ORGANISATION FONCTIONNELLE DU CERVEAU
INTRODUCTION Le cerveau doit d’abord ses fonctions à son organisation anatomique. Elle se construit pendant la première période de la vie. Les connexions entre neurones s’établissent d’après des lois qui combinent le hasard à un déterminisme étroit. La répartition des neurones présentant des connexions communes en noyaux, en couches, en aires est une indication de l’existence d’un plan qui se reproduit dans chaque cerveau de la même espèce. Réseau relativement fixe mais les connexions restent labiles, pouvant accroître ou diminuer selon le degré d’exercice d’une fonction.
INTRODUCTION Cette labilité ou plasticité, permet la constitution de réseaux connectant entre eux plusieurs ensembles de neurones le temps de la réalisation d’une opération complexe (trouver un mot, penser une action...). Ces réseaux devenus visibles grâce aux méthodes de l’anatomie fonctionnelle qui permet de réaliser des images du cerveau en fonctionnement.
INTRODUCTION L’acquisition de nouvelles capacités reposerait sur la plasticité de connexions entre neurones. Le développement de nouvelles connexions pourrait peut-être expliquer aussi la récupération d’un déficit à la suite d’une lésion pathologique. Le cerveau doit aussi ses fonctions à l’existence des multiples relations qui l’unissent au reste du corps. Le corps par ses organes sensoriels disposés sur toute sa surface (dans la peau, la rétine, la cochlée, etc.) et par les terminaisons sensibles situées dans les viscères, envoie au cerveau des informations sur l’état du monde extérieur et intérieur.
INTRODUCTION En retour, le cerveau contrôle l’ensemble des organes, non seulement par les fibres nerveuses qui le connectent aux muscles et à l’appareil végétatif, mais également par l’intermédiaire de signaux chimiques (des hormones) qu’il envoie vers les récepteurs placés dans les organes. C’est ainsi que des influences venues du reste du corps peuvent modifier l’état cérébral et créer des émotions, ou que, à l’inverse, le cerveau contribue à modifier l’état du corps pour le préparer à l’effort ou pour déclencher des réactions de stress. »
RAPPEL D’ANATOMIE
1. Sillon central (Scissure de Rolando) 2 1. Sillon central (Scissure de Rolando) 2. Sillon pré-central (pré-rolandique) 3. Sillon post-central (post-rolandique ou inter-pariétal) 4. Sillon frontal supérieur 5. Sillon frontal inférieur 6. Sillon intra-pariétal 7. Sillon pariéto-occipital (perpendiculaire externe) 8. Sillon latéral (Scissure de Sylvius) 9. Sillon temporal supérieur 10. Sillon temporal inférieur 11. Gyrus orbitaire 12. Opercule rolandique 13. Opercule pariétal 14. Gyrus supra-marginal 15. Gyrus angulaire (Pli courbe) 16. Pole frontal 17. Pole temporal 18. Pole occipital
LOBE FRONTAL F1 : Gyrus Frontal Superieur F1A : Gyrus Frontal Superieur Anterieur F1P : Gyrus Frontal Superieur Posterieur F2 : Gyrus Frontal Moyen F2A : Gyrus Frontal Moyen Anterieur F2P : Gyrus Frontal Moyen Posterieur F3 : Gyrus Frontal inferieur F3A : Gyrus Frontal inferieur Anterieur F3M : Gyrus Frontal inferieur Moyen F3P : Gyrus Frontal inferieur Posterieur GA : Gyrus Angulaire GSM : Gyrus Supra Marginal OPR : Opercule Rolandique
LOBE PARIETAL P1 : Gyrus Parietal Superieur P1A : Gyrus Parietal Superieur Anterieur P1P : Gyrus Parietal Superieur Posterieur PCS : Gyrus Pre Central Superieur PCM : Gyrus Pre Central MoyenPCI : Gyrus Pre Central Inferieur POCS : Gyrus Post Central Superieur POM : Gyrus Post Central Moyen POI : Gyrus Post Central Inferieur
LOBE TEMPORAL T1 : Gyrus Temporal Superieur T1A : Gyrus Temporal Superieur Anterieur T1M : Gyrus Temporal Superieur Moyen T1P : Gyrus Temporal Superieur Posterieur T2 : Gyrus Temporal Moyen T2A : Gyrus Temporal Moyen AnterieurT2P : Gyrus Temporal Moyen PosterieurT3 : Gyrus Temporal InferieurT3A : Gyrus Temporal Inferieur Anterieur T3P : Gyrus Temporal Inferieur Posterieur
LOBE OCCIPITAL O1 : Gyrus Occipital Superieur O2 : Gyrus Occipital MoyenO3 : Gyrus Occipital Inferieur
1. Sillon central (Scissure de Rolando) 2. Sillon du cingulum 3 1. Sillon central (Scissure de Rolando) 2. Sillon du cingulum 3. Sillon pariéto-occipital (Scissure perpendiculaire interne) 4. Sillon Calcarin (Scissure Calcarine) 5. Sillon du cingulum (Scissure calloso-marginale) 6. Sillon du corps calleux 7. Gyrus frontal supérieur (1e circonvolution frontale) 8. Pré-cunéus (Lobule quadrilatère appartient ou lobule pariétal supérieur) 9. Lobule para-central 10. Uncus 11. Gyrus para-hippocampal 12. Gyrus occipito-temporal médial 13. Gyrus du cingulum (circonvolution du corps calleux) 14. Genou du corps calleux 15. Tronc du corps calleux 16. Bourrelet du corps calleux 17. Septum pellucidum - Ventricules latéraux 18. Commissure blanche antérieure 19. Pole frontal 20. Pole temporal 21. Pole occipital 22. Cunéus ou Gyrus triangulaire
Néocortex - face ventrale (inférieure) 1. Sillons orbitaires (Sillon cruciforme) 2. Sillon occipito-temporal 3. Sillon collatéral 4. Lobe orbitaire 5. Uncus 6. Gyrus para-hippocampal 7. Gyrus rectus et en dedans Sillon olfactif 8. Bulbe olfactif 9. Chiasma optique 10. Tige pituitaire 11. Corps ou Tubercules mamillaires 12. Pédoncule cérébral 13. Aqueduc de Sylvius 14. Fissure longitudinale de cerveau (faux du cerveau) 15. Pole frontal 16. Pole temporal 17. Pole occipital Lobe temporal : T3 - Gyrus temporal inférieur (3e circonvolution temporale) T4 - Gyrus temporo-occipital latéral (4e circonvolution temporale) T5 - Gyrus temporo-occipital médial (5e circonvolution temporale) Uncus + Gyrus parahippocampal Lobe frontal : 18. Segment orbitaire du gyrus frontal supérieur 19. Segment orbitaire du gyrus frontal moyen 20. Segment orbitaire du gyrus frontal inférieur Lobe occipital : O3 - 3e circonvolution occipitale O4 - 4e circonvolution occipitale O5 - 5e circonvolution occipitale
Coupe axiale ou horizontale 1. Pole frontal 2. Fissure longitudinale du cerveau (Faux du cerveau) 3. Lobe frontal 4. Radiations du corps calleux (Genou du corps calleux) 5. Cornes frontales des ventricules latéraux 6. Colonne du Fornix (Trigone) 7. Tête du noyau caudé 8. Noyau lenticulaire 8'. médial (interne) : gobulus pallidus (pallidum) 8''. latéral (externe) : putamen 9. Claustrum ou Avant-mur 10. Capsule interne 10'. ventral (antérieur) : bras antérieur 10''. genou : faisceau géniculé 10'''. dorsal (postérieur) : bras postérieur 11. Thalamus 12. Capsule extrême 13. Capsule externe 14. Insula 15. Sillon latéral ou Scissure de sylvius 16. IIIe ventricule 17. Pilier postérieur du Fornix (trigone) 18. Queue du noyau caudé 19. Cornes occipitales des ventricules latéraux 20. Bourrelet du corps calleux (splénium) 21. Pole occipital 22. Septum pellucidum .
Coupe coronale ou frontale 1. Fissure longitudinale du cerveau (Faux du cerveau) 2. Radiations du corps calleux 3. Corps du noyau caudé 4. Corps du Fornix (Trigone) 5. Ventricules latéraux 6. Capsule interne 7. Capsule externe 8. Capsule extrême 9. Thalamus 10. Noyau lenticulaire 10'. médial (interne) : globus pallidus (pallidum) 10''. latéral (externe) : putamen 11. Claustrum ou Avant-mur 12. IIIe ventricule 13. Insula 14. Sillon latéral ou Scissure de sylvius 15. Queue du noyau caudé 16. Bandelettes optiques 17. Cornes temporales des ventricules latéraux 18. Septum pellucidum 19. Foramen inter-ventriculaire (Fente de Bichat)
Le néocortex cérébral Le néocortex cérébral, sur le plan histologique, est formé de 6 couches. On distingue de la plus superficielle à la plus profonde: I - moléculaire: contient essentiellement des fibres (axones et dendrites). II - granulaire externe: neurones granulaires (couche réceptrice). III - pyramidale externe : cellules pyramidales (couche effectrice). IV - granulaire interne (couche réceptrice). V - pyramidale interne (couche effectrice). VI - polymorphe. Classification selon la fonction du cortex : Dans le cortex récepteur: prédominance couches II et IV. Dans le cortex moteur: prédominance des couches III et V.
AIRES DE BRODMANN
AIRES DE BRODMANN
NEURONES ET SYNAPSES ASTROCYTES ???
NEURONES On est doté de 100 milliards de neurones à la naissance En moyenne, un neurone établit des synapses avec 10000 autres neurones!! Puisqu’on dénombre 100 milliards de neurones dans le cerveau, on y trouve 100 milliards de fois 10000 synapses on en perd à peu près 10 à 50000 par jour Les connexions entre neurones se font à l’aide des dendrites, au niveau de la synapse. //ment au processus de mort neuronale, il y un autre processus qui semble se développer, à savoir ce qu’on appelle la croissance et l’allongement des dendrites. Tout se passe comme si finalement la perte de neurones, au moins dans un premier temps jusqu’à un âge relativement avancé, 60-70 ans était compensée par le fait que les neurones restants développent en fait de nouvelles connexions. Leurs axones s’allongent et ils peuvent développer de nouvelles connexions. ………..
NEURONES Les hommes et les femmes ne fonctionnent pas de la même manière et probablement que leur organisation cérébrale ne répond pas exactement, n’est pas identique. En particulier semble-t-il, c’est la participation des deux hémisphères cérébraux qui semblent différer entre hommes et femmes. Probablement les hommes sont plus latéralisés. Il y a plus de fonctions assurées par un hémisphère et pas par l’autre. Alors que chez les femmes, c’est semble-t-il mieux distribué entre les deux hémisphères. »
ORGANISATION FONCTIONNELLE DU CERVEAU Ancien concept : 1 structure = 1 fonction Concept connexionniste = La fonction résulte de l’interaction de régions multiples associées entre elles « en réseau »
ORGANISATION FONCTIONNELLE DU CERVEAU CERVEAU COGNITIF = ORGANISATION TRIPARTITE Régions post (rétrorolandiques) qui assurent l’intégration perceptive permettant de créer, recréer et activer des représentations mentales du monde extérieur Régions frontales et GDB permettent d’élaborer, de préparer, de contrôler et de valider les actions volontaires Les structures des régions temporales internes sont le support d’une forme essentielle de mémoire la mémoire épisodique
ORGANISATION FONCTIONNELLE DU CERVEAU Le cerveau cognitif est régulé par : - les syst de vigilance et d’attention non spécifique - le syst de traitement des affects et des émotions = système limbique Les circuits du langage qui se superposent à l’organisation tripartite du cerveau
ORGANISATION FONCTIONNELLE DU CERVEAU Le fonctionnement de ce cerveau : L’info perçue par les organes sensoriels doit être intégrée càd atteindre un niveau de représentation mentale pertinent.
ORGANISATION FONCTIONNELLE DU CERVEAU Alors, elle peut être transmise : - au système de l’action (ou exécutif) si elle a pour conséquence l’élaboration et l’exécution d’une action immédiate ou différée de qq sec ou - au système de stockage à long terme, permettant de maintenir cette représentation sous la forme d’un souvenir durable, ultérieurement réactivable
ORGANISATION FONCTIONNELLE DU CERVEAU A tout moment , 2 autres systèmes régulateurs peuvent intervenir : Le système de traitement des émotions « colorant » affectivement l’info perçue ou le comportement à venir ou en cours Le système de la vigilance et de l’éveil régulant le niveau de conscience et d’attention non spécifique
ORGANISATION FONCTIONNELLE DU CERVEAU Les 2 systèmes fonctionnent en cohérence : - il existe une hiérarchie de traitement, - de relations réciproques soumises à des interconnexions logiques, des zones de convergence et - d’une synchronisation temporelle adaptée.
INTEGRATION PERCEPTIVE Les ≠ syst perceptifs de trt organisés sur un mode id permettent de : 1.Détecter 2.Décoder 3.Intégrer les objets de l’environnement sous la f. de représentations mentales ayant une pertinence cognitive ou affective
INTEGRATION PERCEPTIVE L’info perçue par l’organe sensoriel puis acheminée par les voies N.P vers le S.N.C. où elle est transmise au cortex sensoriel Ire controlat via 1 ou + relais sous- corticaux (en particulier par les Nx thal.)
INTEGRATION PERCEPTIVE Détectée par les cortex sensoriels Ires, l’info prend un sens et une valeur pour le comportement à venir au sein des régions néocortic rétrorolandiques (cortex occ-pariét- temp) dans les cortex dits associatifs Au total, ce syst. fonctionnant , de l’organe sensoriel aux cortex associatifs, permet de concevoir une représentation interne de l’environnement, pouvant être comparée aux connaissances préétablies.
INTEGRATION PERCEPTIVE Exemple: LE SYSTÈME VISUEL L’info dirigée du cortex I visuel vers le cortex adjacent occipit, associatifs dits unimodaux (ne traitent qu’ un attribut de l’info perçue). Ds ces cortex associatifs unimodaux, l’info visuelle est fractionnée en de xples attributs elts (f., couleur, mouvement, position dans l’espace) traités chacun par une région diff.
INTEGRATION PERCEPTIVE Au delà, dans les cortex associatifs hétéromodaux, aux jonctions occip-temp et occip-pariét, les diff attributs d’une info peuvent être rassemblés ou associés à de nouveaux attributs.
INTEGRATION PERCEPTIVE Pour l’info visuelle, 2 grandes voies de traitement : - une voie occip-temp ventrale - une voie visuelle, occip-pariét dorsale
INTEGRATION PERCEPTIVE La voie occip-temp ventrale : . Cortex occip vers temp ventrolat en / privilégiée avec la rétine centrale, permettant une discrimination fine des attributs des objets représentés en vision centrale (voie du what).
INTEGRATION PERCEPTIVE . Les régions les + post de cette voie traitent les paramètres discriminatifs les + elts ( couleur, texture, forme). Une lésion de ces régions produit un trouble elt de la discrimination et de la reconnaissance visuelle (agnosie aperceptive)
INTEGRATION PERCEPTIVE Les régions < temp ant : - zones de convergence d’influx de régions traitants d’attributs ≠ dans une même modalité et aussi de régions associatives de modalités sensorielles ≠ , - permettent d’établir une discrimination complète de l’objet perçu. - Une lésion ant produira une agnosie + complexe (agnosie associative = préservation des trt des formes elt/ incapacité à les utiliser pour assurer la reconnaissance des objets et des dessins; est capable de recopier ou de décrire le dessin qu’il ne peut reconnaître) et - pour les régions les + ant, une perte + globale des connaissances (démence sémantique)
INTEGRATION PERCEPTIVE La 2ième voie visuelle, occip-pariét dorsale (dite du where) : - détection spatiale des stim - préparation motrice sous contrôle visuel. Prolongement de la rétine périphérique : . permet de : détecter une cible périph préparer le déplacement oculaire . plaçant cette cible en vision centrale pour l’identifier
INTEGRATION PERCEPTIVE Permet de préparer un déplacement dans l’espace d’autres parties du corps (tronc , tête, membres) si une interaction avec l’objet détecté est plausible une lésion unilat de cette voie = un trouble attentionnel portant sur l’1/2 espace visuel controlat ( négligence spatiale) et des difficultés de préparation des gestes sous guidage visuel.
INTEGRATION PERCEPTIVE Ces deux systèmes visuels , discriminatifs (what) et visuo-moteur (where), ne sont que partiellement ségrégés : Ils sont interconnectés et interagissent à toutes les étapes (précoces et tardives) de traitement de l’information visuelle
LE SYSTÈME DE L’ACTION LE SYSTÈME DE L’ACTION repose sur le cortex frontal pour son élaboration volontaire les ganglions de la base pour son contrôle Le cortex préfrontal, partie ant du lobe frontal, permet l’élaboration de l’action et son adéquation avec les attentes de l’individu et de son environnement
LE SYSTÈME DE L’ACTION fonctionnelles : Le cortex préfrontal est subdivisé en 3 sous- régions fonctionnelles : - la région dorsolat : +++ fonctions exécutives cad les processus mentaux nécessaires pour élaborer l’action volontaire. . elles englobent : la planification, stratégies pour récupérer et manipuler les représentations mentales, la conceptualisation des règles, l’organisation temporelle de l’action, l’inhibition des comportements Ifs ou réactifs à l’environnement
LE SYSTÈME DE L’ACTION Le cortex pré-frontal dorsolat peut réaliser ces fonctions pour au – 3 raisons : - ses N. pvt maintenir la trace de l’info perçue, préparer l’action à venir, inhiber les comportements inadaptés, coder l’ordre d’1 stim dans une séquence temp - l’activité des N. est flexible: elle peut varier selon le contexte, faisant de cette région une structure d’adaptation aux changements environnementaux
LE SYSTÈME DE L’ACTION - il s’agit d’une région à l’interface entre : . les systèmes d’intégration perceptive (les cortex associatifs rétro-roland) et . les systèmes de contrôle et d’exécution de l’action (cortex moteur et pré-moteur, N. moteur du tronc cérébral). - de +, le cortex préfr dorsolat exerce un rétrocontrôle sur les régions rétro-roland permettant de filtrer précocement les info qui seront utiles au comportement.
LE SYSTÈME DE L’ACTION Une lésion donnerait un syndrome dyssexécutif : . tr.planification, . du raisonnement, . de la conceptualisation, . du classement chronologique, . du rappel spontané d’une info mémorisée.
LE SYSTÈME DE L’ACTION - Le cortex préfrontal orbito-ventral . il représente le prolongement frontal du système de traitement de l’affect , de l’émotion et de la motivation (système limbique) . travaux récents : cette région est essentielle pour l’attribution d’une valeur affective et contextuelle au comportement en cours ou à venir.
LE SYSTÈME DE L’ACTION - Il se situe à l’interface entre : . le syst limb , . les str de régulation homéopathiques (htm) . les struct préfrontal de l’élaboration de l’action (cortex pré-frontal dorsolat) et de l’initiation comportementale (cortex pré-frontal médian).
LE SYSTÈME DE L’ACTION - Sa lésion . découplage entre le syst affectif (intact) et le syst d’élaboration du plan d’action (intact) , se manifestent cliniquement par incapacité à évaluer la portée de ses propres actions, un émoussement affectif et par des conduites asociales et désinhibition (sociopathie acquise)
LE SYSTÈME DE L’ACTION Le cortex préfrontal interne ou médian - essentiel pour enclencher tout comportement autogénéré. - il se trouve dans le prolongement ant de l’AMS (partie interne du cortex prémoteur) - chez l’homme, la lésion bilat un mutisme akinétique qui correspondrait à une atteinte complète des mécanismes d’initiation comportementale
LE SYSTÈME DE L’ACTION La mise en jeu de ces 3 systèmes est harmonieuse, toutes les régions sont interconnectées. Le système d’élaboration de l’action volontaire et de l’adaptation aux situations inédites ou complexes peut se voir comme un système tampon entre la perception et l’action, permettant de se soustraire aux comportements réactifs et de mettre en route un programme endogène, influencé par de multiples facteurs décisionnels.
LE SYSTÈME DE L’ACTION Le cortex préfrontal est de +, connecté aux NGC , en partic le striatum pouvant définir un axe fonctionnel fronto-strié d’élaboration et du contrôle de l’action. Cet ensemble fonctionnel est organisé en plusieurs boucles FR-STR- PAL-THAL-FR. relativement ségrégées. Les lésions des diff structures des NGC rendent compte de syndrome frontal par désafférentation du cortex pré-fr.
LE SYSTÈME DE L’ACTION En conséquence la path sous-cortic altérant le fonctionnement des NGC (MH PSP AVC) ou des fibres connectant le cortex pré-frontal aux NGC (les affections de la SB ) = un syndrome frontal dit sous-cortico-frontal ou démence sous-corticale.
STOCKAGE à long terme STOCKAGE à long terme (mémoire épisodique) - Il existe plusieurs systèmes de mémoire. Un des + efficaces : mémoire épisodique+++. - Cette f. de mémoire permet de stocker l’info avec son contexte d’acquisition, l’ ens constituant l’épisode partic s’intégrant lui-même dans 1 flux d’épisodes liés les 1 aux autres.
STOCKAGE à long terme L’enregistrement durable d’1 épisode nécessite un réseau dt le nœud central est situé dans les régions temp int (formations hyppocampiques et cortex adjacents) Leur destruction = incapacité à former un souvenir durable à partir d’ 1 épisode vécu : amnésie antérograde observé lors des nécroses temp int (E.H) ou f. début de MA.
STOCKAGE à long terme Des tr. mémoire épisodique peuvent se voir lorsque d’autres nœuds de ce réseau sont touchés : lors de lésions du circuit hyppoc-mamm-thal de Papez ( Syndr. De Korsakoff) connectant en boucle les régions temp int au cortex préfr. Le cortex préfr comme structure exécutive participe à la mémoire épisodique, surtout pour mettre en marche les stratégies d’encodage et de récupération de l’info et pour étiqueter , temporellement l’info à mémoriser.
SYSTEMES REGULATEURS SYSTEMES REGULATEURS
LE RÉSEAU DU LANGAGE superposées aux syst décrits + haut. LE RÉSEAU DU LANGAGE (particularité de l’homme). - le langage met en jeu des régions superposées aux syst décrits + haut. . Le syst d’intégration perceptive: pour décoder et donner du sens aux messages linguistiques perçus . Le syst de l’action : pour produire volontairement un langage efficient
LE RÉSEAU DU LANGAGE . LE SYST INTÉGRATEUR : fait intervenir 1. les cortex sensoriels Ires ( visuel pour la lecture et auditif pour le langage parlé) 2. Des cortex associatifs uni et hétéromod pariet- temp gauches pour le décodage et l’attribution d’1 sens linguistique tel que l’aire de Wernicke.
LE RÉSEAU DU LANGAGE . LE SYST DE L’ACTION implique * les régions frontales gauches avec des nœuds spécifiques au langage (aire de Broca) * d’autres non spécif au langage mais nécessaires à l’action (cortex préfr lat + AMS + l’opercule roland) Le lobe pariétal inférieur = G.A + GSM
LE RÉSEAU DU LANGAGE * Connexions entre syst de perception et syst de l’action : faisceau arqué qui relie l’ aire de Wernicke à l’aire de Broca L’atteinte du pôle perceptif ( A de W) = tr du décodage du langage L’atteinte du pôle expressif (A de B) = tr. du programme linguistique
LE RÉSEAU DU LANGAGE *Des aphasies pouvant apparaître par dysconnexion entre le syst de langage et les autres régions cérébrales = A. transcorticale motrice IIre à la déconnexion des aires du langage des régions d’initiation de l’action. Les circuits du langage ne se substituent pas aux réseaux de la perception et de l’action mais s’y intègrent
NEUROANATOMIE FONCTIONNELLE
LE LANGAGE Gyrus angulaire Gyrus supramarginal Aire de Broca Gyrus Temporal sup. Wernicke Gyrus Temporal inf. Planum temporale
LA MEMOIRE
LES PRAXIES
MODELES NEUROPSYCHOLOGIQUES Le concept de Heilman LE RÉSEAU DU LANGAGE . - le langage met en jeu : . Le syst d’intégration perceptive: pour décoder et donner du sens aux messages linguistiques perçus . Le syst de l’action : pour produire volontairement un langage efficient Apraxie de réception = incapacité du patient à reconnaître des gestes en plus des tr.praxiques dans les pantomimes Apraxie de production = déficit au sein des patterns innervatoires (cortex moteur et prémoteur) qui tr. praxiques dans les actions mimées mais la capacité à reconnaître les gestes est préservée.
Négligence spatiale unilatérale
NOUVELLES TECHNIQUES D’IMAGERIE ...la mise au point au cours des années 1990 de techniques d’imagerie numérique tridimensionnelle permettant d’observer de façon externe chez l’homme vivant l’organisation fonctionnelle de son cerveau, constitue une véritable révolution. La tomographie par émission de positons (TEP), l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMF) et la magnéto-encéphalographie(MEG°)sont désormais à même de fournir des cartes spatio-temporelles des événements électriques et métaboliques qui sous-tendent les activités mentales.