Le marché du porc dans l'UE Production, consommation et échanges et Réglementation et logique de fonctionnement Pôle Économie de l'ITP.

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Transcription de la présentation:

Le marché du porc dans l'UE Production, consommation et échanges et Réglementation et logique de fonctionnement Pôle Économie de l'ITP

UE : Production et consommation en milliers de tonnes équivalent carcasse (tec) par an Depuis qu'existe la CEE, devenue ensuite l'Union européenne, la production et la consommation de porc sont très proches l'une de l'autre. Elles étaient quasiment équivalentes jusqu'au début des années 1980. Depuis, la production tend à se développer plus vite que la consommation, mais en reste assez voisine. La consommation dans l'UE représente actuellement près de 95% de la production communautaire et constitue donc son débouché essentiel

UE : Commerce extérieur en milliers de tonnes équivalent carcasse (tec) par an Au cours des 20 dernières années, les exportations de porc de l'UE (resp. CEE) se sont rapidement développées. Maximales en 1998, 1999 et 2000, elles sont en repli autour de 1,3 millions de tec. - L'UE est compétitive, avec une bonne organisation industrielle et commerciale, - En cas de crise (croissance rapide de sa production), elle a pu soutenir ses exportations, surtout par des restitutions. Les importations se sont plutôt réduites pour tomber autour de 50.000 tec. - les fournisseurs capables d'offrir en quantité et à bon prix, les qualités attendues par les consommateurs et les transformateurs ne sont pas nombreux dans le monde, - le marché européen reste protégé (sauf accords particuliers) par des taxes élevées à l'importation (0,54€/kg de carcasse, pour un prix de 1,3€ en 2002), - pour des raisons d'hygiène, l'UE agrée (choisit) les entreprises d'abattage et de découpe des pays tiers qui peuvent exporter vers elle. La production s'est donc développée plus vite que la consommation, car les marchés extérieurs ont été ouverts progressivement. La fragilité de l'équilibre atteint par l'UE vient de l'étroitesse du "marché mondial" (autour de 3% de la production totale) et des risques de changement de règles (réduction ou suppression des subventions à l'export et des taxes à l'importation). Les premiers clients de l'UE sont le Japon et la Russie. Les exportations sont principalement faites par le Danemark, 45% du total en 2001.

Bilan d'approvisionnement de l'UE

Exportateurs de l'UE vers pays tiers en milliers de tonnes de produit

Marché du porc dans l'UE européen, libéral et concurrentiel Commerce intra-UE: libre et sans frontières Pas de mécanisme de soutien des prix Fortes fluctuations des cours Producteurs et filières régionales : en concurrence sur un marché fini Concurrence entre viandes également. Le marché du porc est européen : - l'essentiel des débouchés sont dans l'UE (94%) - la quasi-totalité de l'offre vient de l'UE (plus de )99,5% - le porc circule librement entre les pays de l'UE et est largement échangé (les échanges intra équivalent à plus de 25% de la production). - la France importe et exporte le quart de sa production : c'est un carrefour d'échange important dans l'UE. La logique interne de fonctionnement est libérale : le prix subit la loi de l'offre et de la demande, en l'absence d'intervention, de prix garanti ou d'aides directes, comme pour d'autres productions agricoles. Très faible budget de soutien, surtout consacré au soutien à l'export. Il existe des modalité efficaces de protection contre les importations. Concurrence : Les offreurs sont nombreux (producteurs, bassins et filières organisées), A l'achat : multinationales, groupes et entreprises spécialisées de la charcuterie-salaison, ou centrales de la distribution. Pas encore de monopole, mais forte concentration.

Le coût limité du marché du porc

Les importations européennes Protection tarifaire (0,55 Euro) Contingents à droits réduits,… puis double zero

Instruments de régulation Du prix de marché Le stockage privé Les restitutions, quand elles existent Et… Aide alimentaire interne ou externe, rarement Du revenu Assurances et instruments financiers Systèmes de mutualisation, régulation dans filières (2d pilier) adaptations statuts (fiscal, social..)

A l'OMC: nouvelle donne en préparation Régime actuel : le marché européen protégé droits et règles sanitaires Réduction des droits à l'import (protection): Marchés plus vulnérables "Désarmement" à l'export (réduction des restitutions) Un outil utile : commerce / soutien des prix

Prix du porc : fluctuations autour de la tendance Le caractère libéral du marché du porc se traduit par une variabilité importante du prix. On peut mettre en évidence une tendance, qui fait abstraction des fluctuations. Un producteur vendant régulièrement sa production au prix de marché, plusieurs années de suite, est en définitive rémunéré comme s'il touchait le prix "tendance". Les fluctuations ont toujours existé. Elles semblent s'amplifier dans la période récente. Elles sont dues à plusieurs phénomènes : - le cycle (cf. plus loin), - des influences saisonnières : Le prix subit des influences proches aux mêmes périodes de l'année, avec des origines à la fois dans l'offre et la demande, - des accidents : effets aléatoires d'importance diverse, dus au climat, à des évènements politiques et sociaux, à des épizooties ou autre facteurs affectant le commerce…

La tendance : évolution sur une longue période Nombreuses méthodes de calcul plus ou moins sophistiquées Elles consistent toutes à ELIMINER les autres composantes de plus court terme (Filtrage) La plus simple et la plus courante est : La méthode des moyennes mobiles Coefficient Tendance T(t)

Prix du porc et de l'aliment ( en indices, base 100 en 1970)

Le mécanisme du cycle du porc Prix en France (ou autres pays) et production de l'UE évoluent en opposition de phase. C'est un mécanisme libéral de régulation de l’offre… et du prix Un marché libéral régulé par le prix : cela a pour conséquence "le cycle du porc", illustré ici par les fluctuations autour de la tendance du prix français et de la production de l'UE, débarrassés des mouvements de court terme (saison + petits accidents) Le mécanisme général est connu. Il est européen et résulte à la base de choix politiques d'organisation. Le prix français comme celui de la plupart des autres pays de l'UE est sous influence des variations de la production européenne. Il existe très souvent un décalage entre offre et demande de porc dans l'UE. - si l'offre est inférieure à la demande (ou au niveau d'équilibre vers lequel l'offre doit tendre) : le prix est élevé, rémunérateur et incite à produire plus. En conséquence, l'offre augmente par rapport au niveau d'équilibre. Elle rejoint, mais dépasse l'équilibre en montant. - si l'offre est supérieure à la demande : le prix est faible, peu rémunérateur et incite à produire moins. En conséquence, l'offre baisse relativement au niveau d'équilibre. Elle rejoint, mais dépasse l'équilibre en descendant. Le mouvement s'entretien de lui-même, en l'absence de contraintes limitant les mouvements du prix ou de la production. Il génère, dans le temps, des écarts considérables de rentabilité. Il rend indispensable une gestion financière rigoureuse des élevages. Il agit fortement sur les structures, discriminant des exploitations à risque (jeunes, peu spécialisées, peu performantes...) de celles qui ont un avenir. Le "cycle" s'allonge et s'amplifie en raison de la spécialisation des élevages et d'aléas concomitants (sanitaire, d'image, de commerce international), mais qui ne sont pas sans lien avec les structures.

Le cycle du prix du porc une longue histoire

Relation cycles : Porc /production

Relation cycles : Porc / production

Coût de production et prix du porc

Évolution des critères de productivité En 25 ans Productivité au sevrage (GTTT): + 6 Productivité globale (GTE): + 3,7 Indice de consommation: -0,5

La structure du coût de production Coût de production des naisseurs-engraisseurs (Source: Tableau de bord - ITP) Forte baisse du coût alimentaire (réformes de la PAC) Part croissante des charges non alimentaires Puis stabilisation du mouvement

Synthèse: la prévision du prix du porc

Prix dans la filière porc En indices, base 1990 ; évolution 2003/2002 en %

Perspectives: les coûts sous contraintes Performances techniques Contraintes croissantes : Alimentation, Environnement, Bien-être Systèmes d'exploitation (soutien des exploitations dont "céréales-porc")

Echanges de porc des pays de l’EU 1000 tonnes équivalent carcasse, estimation 2004

La production porcine des pays de l'UE La vitesse de développement de la production est à la fois le signe d'une bonne compétitivité globale et une de ses conditions. En effet, la croissance permet de s'adapter et d'obtenir plus facilement la rentabilité des investissement. Autour d'une croissance moyenne assez limitée de l'UE (+14% de 1989 à 2001), l'éventail est large : - Espagne : croissance observée et en perspective la plus forte, - Danemark : bonne évolution passée et marge de progression restant pour les prochaines années, - France et Belgique : bonne dynamique passée, mais blocage (France) ou régression en cours (Belgique), par les contraintes environnementales, - Allemagne : effondrement à l'est en 1990-91, en partie compensée par une croissance lente et régulière, à peu près sur tout le pays, - Pays-bas : leader de la croissance jusqu’au milieu des années 80, stabilisation jusqu'en 96, recul depuis. La réglementation "environnement" est de plus en plus dure, face à des densités animales excessives. - Royaume-Uni : manque de compétitivité et d'organisation de la filière butent après 1998 sur un manque de solidarité de la distribution face à la réglementation "bien-être". Effondrement qui se poursuit encore.

Évolution de la production porcine dans l'UE en indice base 100 = moyenne 89-90-91 La vitesse de développement de la production est à la fois le signe d'une bonne compétitivité globale et une de ses conditions. En effet, la croissance permet de s'adapter et d'obtenir plus facilement la rentabilité des investissement. Autour d'une croissance moyenne assez limitée de l'UE (+14% de 1989 à 2001), l'éventail est large : - Espagne : croissance observée et en perspective la plus forte, - Danemark : bonne évolution passée et marge de progression restant pour les prochaines années, - France et Belgique : bonne dynamique passée, mais blocage (France) ou régression en cours (Belgique), par les contraintes environnementales, - Allemagne : effondrement à l'est en 1990-91, en partie compensée par une croissance lente et régulière, à peu près sur tout le pays, - Pays-bas : leader de la croissance jusqu’au milieu des années 80, stabilisation jusqu'en 96, recul depuis. La réglementation "environnement" est de plus en plus dure, face à des densités animales excessives. - Royaume-Uni : manque de compétitivité et d'organisation de la filière butent après 1998 sur un manque de solidarité de la distribution face à la réglementation "bien-être". Effondrement qui se poursuit encore.

UE 15 et 25 : Évolution de la production en indice base 100 = moyenne 89-90-91 La vitesse de développement de la production est à la fois le signe d'une bonne compétitivité globale et une de ses conditions. En effet, la croissance permet de s'adapter et d'obtenir plus facilement la rentabilité des investissement. Autour d'une croissance moyenne assez limitée de l'UE (+14% de 1989 à 2001), l'éventail est large : - Espagne : croissance observée et en perspective la plus forte, - Danemark : bonne évolution passée et marge de progression restant pour les prochaines années, - France et Belgique : bonne dynamique passée, mais blocage (France) ou régression en cours (Belgique), par les contraintes environnementales, - Allemagne : effondrement à l'est en 1990-91, en partie compensée par une croissance lente et régulière, à peu près sur tout le pays, - Pays-bas : leader de la croissance jusqu’au milieu des années 80, stabilisation jusqu'en 96, recul depuis. La réglementation "environnement" est de plus en plus dure, face à des densités animales excessives. - Royaume-Uni : manque de compétitivité et d'organisation de la filière butent après 1998 sur un manque de solidarité de la distribution face à la réglementation "bien-être". Effondrement qui se poursuit encore.

2004 : L’élargissement à l’Est Évolution du cheptel en milliers de têtes Source : ITP d'après FAO, USDA, ZMP et données nationales

PECO: Évolution de la production porcine en indice base 100 = moyenne 89-90-91 La vitesse de développement de la production est à la fois le signe d'une bonne compétitivité globale et une de ses conditions. En effet, la croissance permet de s'adapter et d'obtenir plus facilement la rentabilité des investissement. Autour d'une croissance moyenne assez limitée de l'UE (+14% de 1989 à 2001), l'éventail est large : - Espagne : croissance observée et en perspective la plus forte, - Danemark : bonne évolution passée et marge de progression restant pour les prochaines années, - France et Belgique : bonne dynamique passée, mais blocage (France) ou régression en cours (Belgique), par les contraintes environnementales, - Allemagne : effondrement à l'est en 1990-91, en partie compensée par une croissance lente et régulière, à peu près sur tout le pays, - Pays-bas : leader de la croissance jusqu’au milieu des années 80, stabilisation jusqu'en 96, recul depuis. La réglementation "environnement" est de plus en plus dure, face à des densités animales excessives. - Royaume-Uni : manque de compétitivité et d'organisation de la filière butent après 1998 sur un manque de solidarité de la distribution face à la réglementation "bien-être". Effondrement qui se poursuit encore.

Localisation des porcs dans l'UE

Les régions européennes de plus de 1,5 million de porcs Sources nationales et Eurostat

Part du cheptel truie de l'UE 9 selon la taille

Consommation de porc dans l’UE CIB en kg équivalent carcasse par habitant (2004)