POUR UNE CON$OMMATION RESPONSABLE... Animation produite par le Réseau In-Terre-Actif Présentation des animateurs ou animatrices

consommation SURconsommation consommation surconsommation consommation Aujourd’hui nous vous ferons découvrir ce que c’est la consommation responsable, mais avant, qu’est-ce que la consommation? qu’est-ce qui nous fait consommer? et pourquoi faut-il s’en préoccuper? À la fin de cette rencontre, vous comprendrez non seulement ce que signifie la consommation responsable, mais vous serez en mesure d’être vous-mêmes des consommateurs responsables, vous allez voir que chacun de nous peut poser des gestes concrets et comprendre de quelle façon la consommation responsable affecte notre vie et celle des autres habitants de la planète. Par notre vie et celle des autres j’entends: Ma santé; Mon environnement; Les droits humains; La pauvreté consommation SURconsommation surconsommation

Qu’est-ce qui nous fait consommer? Demander aux jeunes s’ils s’imaginent pourquoi nous consommons. Important de dire que ce n’est pas mauvais en soi, ni a mettre un X dessus, parce que nous vivons dans une société … nous avons des besoins. Se nourrir, se vêtir, se déplacer, se divertir, s’éduquer… Et pour subvenir à ces besoins essentiels, il existe des entreprises, des compagnies, des fabricants, qui offrent soit des services, soit des produits. Consommer, ça fait partie de la vie…

Comment est-ce qu’on en arrive à surconsommer? Nous sommes constamment bombardés de publicité. Saviez-vous que chacun de nous est exposé à plus de 16 000 pubs par jour??? (Exemples) Ces publicités nous incitent à consommer toujours davantage. Toutefois, le fait que nous consommions implique malheureusement très souvent, que nous encourageons sans le savoir des gestes qui détériorent l’environnement, briment les droits humains, sont nocifs pour la santé et bien plus encore! C’est vrai que nos besoins sont illimités mais est-ce que les ressources sont illimitées? Notre consommation affecte donc notre vie et celle de notre planète à plusieurs niveaux.

Comment est-ce qu’on en arrive à surconsommer? Nous sommes constamment bombardés de publicité. Saviez-vous que chacun de nous est exposé à plus de 16 000 pubs par jour??? (Exemples) Ces publicités nous incitent à consommer toujours davantage. Toutefois, le fait que nous consommions implique malheureusement très souvent, que nous encourageons sans le savoir des gestes qui détériorent l’environnement, briment les droits humains, sont nocifs pour la santé et bien plus encore! C’est vrai que nos besoins sont illimités mais est-ce que les ressources sont illimitées? Notre consommation affecte donc notre vie et celle de notre planète à plusieurs niveaux.

Si tous les habitants de la Terre adoptaient le mode de vie qui prévaut dans les pays industrialisés du Nord, une planète Terre ne serait pas suffisante pour combler tous les besoins… il en faudrait plutôt 5 !!! La surconsommation et le gaspillage Si tout le monde sur la terre devait adopter le mode de vie qui prévaut actuellement dans les pays industrialisés du nord, il faudrait au moins cinq planètes supplémentaires. 3,5 d’entre elles répondraient aux besoin insatiables qu’ont les populations d’obtenir des biens de consommation de toute sortes et 1,5 accueillerait les déchets par nos modes de consommation et de production.

Les impacts de la (SUR)consommation... Nous fabriquons aujourd’hui 80% plus d’emballage qu’en 1960. De plus, chaque citoyen jette en moyenne une demi-tonne d’ordures par année…À ce rythme, chacun d’entre nous aura généré, à l’âge de 70 ans, 700 fois son poids en déchets domestiques.

Cycle de vie d’un vêtement

L’empreinte écologique C’est une estimation de la superficie dont la Terre a besoin pour subvenir à nos besoins, selon le monde de vie de chacun. On peut calculer aussi bien l’empreinte écologique d’un produit, d’une personne, d’une classe, d’une ville, d’un pays ou même de l’ensemble de la population mondiale. www.agir21.org

L’empreinte écologique par pays(2006)

… et les droits humains dans tout ça ??? La surconsommation présente dans le mode de vie occidental est une des causes des multiples situations de violation des droits humains dans les pays en développement. Droits humains: Les enfants et le travail Dans plusieurs pays du monde des enfants doivent travailler pour subvenir aux besoins de leurs familles. Ils travaillent à des salaires très bas, dans des conditions de travail souvent dangereuses (charges trop lourdes, contacts avec des produits chimiques) et difficiles (horaires de travail trop longs, absences de pauses). Ils travaillent dans presque tous les secteurs d’activités comme : agriculture, artisanat, petits métiers des villes (vendeur à la criée, domestique, cireur de chaussures, etc.), mines et usines. Plusieurs produits que nous consommons dans notre quotidien (vêtements, nourriture, etc.) proviennent de zones où les droits humains ne sont pas respectés.

Le travail et l’exploitation des enfants Plus de 300 millions d’enfants dans le monde travaillent : 8 millions d’entre eux sont soumis à l’exploitation (enfants soldats, pornographie, travaux forcés…) Droits humains: Les enfants et le travail Dans plusieurs pays du monde des enfants doivent travailler pour subvenir aux besoins de leurs familles. Ils travaillent à des salaires très bas, dans des conditions de travail souvent dangereuses (charges trop lourdes, contacts avec des produits chimiques) et difficiles (horaires de travail trop longs, absences de pauses). Ils travaillent dans presque tous les secteurs d’activités comme : agriculture, artisanat, petits métiers des villes (vendeur à la criée, domestique, cireur de chaussures, etc.), mines et usines. Plusieurs produits que nous consommons dans notre quotidien (vêtements, nourriture, etc.) proviennent de zones où les droits humains ne sont pas respectés.

Les ateliers de misère (maquiladoras / sweatshops) Qu’est-ce que c’est ? « Usine / atelier de production où les normes fondamentales du travail ne sont pas respectées » Droits humains: Les enfants et le travail Dans plusieurs pays du monde des enfants doivent travailler pour subvenir aux besoins de leurs familles. Ils travaillent à des salaires très bas, dans des conditions de travail souvent dangereuses (charges trop lourdes, contacts avec des produits chimiques) et difficiles (horaires de travail trop longs, absences de pauses). Ils travaillent dans presque tous les secteurs d’activités comme : agriculture, artisanat, petits métiers des villes (vendeur à la criée, domestique, cireur de chaussures, etc.), mines et usines. Plusieurs produits que nous consommons dans notre quotidien (vêtements, nourriture, etc.) proviennent de zones où les droits humains ne sont pas respectés.

« abattage de la totalité des arbres d’une portion de terrain boisé » 100 000 arbres peuvent être coupés avec une seule abatteuse par semaine ! Les pesticides Sur l’environnement… LES PESTICIDES: Agriculture : les pesticides sont arrosés sur des produits vendus aux consommateurs et sur les récoltes destinées à nourrir les animaux de ferme. Les résidus se logent dans le gras et dans les tissus des animaux, ils nous sont ensuite transmis quand nous mangeons leur viande. Les pesticides on été reliés à plusieurs problèmes médicaux. LA COUPE A BLANC : Un opérateur d'abatteuse peut couper à lui seul, 30,000 arbres en une semaine ! Un arbre à chaque sept secondes! Une machine roule généralement 24hres par jour, à raison de trois opérateurs, ce qui fait presque 100,000 arbres abattus par semaine. Mais combien d'abatteuses sont en opération sur l'ensemble du territoire Québécois ? (Abitibi, été 1998) La coupe à blanc « substances chimiques utilisées afin de détruire les êtres nuisibles aux cultures » CONSÉQUENCES : intoxication, perturbations hormonales, diminution du système immunitaire et de la fertilité, etc.

Les dépotoirs émanations de biogaz dangereux substances cancérigènes Les fermes industrielles émanations de biogaz dangereux substances cancérigènes dépotoirs clandestins ou illégaux Sur l’environnement… LES FERMES INDUSTRIELLES : Animaux et ferme: Au milieu du 20ième, les compagnies agroalimentaires ont commencé à modifier les fermes écologiques familiales en ferme industrielles pour améliorer leur profit et ceci aux détriments des animaux et des humains. Étant de grands consommateurs de viandes et de produits animaliers, on soutient l’agriculture intensive. Cette forme d’agriculture est néfaste pour les animaux et les produits que nous consommons. Les fermes industrielles polluent air, eau et sol. En plus de laisser de moins en moins de place aux petits producteurs indépendants. DEPOTOIRS (Photo: dépotoirs illégaux le long des berges du st-Laurent http://www.slv2000.qc.ca/bibliotheque/lefleuve/vol10no5/zip_f.htm) Objectif : produire de façon massive tout en générant un maximum de profit mode de production intensif des plus polluants (fumier déversé dans l’eau, gaz toxiques libérés dans l’air, contamination bactériologique…) Les dépotoirs

Des montagnes de déchets La production de déchets est évaluée à près de 13 millions de tonnes par année au Québec, c’est-à-dire 20 tonnes à la minute Le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas.  

Parlons des sacs en plastique… Selon Recyc-Québec… Entre 1,4 et 2,7 milliards de sacs en plastique en 2006… Non biodégradables et peu réutilisés… Le cas de la ville d’Huntingdon… Saviez-vous qu'au Québec seulement, 13 millions de sacs de plastique sont utilisés chaque semaine? (Guide Ressources, déc. 2003) Ces sacs servent principalement à emballer tout ce que nous consommons. Cela porte à réfléchir sur notre mode de consommation et d'utilisation des différentes ressources! Sketch des sacs de plastique avec les élèves Description de l’activité : Installer des élèves à des bureaux avec une enveloppe contenant un nombre (nombre de sacs) et un nom de magasin (pharmacie, épicerie, etc.). Faire une simulation d’une journée de magasinage pour montrer aux élèves le nombre de sacs qu’on utilise lors d’une journée comme celle-là.

Les déchets électroniques Qu’est-ce qu’un déchet électronique ? 20 000 tonnes de déchets électroniques au Québec chaque année 680 000 ordinateurs vendus annuellement au Québec, avec une durée de vie de 3 ou 4 ans… 60% terminent leur vie dans la poubelle

ESSAYONS DE LE DÉCOUVRIR AVEC UN EXERCICE… La biodégradation Qu’est-ce que la biodégradation ? « décomposition des matières organiques en particules simples, par l'effet des micro-organismes ou des champignons » Combien de temps prend le produit à se décomposer ? ESSAYONS DE LE DÉCOUVRIR AVEC UN EXERCICE…

Activité Disposez ces objets en ordre croissant, selon le temps que vous croyez qu’ils mettent à se biodégrader…

Retour sur l’activité...

Mais comment ces produits peuvent-ils connaître une deuxième vie ? = COMPOST = VÉLO = SAC RÉUTILISABLE … as-tu d’autres suggestions ???

Recyclage = transformation Les matériaux recyclés… … sont transformés en : CAOUTCHOUC CARTON ACIER ALUMINIUM PAPIER JOURNAL PLASTIQUES VERRE Semelles, tapis… Boîtes, papier brun… Pièces de moteur, outils… Cannettes, meubles de jardin… Isolants à fruits, litière pour animaux, papier de toilette… Vêtements en polar, baignoires… Matériaux de fibre de verre…

La consommation RESPONSABLE ; une alternative…

La consommation responsable, c’est : Qu’est-ce que la consommation RESPONSABLE ? La consommation responsable, c’est : Réduire sa consommation globale… Réduire sa production de déchets… Réduire son utilisation d’énergie… C’est se renseigner sur l’origine de ce que l’on consomme. C’est vrai que les prix et la qualité sont importants, mais c’est aussi une question d’effets sociaux et environnementaux. Parce que nous prenons conscience que nos choix de consommation ont une influence sur le monde qui nous entoure. On devient consommateur responsables lorsqu’on s’informe et se sensibilise à des réalités, et passons à l’Action C’est aussi se renseigner sur l’origine de ce que l’on consomme : «  Est-ce que ce produit est le fruit de l’exploitation ? » «  Est-ce que les profits de la vente de ce produit reviennent bel et bien au producteur ? » Nos choix de consommation ont des répercussions sur le monde qui nous entoure ; acheter, c’est voter !

Et moi? Qu’est-ce que je peux faire? caricature On a souvent l’impression qu’on est trop petits pour changer les choses telles qu’elles sont: que nos gestes ne sont qu’une goutte d’eau dans un océan. Pourtant, il ne faut pas se décourager, parce que si chacun fait des petits gestes tous les jours, c’est là qu’un grand changement survient. Que vous dit ce dessin ici représenté? Nous te proposons maintenant des pistes d’actions concrètes

Connaissez-vous les 3RV ??? Réduction à la source Diminuer nos achats de produits non essentiels Réutilisation Utiliser de nouveau plutôt que jeter Des matière que nous utilisons comme le papier, le carton, le verre et les métaux prennent souvent le chemin du sac à ordure au lieu d’être déposées dans un bac à récupération. Les feuilles d’arbres, les résidus de table et de jardin pourraient être compostés et enrichir la terre. Des milliers de d’ordinateurs, de vêtements, de meubles, d’appareils électroménagers, de cartouches d’imprimante, de pots de peintures pourraient être réutilisés et reconditionnés. En jetant tous ces ressources on contribue à faire des montagnes de déchets. Alors à vous de privilégier le bac plutôt que la poubelle! Recyclage Transformer une matière en un nouveau produit Valorisation Trouver une nouvelle fonction à la matière, l’utiliser autrement

Transport Si tu as pollué l’air dans les années 80, voici ta chance de te faire pardonner. Tu peux choisir un mode de transport écologique: vélo, marche, patin, etc. Le transport en commun ou le covoiturage…

Alimentation N u N aturel N on loin J uste « lunch zéro déchet » Choisir des produits locaux: 1- ce sont ces produits qui correspondent le mieux à nos besoins nutritionnels. Aussi, leur transport est limité, donc, moins de pollution. Faire pousser ton jardin l’été! Ou avoir des pousses dans ta cuisine (tournesol, radis) et des germinations (lentille, luzerne) Il y a aussi les paniers de produits locaux (explications…) et biologiques (aliments…définitions) « lunch zéro déchet »

Vêtements Conserver plutôt que consommer Faire des achats durables: qualité, goût, facilité de réparation Donner une 2e vie aux vêtements (les donner, acheter usagé, recycler) Fabriquer ses vêtements à partir de tissus récupérés, réparer ses vêtements, ou leur donner un nouvel usage (exemple de sacoche en pantalon jean)

Tourisme responsable C’est de privilégier une approche beaucoup plus sociale à la culture visitée. Par exemple, préférer les petites auberges, aux grands centres de villégiature. Échanger avec la population locale plutôt que de suivre des parcours tout tracés avec un groupe de touristes. Localement, faire des excursions en prenant soin de respecter l’environnement, ne pas abîmer la nature lorsque nous partons en forêt, partir en canot plutôt qu’en bateau moteur, etc.

Médias d’information Consommer responsablement c’est donc aussi consommer responsablement l’information qu’on nous offre tous les jours! C’est pourquoi on doit être à la recherche d’informations, varier ses sources, et privilégier les médias indépendants. Exemple d’un empire médiatique important au Canada: Québécor Inc. Il possède plusieurs quotidiens : Le Journal de Montréal, Le Journal de Québec, The Ottawa Sun, The Toronto Sun, The London Free Press, The Winnipeg Sun, The Edmonton Sun, The Calgary Sun. Il possède aussi : TVA, TQS, LCN, TV Hebdo, 7 jours, le Lundi, les magasins Archambault, le Club Vidéotron Rappelons que les médias d’information forgent l’opinion publique en ce qui a trait, entre autres, à la politique, à l’économie et/ou à la société. Si plusieurs médias choisissent de diffuser les mêmes informations et les mêmes analyses, le public se retrouve contraint à se bâtir une opinion basée sur des informations qui se ressemblent et qui n’offrent pas toujours une diversité de points de vue sur les événements de l’actualité.

En résumé… je peux devenir un consommateur responsable : En voyageant de façon éthique et respectueuse des populations que je visite ; En diversifiant mes sources d’information et en posant un regard critique sur les médias d’information de masse ; En favorisant l’achat de produits locaux et biologiques ; En privilégiant les sources d’énergie et les moyens de transport non polluants ; En m’informant sur la provenance des produits que j’achète et les conditions des travailleurs ; En mettant en pratique les principes des 3RV ; Bref, en revoyant mes façons de consommer: « Est-ce que j’en ai vraiment de besoin? ».

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