Les politiques de soutien à la filière rizicole au Sénégal Analyse de la cohérence des politiques de soutien dans une perspective de développement du secteur pour la sécurité alimentaire Ousmane Ly, Producteur dans la Vallée au fleuve du Sénégal Sécretaire du Programme d’appui aux initiatives du Nord
Plan de l’exposé Contexte Points forts et points faibles des politiques en cours au Sénégal Conclusions Recommandations
Contexte La consommation du riz représente 34% du volume des céréales consommés au Sénégal 54 % du riz est consommé au milieu urbain et 24% au milieu rurale Demande Intérieure = 500 000 tonnes/an Production National Maxi = 200 000 tonnes/an Dans le marché national, le riz local est entre 7 et 13% tandis que le riz importé se situe entre 87 à 93% L’importations du riz causent une perde des devises de plus de 100 milliard Sénégal dispose d’une forte potentialité (terres, eaux, climat favorable, hommes)
Points forts des politiques en cours Volonté politique pour la sécurité alimentaire et le développement durable du secteur agricole 2003/2006, subvention des engrais 2004,définition d’un cadre de référence pour l’élaboration de politique agricole (loi d’orientation agro-sylvo-pastorale) 2005, préparation de la Reforme foncière (loi sur le domaine national) 2005/2010, programme de relance de la riziculture pour l’auto suffisance alimentaire
Points faibles des politiques en cours Appauvrissement de petits exploitants au profit de grands exploitants causé par la libéralisation du secteur Retard dans l’application des décisions politiques (Adoption de la LOASP par l’assemblée mais retard de Décret d’application) Contraintes sur les subventions des engrais sans les autres facteurs (semences, équipements…) posent des problèmes à la filière
Manque de concertation et d’implication des OP dans certains questions stratégiques (reforme foncier, relance rizicole) Manque de ligne de crédit des équipements (accès difficile pour les petits exploitants) Circuit de commercialisation peu organisé
Recommandations Renforcement du financement de la filière (forte implication des institutions de micro-finance dans la célérité et proximité du traitement des dossiers) Exonération des pièces de rechange des équipements de l’entretien et de réparation Renforcement des capacités techniques et institutionnelles des OP Renforcement de partenariat entre l’Etat et les OP (surtout recherche/vulgarisation/OP) Amélioration des circuits commerciaux Forte implication des OP dans l’élaboration des politiques agricoles et commerciales au niveau régionale et sous-régionale
Pour développer la riziculture au Sénégal il est nécessaire: Conclusions Pour développer la riziculture au Sénégal il est nécessaire: Développer un système de production basé sur les exploitations modernisés et un secteur privé confiant Élargir les mesures de soutien par les subventions des autres intrants Protéger la production locale (rehausse du TEC)