LES MINORITÉS A LA TELEVISION (ET EN POLITIQUE) EN IMAGES PRISON BREAK LA CRIM' F.B.I PORTES DISPARUS OPRAH WINFREY CLAIRE CHAZAL AVOCATS ET ASSOCIES MICHELE ALLIOT-MARIE LA LOI DE LOS ANGELES UNE FEMME D'HONNEUR Condoleezza Rice
http://www. africultures. com/index. asp http://www.africultures.com/index.asp?menu=revue_affiche_article&no=3448 Fatou la Malienne : Selon Félicité Wouassi, actrice africaine d’origine camerounaise, révélée au grand public par le film Black Micmac de Thomas Gilou (1986) : « Ce n’est pas facile pour les acteurs blacks de travailler en France. […] C’est vrai que j’en ai assez des rôles de boniches, de putes et d’infirmières que l’on me proposait inlassablement. […] Etre Noir ne peut suffire à la définition d’un personnage. » S’il est bien vrai qu’en France, les acteurs noirs sont souvent cantonnés à des rôles subalternes, quand il s’agit des films sur l’immigration en provenance des pays africains, c’est sur eux que sont forcément braqués les projecteurs. Dans la mesure où ils restent relativement rares, de tels films créent nécessairement l’événement, comme cela a été le cas pour Fatou la Malienne (Daniel Vigne, 2001) qui, diffusé à une heure de grande écoute sur une chaîne hertzienne, a eu près de huit millions de téléspectateurs (soit plus que le jeu télévisé Combien ça coûte?, pourtant extrêmement populaire). Il nous a donc semblé intéressant de nous pencher sur ce téléfilm qui apporte, une fois n’est pas coutume, un éclairage original sur la réalité quotidienne d’une jeune Française d’origine malienne, tiraillée entre les traditions transmises par sa famille et la modernité à l’occidentale dans laquelle elle a toujours vécu.
"Survivor" race contre race, diversité ou division ? LE MONDE | 15.09.06 | 14h48 • Mis à jour le 15.09.06 | 14h48 LOS ANGELES CORRESPONDANCE L'annonce que la treizième saison du reality-show "Survivor", qui a débuté sur CBS jeudi 14 septembre, opposait quatre "tribus" de Blancs, de Noirs, d'Asiatiques et de Latinos déclenche une polémique aux Etats-Unis. Mark Burnett, le créateur de cette "expérimentation sociale", où vingt candidats concourent pour survivre, à la dure, dans les îles Cook du Pacifique sud, s'en défend : ""Survivor" ne sera pas raciste, puisque ce sont des Noirs qui bouteront des Noirs hors de l'île, et des Asiatiques qui expulseront des Asiatiques..." De son côté, le présentateur de "Survivor", Jeff Probst, a déclaré au journal du matin de CBS que ce format risqué est une réponse à ceux qui reprochent au reality-show de manquer de diversité ethnique. "En fait, 80 % des candidats qui se présentent sont blancs, explique-t-il, car la télévision en général est blanche." Mais ses détracteurs ne voient pas dans le nouveau "Survivor" un remède au manque de diversité des précédents et dénoncent une formule susceptible d'exacerber les tensions raciales, dans le seul but de gagner des points à l'Audimat. Créé en mai 2000, "Survivor" a connu un succès immense, dépassant les 20 millions de téléspectateurs, mais l'audience de la dernière saison a chuté à moins de 17 millions. "Il faut vraiment être en mal d'audience", s'est exclamé John Liu, conseiller municipal de la ville de New York, qui demande à CBS de reconsidérer ses plans. "Est-ce que les producteurs n'ont pas la moindre idée du problème qu'ils abordent, ou sont-ils cyniques au point de ne voir que l'audience et le buzz ?", s'interroge Lisa Navarrete, porte-parole du Conseil national latino La Raza. "Jusqu'où va-t-on aller ?", demande une téléspectatrice scandalisée, dans un e-mail à la chaîne CNN. "Des équipes d'Arabes contre des Juifs ?..." Un des candidats au million de dollars, Jonathan, 44 ans, exprime même ses appréhensions sur la formule, dans la vidéo de promotion diffusée sur le site Web de CBS : "L'idée est culottée, mais potentiellement... dangereuse !", dit l'acteur, marié et père de deux enfants, tandis qu'Adam, un blond aux yeux bleus, affirme : "On n'est pas là pour gagner pour la race blanche, ce n'est pas notre mentalité." "Ma communauté de Philippins va être fière", reconnaît Jenny, qui défend les couleurs des Asiatiques et pronostique que les téléspectateurs vont réagir en fonction de leur appartenance raciale. "CBS reconnaît pleinement la nature controversée de ce format, mais fait totalement confiance aux producteurs et à leur sens de la responsabilité", affirme la chaîne, qui demande à ses critiques de regarder avant de juger. Et grâce à la publicité générée par la controverse, les téléspectateurs devraient dépasser la vingtaine de millions, au moment même où un autre incident à caractère raciste occupe les médias. Claudine Mulard Article paru dans l'édition du 16.09.06