) VRAI, le secteur privé de cette économie épargne plus qu’il n’investi. 8 9 2 7 10 8 9 1 Exercice 5

b) L'épargne nette du secteur public – de l'Etat – était négative ; b) L’épargne nette du secteur publique est la différence entre les revenus fiscaux et les dépenses publiques effectuées. On pourrait interpreté cela comme étant – (dette publique). Epargne nette du secteur publique = 𝑻 𝒅 + 𝑻 𝒊 −𝑩−𝑺𝒖𝒃𝒔𝒊𝒅𝒆𝒔−𝑮 = + − − − =25 504+32 607 −14 745 −3 727.5 −52 529=−12 890,5<0 b) VRAI 4 5 6 10 3 c) Il y a avait insuffisance de l'épargne nette privée et publique ; Une insuffisance d’épargne signifierait que la Balance des opérations courantes (BOC) est négative. Ce pays serait alors un emprunteur vis-à-vis du reste du monde, il dépenserait plus qu’il ne produit. BOC = Epargne nette du secteur publique + Epargne nette du secteur privée = ∆𝑨.𝑬.𝑵. La rubrique 1 est positive reflètant l’excédent d’épargne belge en 2000. c) FAUX d) La Belgique présentait un excédant courant (une balance des opérations courantes positive). Celui-ci, combiné à un excédant de l'épargne privée sur les investissements, permettait definancer le déficit de l'Etat ; d) Cette proposition est également vraie. C’est ce que l’on a pu vérifier au travers des calculs réalisés dans les questions précédentes. Exercice 5

6. Le tableau ci-dessous reprend une série de rubriques issues des Comptes Nationaux belges pour l'année 1999. Les données sont à prix courants et sont exprimées en millions d’euros. Sur base de ces données, déterminez la ou les affirmations exactes pour l’année 1999 : a) La variation des avoirs extérieurs nets de la Belgique s’élevait à 11.072 millions d’euros ; b) En 1999, la Belgique a clairement vécu « au-dessus » de ses moyens ; c) La balance commerciale belge était excédentaire ; d) Le PNBpm belge était supérieur au PIBpm pour un montant de 1.801 millions d’euros ; e) Aucune des propositions ci-dessus n'est exacte. Exercice 6

a) La variation des avoirs extérieurs nets de la Belgique s’élevait à 11.072 millions d’euros. ; = − + − + − =𝟏𝟏 𝟎𝟕𝟐 a) VRAI 3 4 5 6 1 2 b) En 1999, la Belgique a clairement vécu « au-dessus » de ses moyens ; b) On dit parfois qu’un pays vit au dessus de ses moyens lorsque ses avoirs nets vis-à-vis du reste du monde diminuent et donc que sa BOC est négative. D’après les calculs effectués à la question précédentes, ceci est clairement faux. c) La balance commerciale belge était excédentaire ; c) La balance commerciale est la différence entre bien exportés et biens importés: 𝑩𝑪= 𝑿 𝒃𝒊𝒆𝒏𝒔 − 𝑴 𝒃𝒊𝒆𝒏𝒔 . La balance est excédentaire lorsqu’elle est positive. 𝑩𝑪= − =139 738 −132 301=7 437 > 0 La Belgique exportait plus qu’elle n’importait cette anée là. c) VRAI 3 4 d) Le PNBpm belge était supérieur au PIBpm pour un montant de 1.801 millions d’euros ; d) Nous savons que: 𝑷𝑵𝑩=𝑷𝑰𝑩+𝑹𝒏𝒆𝒕. Il suffit donc de déterminer le 𝑹𝒏𝒆𝒕 pour vérifier cela. 𝑹𝒏𝒆𝒕 = − =1 801 d) VRAI 1 2 Exercice 6

Balance des opérations courantes = Balance commerciale + Balance des services + Balance des transferts 𝑩𝑶𝑪=𝑩𝑪+𝑩𝑺+𝑩𝑻=∆𝑨.𝑬.𝑵. Balance commerciale (BC): 𝑩𝑪= 𝑿 𝒃𝒊𝒆𝒏𝒔 − 𝑴 𝒃𝒊𝒆𝒏𝒔 Balance des paiements (BP): Balance des opérations courantes + Balance des capitaux + Erreurs - Balance des règlements Officiels = 0 𝑩𝑶𝑪+𝑩𝑲+𝑬𝒓𝒓𝒆𝒖𝒓𝒔 −𝑩𝑹𝑶=𝟎 Le solde de la BP est toujours égal à 0 car son role est de comptabiliser toutes les entrées et sorties de biens et services mais aussi des capitaux correspondants. On distingue parfois parmi les capitaux, les capitaux de court terme de ceux de long terme. Les capitaux de cours terme sont les capitaux très liquides (investissements à court terme) alors que les capitaux de long terme sont ceux bloqués pour des périodes plus longues. Exercice 6

Balance des opérations courantes = Balance commerciale + Balance des services + Balance des transferts 𝑩𝑶𝑪=𝑩𝑪+𝑩𝑺+𝑩𝑻=∆𝑨.𝑬.𝑵. Une autre approche consiste à décomposer la variation des avoirs exterieurs nets entre secteur publique et privé: ∆𝑨.𝑬.𝑵.=𝑩𝑶𝑪= 𝑺− 𝑰 𝒏𝒆𝒕 −𝑫𝒆𝒇𝒊𝒄𝒊𝒕 𝒑𝒖𝒃𝒍𝒊𝒄 𝑺− 𝑰 𝒏𝒆𝒕 est l’excédant d’épargne publique et −𝑫𝒆𝒇𝒊𝒄𝒊𝒕 𝒑𝒖𝒃𝒍𝒊𝒄 est l’excédant d’épargne publique. 𝑫𝒆𝒇𝒊𝒄𝒊𝒕 𝒑𝒖𝒃𝒍𝒊𝒄=𝑮+𝑩+𝑺𝒖𝒃𝒔𝒊𝒅𝒆𝒔− 𝑻 𝒊 − 𝑻 𝒅 Un excédant dans le secteur publique où privé peut permettre de financer l’autre secteur. Si il y a trop de financement pour les deux secteurs, c’est que cette économie prête au reste du monde et que ses avoirs extérieurs augmentent. Dans les chapitres suivants, cette interpretation de la BOC sera souvent utilisée pour déterminer si un pays augmente où réduit ses actifs détenus à l’étranger. Exercice 6

7. Suite à une récente émission d'obligations de l'Etat belge, des particuliers japonais, toujours à l'affût d'une bonne affaire, ont acheté une partie de celles-ci en payant l'Etat par leurs comptes qu'ils possèdent auprès de la banque belge KB. Supposons qu'avant cette opération, la balance des opérations courantes et la balance commerciale affichaient un surplus (sont positives), alors que les balances des capitaux à court et long termes étaient en déficit (sont négatives). Toutes autres choses étant égales par ailleurs, cette opération a engendré les effets suivants: a) Une diminution du solde positif de la balance des opérations courantes ; b) Une diminution du solde positif de la balance commerciale ; c) Une diminution du solde négatif de la balance des capitaux ; d) Une diminution du solde négatif de la balance des capitaux à long terme ; e) Une augmentation des réserves de la Banque Nationale de Belgique ; f) Une variation nulle du solde de la balance des capitaux ; g) Aucune des propositions ci-dessus n'est exacte. Exercice 7

7. Balance des paiements : BOC (= BC + BS + BT) + BK ((= BK court terme + BK long terme) + erreurs – BRO = 0 Les dépôts japonais sont des capitaux de court terme car ils peuvent être retiré à tout moment de la banque Belge. Les obligations belges sont des capitaux de long terme car leur maturité excède un an. Cette opération entraine une diminution de la BK de court terme et une augmentation de la BK de long terme. Il n’y a pas de mouvements de capitaux entre les deux pays puisque l’on échange des capitaux belges de long terme contre des capitaux belges de court terme et donc le solde de la BK reste inchangé.  d) et f) sont vrais  a), b), c), e) et g) sont faux Si les dépôts étaient versés dans une banque Japonaise, alirs il y aurait alors une sortie de capitaux de la Belgique, d’où BK<0. Pour mieux comprendre la balance des paiements, consultez votre syllabus théorique. Exercice 7

Quelle est la différence entre PNB et PIB ? JE ME TESTE A LA MAISON Quelle est la différence entre PNB et PIB ? Dans l’exercice 1, si on ajoute toutes les valeurs ajoutées, on obtient le PIB où le PNB ? Dans l’exemple illustrant la triple optique du PNB, calcule-t-on le PNB réel où le PNB nominal ? Pour évaluer le bien être des consommateurs d’un pays, vaut-il mieux utiliser le PIB nominal, le PIB réel, le PNB nominal, le PNB réel où l’inflation ? Un grand nombre de multinationales déplace leur siège social dans tes pays tels que les Pays-Bas où l’Irlande. Dans ces pays, observe-t-on une croissance plus importance du PNB où du PIB ? Parmi les postes suivants de la comptabilité nationale, 𝐶, Transfert, Amortissement, quel est celui a utiliser pour comptabiliser les intérêt payés sur une hypothèque ? Parmi les postes suivants de la comptabilité nationale, 𝐶, G, I, quel est celui a utiliser pour comptabiliser la construction d’un immeuble ? Parmi les postes suivants de la comptabilité nationale, 𝑃𝑁𝑁 𝑐𝑓 , Transfert, Amortissements, quel est celui à utiliser pour comptabiliser les intérêt payés sur la dette publique ? Dans quel cas particulier peut-on dire que l’inflation est égale au déflateur ? Comment appelle-t-on un inflation négative ? Qu’est-ce que la désinflation ? Pour rappel: 𝑷𝑵𝑩=𝑷𝑰𝑩+𝑹𝒏𝒆𝒕 - Les multinationales étrangères rappatrient leurs profits vers leur maison-mère à l’étranger, cela implique que: revenus des facteurs de production perçus par la pays < revenus des facteurs de production versés par le pays et donc que les revenus net des facteurs de production irlandais sont négatifs. D’où: PNB < PIB C, un prêt est un service financier, il entre donc dans la consommation de bien et services. Lorsque l’on souhaite comptabilisé cet élément dans le PNB, il entrera comme une dépense de consommation. I, la construction d’un immeuble est considérée comme un investment dans le parc résidentiel. Cet immeuble pourra être ensuite louer les années suivantes, le loyer résultant sera un revenu de facteur de production pour le propriétaire, la dépense résultante sera pour le locataire un service locatif et entrera alors C. - Les intérêts sur les obligations privées servent au financement des activités privées et entrent à ce titre dans le revenu des facteurs de production mesurés par 𝑃𝑁𝑁 𝑐𝑓 . Une obligation, contrairement à une action n’est pas un droit à une part de la société mais un prêt, et les intérêts versés constituent un service financier pour l’entreprise et un revenus de facteur de production pour le détenteur de l’obligation. Les intérêts sur la dette publique font partie des transferts et ne sont donc pas un revenu de facteurs de production. Je me teste à la maison

JE ME TESTE A LA MAISON Si mon banquier m’offre une possibilité d’investissement, il m’indiquera également le taux d’intérêt nominal où réel sur ce placement? D’un point de vue macroéconomique, c’est le taux d’intérêt nominal où réel qui influencera la décision? Parmi les éléments suivants, quel est celui qui est égal à zéro: la balance des opérations courantes, la balance des capitaux, la balance des paiements? Je me teste à la maison