Les sentiers de la littérature en maternelle « Ce ne SONT pas les livres qui sont importants mais ce que L ’on fait avec eux, ce qu’ils permettent de ressentir, de comprendre, de transformer, de questionner » AFL
La littérature et les programmes - les programmes de 2002 - les programmes de 2008 A la fin de l’école maternelle l’enfant est capable de: - identifier les principales fonctions de l’écrit - écouter et comprendre un texte lu par l’adulte - connaître quelques textes du patrimoine, principalement des contes… LISTE_DE_ReFeRENCE_CYCLE_1_2013_272114.pdf LISTE_DE_REFERENCE_CYCLE_1_2013_272116.xls ..\1 Litterature_programmes_cycle_1.pdf ..\..\..\..\Programmes et IO\LangageMaternelle 2011.pdf
Définition de l’album « […] Je suis avant toute chose auteur – illustrateur. Comme si mon but à moi, rapport à l’art, n’était pas tant de faire de bonnes images que de faire de bon livre. Pour résumer, il s’agit d’organiser de façon suffisamment cohérente, étrange, nouvelle, le rapport entre le texte et les images. Parce qu’un album c’est cela: du texte et des images ensemble. » Combinaison d’images délimitées et d’un texte continu
Une double narration Le texte génère des images mentales/ les images suscitent des mots. Redondance texte/image Alternance narrative texte/image Décalage narratif texte/image Redondance texte/image: histoire racontée par le texte/ les images illustrent tel ou tel épisode. Cependant, en choisissant d’illustrer un épisode plutôt qu’un autre, le narrateur imagier interprète l’histoire. fonction de répétition Alternance narrative texte/image:cf Crapaud Ruth BROWN rapport de disjonction (texte et image suivent des voies narratives parallèles)fonction de révélation (texte et image se révèlent indispensables dans la compréhension du texte) Décalage narratif texte/image: L’Afrique de zigomar rapport de disjonction (texte et images entrent en contradiction)fonction de contrepoint
La double complexité des textes littéraires Une œuvre littéraire est un objet complexe. Quelles notions culturelles en maternelle? Une complexité pédagogique Quelle organisation pédagogique? Complexité littéraire: une œuvre littéraire cumule un nombre important de procédés: la forme (album, roman, théâtre, poésie), le genre (policier, fantastique…), le ton (comique, dramatique…), le thème (l’amour, le relation père-enfant…), les instances littéraires (structures du récit, narration, personnages, intertextualité..). Importance de définir des objectifs précis et d’aménager un parcours littéraire en fonction des notions littéraires retenues. Notions culturelles en maternelle: l’intertextualité (construction de stéréotypes), la notion de récit, la notion de personnage, le genre (GS). Objectif final: initier les élèves à l’interprétation. Chaque œuvre sélectionnée devra faire écho à une ou à des notions choisies. Une complexité pédagogique: un livre, c’est trois choses en même temps : une œuvre (objet unique qui nécessite des séances de découverte propre à l’album), un objet culturel (liaison à d’autres livres par une ou des connexions culturelles – séances de mise en réseaux), un support de lecture (quantité de texte, lisibilité de l’œuvre) Quelle organisation pédagogique? Des séances de présentation des textes et /ou des illustrations, des séances de découverte d’une ou plusieurs singularités littéraires et des séances de mise en réseau.
La mise en récit appuyée sur la logique narrative. Quelles connaissances, capacités, attitudes développer chez les élèves? La mise en récit appuyée sur la logique narrative. L’explicitation et la mise en questionnement de l’image et / ou du texte pour aboutir à une interprétation. La mise en débat Une culture à investir Construction d’une pensée en réseau La mise en débat: écouter l’autre, exposer son point de vue, assumer, revendiquer son propos, modifier son point de vue en fonction du propos de celui de ces pairs. Une pensée en réseau: permet aux élèves de comparer, d’associer, de dissocier, d’expliciter, de déduire si cela est possible, des règles qui seront par la suite stabilisées et formalisées. La mise en réseau répond à quatre objectifs un objectif culturel (confrontation des textes entre eux pour constituer un culture livresque réfléchie), un objectif littéraire (textes étudiés dans leur fond et leur forme), un objectif cognitif (comportement d’analyse par la confrontation, l’argumentation, la vérification), un objectif linguistique et métacognitif (explicitation des procédures de mise en relation). La démarche lecture cursive des albums (travail de compréhension , de restitution chronologique) – débat interprétatif autour du critère de la mise en réseau (la figure du loup): les hypothèses sont justifiées, argumentées par des citations ou des renvois aux albums – prolongements divers (ajout d’autres textes, exploitation en production d’écrit…) – reprise de chaque album pour pointer les termes et procédés communs ou divergents.
Pourquoi une programmation en littérature? Construire une première culture littéraire. Organiser des parcours de lecture qui vont permettre aux enfants de se construire cette culture littéraire. Se constituer un capital étendu de textes variés, de références. Un exemple de parcours littéraire au cycle 1
Quelles traces? Le carnet de lecture ..\Les traces .doc Le cahier de littérature Un imagier des personnages Un affichage précis dans la classe
Le bonnet rouge Spécificité de l’album -Choix didactiques
Le bonnet rouge Séance 1: La notion de structure par accumulation Dispositif: en AD - Phase 1: Présentation des illustrations Matériel: 16 cartes par enfant - Phase 2: Classement des illustrations Matériel: 1feuille partagée en quatre colonne - Phase 3: Rangement des illustrations dans l’ordre chronologique Matériel: une feuille A4 par enfant sous la forme d’un livre - Phase 4: Classement des albums selon leur structure répétitive par accumulation
Le bonnet rouge Séance 2: Lecture intégrale de l’oeuvre Dispositif: Collectif - Phase 1: Rappel de la trame narrative des quatre histoires Matériel: : le livre Phase 2: Tâche-problème, lecture par dévoilement progressif Matériel: 1feuille partagée en quatre colonne -
Pourquoi construire le stéréotype d’un personnage? Faire connaître les différents rôles d’un personnage rencontré dans la littérature de jeunesse. Installer des doutes pour modifier les horizons d’attentes des jeunes lecteurs. Saisir le jeu humoristique de certains auteurs.
Construire le stéréotype du loup Périodes 1 et 2: construire un ensemble de référents au travers de contes traditionnels évoqués dans le loup est revenu de Geoffroy de Penart. Le petit chaperon rouge La chèvre et les sept biquets Les trois petits cochons Pierre et le loup
Construire le stéréotype du loup Période 3: Elaborer une affiche mettant en évidence les caractéristiques du loup à partir des contes lus. Lecture médiatisée de l’album Le loup est revenu Imprégnation du langage écrit et travail autour des émotions des personnages. Ateliers de mise en voix du texte Identifications des personnages (marottes, jeu de cartes). Désigner, décrire les personnages. Identifier les mots qui les désignent. Reformuler.
Construire le stéréotype du loup Travail sur le lexique (explication, imprégnation par la mise en voix). Groupes nominaux Verbes Adjectifs Expressions Adverbes Une nouvelle terrifiante Une affreuse nouvelle Se précipiter Fermer à double tour Se joindre à Désobéir Se réfugier Soulagé rassuré Avoir terriblement peur Être le bienvenu L’air étonné soudain
Un album sans texte cycle 2 LOUP NOIR d’Antoine GUILLOPPE
Bibliographie et sitographie **« Premiers écrits ou l’invention d’un regard » L’observatoire des écrits_n°1 Association Française pour la lecture **« Les sentiers de la littérature en maternelle » Christine BOURBON, … » SCEREN CRDP « Liste de référence littérature cycle 1 » EDUSCOL ..\..\..\..\Programmes et IO\LISTE_DE_ReFeRENCE_CYCLE_1_2013_272114.pdf « Le langage à l’école maternelle » EDUSCOL page 63 ..\..\..\..\Programmes et IO\LangageMaternelle 2011.pdf « Littérature de jeunesse et langage à l’école maternelle » Tome 1 Olivier et Fanny Graff SCEREN CRDP Attire lire http://ressources.crdp- aquitaine.fr/attirelireV2/ Sonia Villani ARLES Janvier 2014