Risque infectieux des Anticorps anti-CD20 (Rituximab) [1] Résultats issus de l’analyse de deux grandes cohortes suédoises et américaines Les anticorps anti-CD 20 sont de plus en plus employés dans la sclérose en plaques Bien qu’ils soient largement utilisés dans d’autres affections, leur prescription est généralement limitée dans le temps Des données de sécurité dans la sclérose en plaques sont nécessaires d’autant que la durée d’administration sera beaucoup plus longue AAN 2019 - D’après Langer-Gould A et al., abstr. S26-007, actualisé
Risque infectieux des Anticorps anti-CD20 (Rituximab) [2] Méthodologie Cohorte américaine Recueil de toutes les hospitalisations pour infections dans la cohorte Kaiser de Californie du Sud entre 2008 et 2018 Cohorte Suédoise COMBAT MS STUDY issue du registre national suédois identifie tous les patients depuis fin 2017 traités par Rituximab et ayant présenté une infection Les infections considérées comme secondaires au niveau de handicap n’étaient pas inclus AAN 2019 - D’après Langer-Gould A et al., abstr. S26-007, actualisé
Risque infectieux des Anticorps anti-CD20 (Rituximab) [3] Résultats : flow chart 4 879 patients sous Rituximab 9 717 patients-années de suivi 1 366 RTX-MS 60 (4,4 %) patients 165 admissions Secondaire au Rituximab (n = 13 ; 0,95 %) Pneumonie + septicémie (choc septique, n = 8) Abcès + septicémie (choc septique, n = 2) Méningites (1), uveite infectieuse (1), cellulite (1) Seulement 13 admissions pour infection AAN 2019 - D’après Langer-Gould A et al., abstr. S26-007, actualisé
Risque infectieux des Anticorps anti-CD20 (Rituximab) [4] Le risque au cours de la sclérose en plaques ne paraît pas plus élevé que pour d’autres MAI Glomerulonephrite Vascularite avec cryoglobulinémie Vascularite granulomateuse SEP Myasthénie Pemphigus Syndrome de Sjorgren Dermatopolymyosite LEAD Vascularite Connectivite mixte Autre Infections Infections sévères Taux pour 100 patients année AAN 2019 - D’après Langer-Gould A et al., abstr. S26-007, actualisé
Risque infectieux des Anticorps anti-CD20 (Rituximab) [5] Le risque d’infection sévère est augmenté sous rituximab particulièrement pour les patients les plus handicapés Suède (RRMS) KPSC (toutes SEP) Non handicapé Evts Taux d’incidence/ 1 000 patients-années HR (IC95) Infection sévère IFNß/GA 41 8,9 (6,4-12,1) 1,0 (ref) 353 22,2 (19,9-24,5) Natalizumab 44 11,4 (8,3-15,3) 1,12 (0,7-1,8) 30 22,8 (14,7-31,0) 1,0 (0,7-1,6) 1,5 (0,8-2,7) Rituximab 124 19,7 (16,4-23,5) 1,7 (1,1-2,6) 98 30,8 (24,7-36,9) 1,5 (1,1-2,0) 1,5 (0,96-2,4) Pyélonéphrite Sans septicémie (pseudo-poussée) 10 2,1 (1,0-3,9) 112 6,8 (5,5-8,0) 7 1,8 (0,7-3,7) 0,5 (0,1-1,4) 15 11,2 (5,5-16,9) 1,8 (0,97-3,2) 5,0 (2,2-11,3) 13 2,0 (1,1-3,4) 0,4 (0,2-1,2) 32 9,7 (6,3-13,0) 1,7 (1,1-2,7) 32 (1,1-9,3) Par contre pas d’augmentation du risque de LEMP de méningite, d’hospitalisation pour méningite, encéphalite ou herpes AAN 2019 - D’après Langer-Gould A et al., abstr. S26-007, actualisé