Evolution du DMI2 : Le DMI3 Murielle Mary-Krause INSERM U720
La base de données hospitalière française sur l’infection à VIH Ministère de la Santé (DHOS ) ATIH (depuis 2003) Inserm U 720 Données Médico-Économiques Données Épidémiologiques 62 Hôpitaux (France métropolitaine et DOM) 29 CISIH 2 fois par an Transmission anonyme et cryptée Sérologie positive VIH-1 ou VIH-2 Signature d’un consentement libre et éclairé Collecte de données standardisées Consultations Hospitalisations Logiciel DMI2
Particularités de la base de données Sa taille (N > 108 000), > 44 000 pts suivis par an Données cliniques, biologiques et thérapeutiques longitudinales Suivi long (moyenne de suivi= 61 mois) Possibilité de recueil de pathologie non VIH
Pourquoi une évolution ? DMI2 mis en place en 1992 conception ancienne difficilement maintenable souffre d’un manque d’ergonomie Non adapté à l’informatique de 2006 S’inscrit dans le cadre d’une restructuration de la coordination de la lutte contre l’infection par le VIH COREVIH ( décret n° 2005-1421 du 15 novembre 2005)
Comment une évolution ? GEC, composé de cliniciens et de Tecs Conseil scientifique du GEC, composé de cliniciens Club utilisateur DMI2 TRT5 Groupe de travail « Exploitation », composé de TECs Comité de pilotage DMI2 (DHOS, ATIH, INSERM U720, TECs, cliniciens)
Que fera le DMI3 ? Reprendra l’ensemble des fonctionnalités du DMI2 Reprendra l’ensemble des données du DMI2 Profitera des nouvelles technologies pour offrir des caractéristiques de robustesse, d’ergonomie, de sécurisation et de facilité d’administration et de maintenance
Quel développement ? Application client/serveur et multiutilisateurs fonctionnera indifféremment en monoposte et en multipostes dans un réseau local TCP/IP systèmes MS-Windows 2000/XP (et +)
Quel logiciel ? gestionnaire de base de données relationnelle, supportant le langage SQL standard ANSI Le DMI3 devra avoir un coût de possession réduit en termes de maintenance et être bâti sur des logiciels ou des technologies dont l’utilisation ne nécessite pas le paiement d’une licence, tels que les logiciels "libre de droit" ou "open-source".
Quel principe ? Evénements cliniques, biologie, traitements non rattachés aux recours Changement minimal du contenu Utilisation d’une base de médicaments Reprise de l’existant, y compris variables locales en l’état Signature du consentement écrit conservé
Elimination de variables Nombre de consultations le semestre précédent Index de Karnofsky Actes en X
Nouvelles variables du dossier patient Nom, prénom et date de naissance corrigés Numéro d’identification (non extrait) Variables nationalité, pays de naissance (non extrait) Sous-types VIH1 Tabac : Consommation cumulée (nb paquets année)
Nouvelles variables du suivi Augmentation du nombre de variables locales (15) et biologiques locales (10) Protocole (nom, date d’inclusion, date de fin de suivi) Valeurs normales des ALAT et ASAT Date de début du traitement ARV Notion de traitement utilisé en booster VHC : guérison Autre test que la biopsie hépatique (nom) Module hépatite B
Module hépatite B Groupe de transmission Sérologie : Ag HBs, Ac HBs, Ac HBc, Ag HBe, Ac HBe, Ag et Ac Delta (si Ag HBs >0) ADN VHB (valeur, seuil, technique) Examen hépatique avec les scores
Exploitation Mise à jour des sous-populations Revenir à une population précédente Reprise des anciens états utiles mis à jour Élimination du module file active, analyse temporelle, suivi de charge virale, valorisation, fréquence des actes MAJ module fréquence (diagnostics, médicaments), association d’antirétroviraux Fiches bilan Elaboration de nouveaux modules Analyse par tranche de charge virale Tri croisé selon critères Rapport d’activité Contrôle de qualité