Risque infectieux des Anticorps anti-CD20 (Rituximab) [1]

Slides:



Advertisements
Présentations similaires
La chirurgie d’urgence chez le sujet âgé NOM DES AUTEURS: R JABI, K MAAMER,B AMRI, I BOUHOUT,M SOUFI, M BOUZIANE SERVICE: EXPÉRIENCE DU SERVICE DE CHIRURGIE.
Advertisements

Caractéristiques des patients Infections urinaires masculines
Les Biothérapies en Rhumatologie
PRESERVATION DU CAPITAL VEINEUX, LE COMBAT CONTINUE
Des doses répétées de r-hIL-7 (CYT 99007) améliorent la récupération en lymphocytes T chez des patients infectés par le VIH-1 : résultats d’une étude multicentrique.
S.EL KHADIR;H.HOUARI ; H. EL OUAHABI. INTRODUCTION ET OBJECTIFS
François PESTY, Consultant +43,5%
Remède de grand-maman qui a soulagé plusieurs générations.
Infections péritonéales en DP RDPLF - Année 2016
Bertrand Coiffier Pour le Groupe d’Etude des Lymphomes de l’Adulte
Bertrand Coiffier Pour le Groupe d’Etude des Lymphomes de l’Adulte
WOMEN’s HEALTH STUDY (WHS)
Equipe mobile de réanimation : résultats préliminaires d'une
Le comptage de l’examen paraclinique
Preuve la plus probante Méta-analyse confirmant le succès clinique de la surface TiUnite® Karl M, Albrektsson T. Int J Oral Maxillofac Implants 2017;32(4):717–734.
Réunion centres III Hôpital américain Le 26 novembre 2008
Notion de risque et mesures d’association
L’évolution d’une maladie de Crohn (MC) reste impossible à prédire
Information sur survies des patients en dialyse péritonéale, en France métropolitaine dans le RDPLF Année 2016.
Prévalence du cancer - méthodologie
Dr Borsu Karine assistante 1ière année
Critère principal : durée jusqu’à la première recharge
HIV-HEART STUDY : insuffisance cardiaque et infection par le VIH (1)
PACIFIC : schéma de l’étude
Étude ANRS PREVENIR : premiers résultats à 1 an Incidence du VIH (ITT modifié) Traitement Suivi (patients-années) Incidence du VIH pour 100 patients-années.
Analyse des données et complémentarité des sources
Comorbidités retenues dans l’analyse
Contexte de la littérature :
Imagerie de la démyélinisation et remyélinisation en TEP (Tomographie par Emission de Positron)  Utilisation de ligands de la myéline Hétérogénéité inter-individuelle.
(A) Pourcentage de variation depuis l’inclusion du score EASI jusqu’à la fin du traitement (le critère principal d'efficacité) (B) Pourcentage de variation.
(si progression documentée)
Tolérance à long terme (3 ans) des IPP dans l’étude randomisée COMPASS (1) 17 598 patients coronariens et/ou artériopathes stables non traités par IPP.
Terbutaline 0,5 mg à la demande
Espacement de l’intervalle des perfusions de Natalizumab (NTZ)
Durée de la réponse (DR) (Suivi médian de 8 mois)
Étude ANRS PREVENIR : premiers résultats à 1 an (1)
The AGEhIV Cohort Study (1)
Etude OPERA II : ontamalimab dans la maladie de Crohn (1)
Données à long terme de ERASURE/FIXTURE
Blocage pDC et IFN type I
Essai ARROW : survie sans progression
VARSITY : “head to head” vedolizumab versus adalimumab dans la RCH (1)
Étude PHEREXA (1) Méthodologie
Quintiles de désavantage social
Étude MAIA - Schéma de l’étude
5 années de suivi 31 Centres, 20 pays Coûts cliniques et directs :
Étude QuANTUM – Schéma d’étude
OCTAVE Induction 1 et 2 (8 semaines) OCTAVE Sustain (52 semaines)
Incidence cumulative des infections des voies aériennes inférieures
Caractéristiques des patients
Étude MURANO : schéma d’étude
Étude CASSIOPEIA : schéma
Variation depuis l’inclusion de l’HbA1c (A) et de la GAJ (B)
Définitions et réponses (1)
Les cannabinoïdes dans la SEP
Complications neurologiques des immunothérapies de type immune checkpoint inhibitors (ICI) [anti PD-1, CTLA-4, PD-L1] (1) Les immunothérapies ICI ont révolutionné.
Données d’efficacité et de tolérance d’un centre prescripteur
Les neurofilaments à l’honneur (1)
Risque d’amputation pour 1 DS d’augmentation de la copeptine
Pelade Deux essais de phase 2 contrôlés, versus placebo, avec des inhibiteurs de JAK : Étude 1 : CTP-543 (anti-JAK 1 et 2) aux doses de 4 et 8 mg, 2x/jour.
Scores moyens du 25-VFQ rapportés par les patients
Efficacité de la technique mal connue
Étude ADMIRAL (NCT ) : phase III
(étude de phase II randomisée)
Rate of decline (ml/an) Différence versus LAMA/LABA
Nombre de patients total
Créer un milieu de travail respectueux Sondages auprès des fonctionnaires fédéraux Comité de consultation patronale-syndicale (CCPS) 3 octobre 2017.
Réponse au traitement Nombre de patients Réponse globale
VARSITY : “head-to-head” védolizumab versus adalimumab dans la RCH (1)
Survie globale actualisée dans la population en ITT
Transcription de la présentation:

Risque infectieux des Anticorps anti-CD20 (Rituximab) [1] Résultats issus de l’analyse de deux grandes cohortes suédoises et américaines Les anticorps anti-CD 20 sont de plus en plus employés dans la sclérose en plaques Bien qu’ils soient largement utilisés dans d’autres affections, leur prescription est généralement limitée dans le temps Des données de sécurité dans la sclérose en plaques sont nécessaires d’autant que la durée d’administration sera beaucoup plus longue AAN 2019 - D’après Langer-Gould A et al., abstr. S26-007, actualisé

Risque infectieux des Anticorps anti-CD20 (Rituximab) [2] Méthodologie Cohorte américaine Recueil de toutes les hospitalisations pour infections dans la cohorte Kaiser de Californie du Sud entre 2008 et 2018 Cohorte Suédoise COMBAT MS STUDY issue du registre national suédois identifie tous les patients depuis fin 2017 traités par Rituximab et ayant présenté une infection Les infections considérées comme secondaires au niveau de handicap n’étaient pas inclus AAN 2019 - D’après Langer-Gould A et al., abstr. S26-007, actualisé

Risque infectieux des Anticorps anti-CD20 (Rituximab) [3] Résultats : flow chart 4 879 patients sous Rituximab 9 717 patients-années de suivi 1 366 RTX-MS 60 (4,4 %) patients 165 admissions Secondaire au Rituximab (n = 13 ; 0,95 %) Pneumonie + septicémie (choc septique, n = 8) Abcès + septicémie (choc septique, n = 2) Méningites (1), uveite infectieuse (1), cellulite (1) Seulement 13 admissions pour infection AAN 2019 - D’après Langer-Gould A et al., abstr. S26-007, actualisé

Risque infectieux des Anticorps anti-CD20 (Rituximab) [4] Le risque au cours de la sclérose en plaques ne paraît pas plus élevé que pour d’autres MAI Glomerulonephrite Vascularite avec cryoglobulinémie Vascularite granulomateuse SEP Myasthénie Pemphigus Syndrome de Sjorgren Dermatopolymyosite LEAD Vascularite Connectivite mixte Autre Infections Infections sévères Taux pour 100 patients année AAN 2019 - D’après Langer-Gould A et al., abstr. S26-007, actualisé

Risque infectieux des Anticorps anti-CD20 (Rituximab) [5] Le risque d’infection sévère est augmenté sous rituximab particulièrement pour les patients les plus handicapés Suède (RRMS) KPSC (toutes SEP) Non handicapé Evts Taux d’incidence/ 1 000 patients-années HR (IC95) Infection sévère IFNß/GA 41 8,9 (6,4-12,1) 1,0 (ref) 353 22,2 (19,9-24,5) Natalizumab 44 11,4 (8,3-15,3) 1,12 (0,7-1,8) 30 22,8 (14,7-31,0) 1,0 (0,7-1,6) 1,5 (0,8-2,7) Rituximab 124 19,7 (16,4-23,5) 1,7 (1,1-2,6) 98 30,8 (24,7-36,9) 1,5 (1,1-2,0) 1,5 (0,96-2,4) Pyélonéphrite Sans septicémie (pseudo-poussée) 10 2,1 (1,0-3,9) 112 6,8 (5,5-8,0) 7 1,8 (0,7-3,7) 0,5 (0,1-1,4) 15 11,2 (5,5-16,9) 1,8 (0,97-3,2) 5,0 (2,2-11,3) 13 2,0 (1,1-3,4) 0,4 (0,2-1,2) 32 9,7 (6,3-13,0) 1,7 (1,1-2,7) 32 (1,1-9,3) Par contre pas d’augmentation du risque de LEMP de méningite, d’hospitalisation pour méningite, encéphalite ou herpes AAN 2019 - D’après Langer-Gould A et al., abstr. S26-007, actualisé