JOURNEE PEDAGOGIQUE DE L’ APSVT SECTION DU KADIOGO 28 -03 -2012 CONCLUSIONS DE L’ ATELIER SUR L’ HARMONISATION DES NOTIONS ET CONCEPTS EN GENETIQUE
INTRODUCTION Pour répondre aux préoccupations des enseignants en matière d’enseignement de la génétique ,l’ Inspection de SVT a organisé cet atelier autour des difficultés rencontrées par les enseignants dans l’enseignement de la Génétique en classe.
DES PERSONNES RESSOURCES Le professeur ZONGO Jean Didier de l’UFR/SVT de l’Université de OUAGADOUGOU et deux de ses collaborateurs nous a donné leur éclairage sur les différentes préoccupations soulevées
De l’ambiguïté de certaines notions telles que le caractère, caractère allélomorphe et allèle. Caractère : expression d’un gène ou d’un groupe de gènes, expression ou manifestation visible ou mesurable d’un gène donné, il renvoie à la notion de phénotype. Tout part du locus du gène . Le locus est le site du gène sur le chromosome. Chaque locus est occupé par un allèle à la fois mais il peut exister plusieurs allèles pour un caractère donné. Le caractère est dit alors polyallélique.
Suite Un individu diploïde porte donc, pour chaque gène, deux locus (un sur chaque chromosome homologue) . Si les deux locus sont occupés par le même allèle, l’individu est dit homozygote. S’ils sont occupés par des allèles différents, l’individu est dit hétérozygote.
Il existe des caractères polyalléliques. Des relations existent entre les allèles : ou bien l’ un domine l’autre: l’allèle qui domine est dit dominant, l’autre est dit allèle récessif (le phénotype est celui de l’homozygote dominant). Ou bien ils sont codominants ( le phénotype de l’hétérozygote est différent de ceux des deux homozygotes).
Des difficultés d’annotation dans le cas où le caractère sauvage est récessif. Le signe + signifie sauvage. Le signe + peut être affecté à un allèle dominant ou à un allèle récessif.
Dans le cas contraire ce n’est pas exigé. De la question concernant l’interprétation chromosomique obligatoire dans le cas de l’indépendance des caractères : cela dépend de ce que l’on exige de l’élève. Si cela est formulé sous forme d’item. Dans le cas contraire ce n’est pas exigé.
Suite On dira caractère couleur et phénotype rouge, vert, … NB : dire qu’un caractère est dominant est donc incorrect
Les expériences peuvent être diverses. Des différentes démarches dans l’interprétation des données de génétique. Les expériences peuvent être diverses.
Du manque d’harmonisation dans l’écriture des conventions génétiques : gamètes, génotypes, échiquier de croisement : chaque locus est représenté par une lettre majuscule . Pour un couple d’allèles, l’allèle dominant sera représenté par le même lettre majuscule et l’allèle récessif par la même lettre minuscule. On numérote les allèles dans le cas de la polyallélie. Par exemple pour le locus A qui aurait K allèles, les allèles seront A1 ,A2 A3 …….Ak En cas de codominance, on note tout en majuscule avec des indices, mais dans le cas de la polyallélie, les lettres doivent être en minuscule si les allèles sont récessifs par rapport aux autres.
Annotation sur les chromosomes Par consensus, on retient de noter la représentation des génotypes avec deux barres et de représenter les allèles avec une barre. Pour les chromosomes sexuels, on retient confère texte de base
De la carte factorielle : l’atelier a convenu de la noter avec deux barres, compte tenu du fait qu’on a adopté de noter les génotypes avec deux barres.
Des difficultés d’harmonisation des symboles dans l’écriture et dans la représentation des pedigrees l’atelier a retenu de : - noter les générations en chiffres romains et les individus en chiffres arabes de 1 à n. - recenser l’ensemble des symboles et conventions et porter à la connaissance de tous les enseignants.
Cela n’est pas suffisant, il faut rechercher d’autres indices. Des difficultés de formulation des hypothèses dans la détermination du mode de transmission des caractères dans la génétique humaine (Dominance et récessivité, localisation chromosomique du gène). Par exemple, le fait qu’une tare ne saute pas de génération est-elle suffisante pour affirmer que le caractère est dominant ? Cela n’est pas suffisant, il faut rechercher d’autres indices.
De la place de la mutation par inversion dans les types de mutation. Elle est une double substitution, à renvoyer dans les mutations chromosomiques
De la question des évaluations en génétique formulées comme : analyser, déduire, interpréter L’atelier a retenu qu’il faut insister sur la clarté des consignes, des items lors de la formation des apprenants. Le mieux serait donc d’éclater les questions en de petites questions précises et explicites
De la notion de dominance mettre au contraire ’’relation entre les allèles’’.
Du choix des symboles des allèles Ne pas tenir rigueur de la présentation ( = , : , →). Tenir rigueur dans le raisonnement et la notation des symboles lors des enseignements en classes. - Ne pas omettre de préciser le type de gamètes (mâle ou femelle) au niveau de l’échiquier de croisement. Noter également les gamètes avec les fréquences(x/1) dans l’échiquier.
De la déduction des conclusions - Pour la déduction, il est plus logique dans le cas de la résolution des exercices de génétique de retenir : ’’les résultats expérimentaux sont conformes aux résultats théoriques’’. Si non que l’inverse est également possible
Les difficultés pédagogiques essentielles : - la diversité de conception des enseignants sur le nombre et la formulation des lois de Mendel Comment faire apparaître les notions et les définitions des concepts? Quelle sont les bonnes formulations des lois de Mendel Quelle est la démarche de résolution des exercices sur le pedigree?
les participants ont pu s’accorder sur le fait que pour les notions et les définitions des concepts, le Professeur, à partir d’énoncés d’exercices devra faire apparaître progressivement les différentes notions. il a été demandé à l’inspection de SVT de trouver les bonnes formulations des lois de Mendel et de la démarche de résolution des exercices sur le pedigree.
MERCI DE VOTRE ATTENTION