E.M ATB_AI_AINS PHARMACOLOGIE INTRODUCTION – LES ANTIBIOTIQUES
2 LES FAMILLES THERAPEUTIQUES LES PSYCHOTROPES Les différents médicaments agissant sur les troubles du système nerveux. LES ANTICOAGULANTS Les différents médicaments destinés à rendre le sang moins coagulable. CHIMIOTHERAPIE ANTICANCEREUSE Les différents médicaments s’opposant à la prolifération des cellules cancéreuses.
3 LES ANTIBIOTIQUES DEFINITION : Substance naturelle (produite surtout par des par des micro-organismes) ou synthétique, ayant la propriété d'empêcher la croissance des micro-organismes ou de les détruire ROLE DES ATB : Diminuer les quantités de bactéries présentent sur le site infectieux afin de permettre aux défenses immunitaires d’assurer leur rôle.
4 LES ANTIBIOTIQUES ACTIVITE DES ATB : LES BACTERIOSTATIQUES : inhibent la multiplication des micro-organismes. LES BACTERICIDES : détruisent les micro- organismes. SPECTRE D’ACTION DES ATB : C’est l’ensemble des germes sur lesquels l’ATB exerce son action : bactériostatique ou bactéricide. Il traduit l’activité de cet ATB. On parle de spectre : très large – large – moyen – étroit.
5 LES ANTIBIOTIQUES TYPES DE BACTERIES Micro-organismes unicellulaires de très petite taille (1 à 10 microns). Leur classification est essentiellement basée sur : la forme de la bactérie: en sphères : coques ou cocci en bâtonnets : bacilles en spirales : tréponèmes, vibrions leur affinité à la coloration de Gram : les bactéries qui retiennent les colorants utilisés dans la réaction de Gram elles sont Gram positif, les autres sont Gram négatif.
6 LES ANTIBIOTIQUES Leurs caractères culturaux : on distingue : les bactéries aérobies : la plupart des bactéries sont aérobies les bactéries anaérobies (sensibles à l'oxygène). Ex : tétanos, botulisme… les apparentés : appartenant à 2 mondes différents mais proches des bactéries : les chlamydias responsables d’urétrites, salpingites, et certaines pathologies pulmonaires, les mycobactéries (BK), les rickettsies (typhus)
7 LES ANTIBIOTIQUES SENSIBILITE DE LA BACTERIE AUX ATB: CMI : concentration minimale inhibitrice La plus faible quantité d’ATB permettant d'inhiber (bactériostase) totalement la multiplication bactérienne, après 18 à 24 heures de contact à 37 °. CMB : concentration minimale bactéricide La plus faible concentration d’ATB permettant de détruire (bactéricidie) 99,9 % des bactéries après 18 à 24 heures de contact avec l'antibiotique. L’ATB est actif soit par : bactériostase ou bactéricidie.
8 LES ANTIBIOTIQUES ANTIBIOGRAMME L’antibiogramme est l’examen bactériologique permettant de cibler la molécule active vis-à-vis de la souche bactérienne identifiée. INDICATIONS THERAPEUTIQUES Peut être de 3 sortes : PROBALISTE : l’état clinique présume un diagnostic et oblige une antibiothérapie immédiate. CURATIVE : envers une infection (présence de germes) PREVENTIVE : chez des personnes immunodéprimées, avant ou après une intervention chirurgicale
9 LES ANTIBIOTIQUES MECANISME D’ACTION DES ATB : 1. Qu’il pénètre : a) au niveau du foyer infectieux b) dans la bactérie 2. Qu’il ne soit ni modifié, ni détruit, a) dans l’organisme, b) dans la bactérie 3. Qu’il se fixe à une cible pour: a) Inhiber la synthèse de la paroi bactérienne b) Inhiber la synthèse de la membrane cytoplasmique c) Inhiber la synthèse protéique - le ribosome d) Inhiber la synthèse de l’ADN
10 LES ANTIBIOTIQUES PENETRATION DE L’ATB AU NIVEAU DU FOYER INFECTIEUX: L’ATB doit atteindre une concentration >CMI du germe. Plusieurs facteurs conditionnent cette pénétration : Etat anatomique du foyer infecté : (enkystement, ischémie …) Siège de l’infection (diffusion différente selon les tissus) L’obtention de concentrations efficaces d’ATB dépend : La voie d’administration Posologie suffisante Répartition des doses journalières
11 LES ANTIBIOTIQUES L’ANTIBIORESISTANCE La résistance aux ATB est une situation thérapeutique de plus en plus fréquente dans le milieu hospitalier et inquiétante, c’est devenu un problème de santé publique. Les souches bactériennes deviennent de plus en plus insensibles aux ATB. La résistance peut être : naturelle : l’ATB n’a pas d’activité sur le germe acquise : apparition de germes mutants la résistance peut être croisée dans une même famille (ex : résistance aux pénicillines)
12 LES ANTIBIOTIQUES DUREE DE TRAITEMENT Généralement de 5 à 10 jours, parfois monodose ou parfois plus long lors d’une ostéite ou d’une prostatite. Selon la pathologie une bi ou trithérapie peut être mise en place. CHOIX DE L’ANTIBIOTHERAPIE Il est défini en fonction : du spectre d’action de l’ATB du patient (état pathologique : hypersensibilité à une molécule, insuffisance rénale…et physiologique : âge, grossesse, allaitement…) de sa voie d’élimination (hépatique, biliaire, rénale…) de sa résistance des ses effets indésirables.
13 LES ANTIBIOTIQUES SURVEILLANCE D’UNE ANTIBIOTHERAPIE CLINIQUE : Observance du traitement et l’évaluer au bout de 48 à 72 heures disparition des signes cliniques initiaux : apyrexie, CPR, VS… absence de rechute à l’arrêt du traitement, surveiller le risque de survenue d’accidents allergiques chocs anaphylactiques (avec les pénicillines), rénaux avec les tétracyclines, aminosides, audiogramme avec la streptomycine, surveiller le risque de survenue d’effets indésirables : diarrhées, candidoses…
14 CLASSIFICATION DES ANTIBIOTIQUES SELON LEUR CIBLE D’ACTION Les principales familles sont : 1. ACTIF SUR LA PAROI les bêtalactamines les pénicillines : G – V – M – A – antipyocaniques – Uréidopénicillines – autres les céphalosporines : CG1 – CG2 – CG3 la fosfomycine Les glycopeptidiques 2. ACTIF SUR LA MEMBRANE Les polymyxines
15 CLASSIFICATION DES ANTIBIOTIQUES SELON LEUR CIBLE D’ACTION 3. ACTIF SUR LE RIBOSOME les aminosides les phénicolés les tétracyclines les macrolides L’acide fusidique 4. ACTIF SUR L’ADN les quinolones les imidazolés 5. ACTIF SUR LE METABOLISME ENZYMATIQUE la rifampicine 6. ACTIF SUR L’ACIDE FOLIQUE les sulfamides
16 CLASSIFICATION DES ANTIBIOTIQUES SELON LEUR CIBLE D’ACTION ACTIFS SUR LA PAROI 1. LES BETALACTAMINES A. LES PENAMS (pénicillines) ACTIVITE : Bactéricide Spectre étroit Durée d’action assez courte CINETIQUE : Bonne diffusion tissulaire Elimination rénale
17 LES BETALACTAMINES – LES PENAMS ACTIFS SUR LA PAROI INDICATIONS : ORL, pneumologie, uro-génital, septicémies et péricardite en IV à l’hôpital, lystériose, maladie de Lyme, typhoïde, en association avec un autre ATB (clarithromycine ou imidazolé) et un IPP, dans le traitement de Helicobacter pylori CONTRE INDICATION : Allergie aux antibiotiques de la famille des bêta- lactamines EFFETS INDESIRABLES FREQUENTS : Affections de la peau et du tissu sous-cutané : éruption cutanée, urticaire et prurit Affections gastro-intestinales : diarrhée, nausées, vomissements Infections et infestations : candidose cutanéo-muqueuse
18 LES BETALACTAMINES – LES PENAMS ACTIFS SUR LA PAROI PENICILLINE – GROUPE G BenzylpénicillinePénicilline G Sels de benzylpénicilline Extencilline® PENICILLINE – GROUPE V Phénoxyméthylpénicilli ne Oracilline®
19 LES BETALACTAMINES – LES PENAMS ACTIFS SUR LA PAROI PENICILLINE – GROUPE M CloxacillineOrbénine® OxacillineBristopen® PENICILLINE – GROUPE A Ampicilline AmoxicillineClamoxyl® - Amodex® - Agram® Amoxicilline + acide clavulanique Augmentin® Ampicilline + sulbactamUnacim®
20 LES BETALACTAMINES – LES PENAMS ACTIFS SUR LA PAROI PENICILLINES ANTIPYOCYANIQUES – CARBOXYPENICILLINES TicarcillineTicarpen® Ticarcilline + acide clavulanique Claventin® UREIDOPENICILLINES Ticarcilline + tazobactamTazocilline®
21 LES BETALACTAMINES – LES PENAMS ACTIFS SUR LA PAROI AUTRES BETA-LACTAMINES AztréonamAzactam® DoripénèmeDoribax® ErtapénemInvanz® Imipénem + cilastatineTienam® 500 mg IV MéropénemMeronem®
22 LES BETALACTAMINES - LES CEPHALOSPORINES ACTIFS SUR LA PAROI 2. LES CEPHALOSPORINES On distingue 3 familles de céphalosporines : 1ère génération : C1G 2ème génération : C2G 3ème génération : C3G ACTIVITE : Bactéricide Spectre large
23 LES BETALACTAMINES - LES CEPHALOSPORINES ACTIFS SUR LA PAROI CINETIQUE : Bonne diffusion tissulaire sauf dans le LCR Elimination urinaire INDICATIONS : ORL, pneumologie, uro-génital, ostéo-articulaire, cutanée, infection grave CONTRE INDICATION : Allergie aux antibiotiques de la famille des bêta-lactamines EFFETS INDESIRABLES FREQUENTS : Affections de la peau et du tissu sous-cutané : éruption cutanée, urticaire et oedème de Quincke Affections gastro-intestinales : diarrhée, nausées, vomissements Infections et infestations : prurit vaginal, avec ou sans candidose
24 LES BETALACTAMINES - LES CEPHALOSPORINES ACTIFS SUR LA PAROI CEPHALOSPORINES 1G CéfaclorAlfatil ® - Alfatil ® LP- Haxifal ® CéfadroxilOracéfal ® CéfalexineKeforal ® Céfalotine Céfatrizine Céfazoline Céfradine
25 LES BETALACTAMINES - LES CEPHALOSPORINES ACTIFS SUR LA PAROI CEPHALOSPORINES 2G CéfuroximeZinnat® Céfamandole Céfoxitine
26 LES BETALACTAMINES - LES CEPHALOSPORINES ACTIFS SUR LA PAROI CEPHALOSPORINES 3G VOIE ORALE CéfiximeOroken® CéfotiamTaketiam® - Texodil® CefpodoximeOrelox®
27 LES BETALACTAMINES - LES CEPHALOSPORINES ACTIFS SUR LA PAROI VOIE INJECTABLE CéfépimeAxepim® CéfotaximeClaforan® CefpiromeCefrom® CeftazidimeFortum® CeftriaxoneRocéphine®
28 LA FOSFOMYCINE ACTIFS SUR LA PAROI ACTIVITE : Bactéricide INDICATIONS : Infections sévères – souvent utilisé en association pour éviter l’apparition de germes mutants CONTRE INDICATION : Allergie connue aux antibiotiques de la famille EFFETS INDESIRABLES FREQUENTS : Atteintes hématologiques : cas d'agranulocytose et neutropénies ont été rapportés - possibilité de réactions allergiques avec éruption cutanée
29 LA FOSFOMYCINE ACTIFS SUR LA PAROI LA FOSFOMYCINE VOIE ORALE MONODOSE FOSFOMYCINEMonuril® - Uridoz® Traitement de la cystite aigue de jeune fille VOIE INJECTABLE FOSFOMYCINEFosfocine®
30 LES GLYCOPEPTIDIQUES ACTIFS SUR LA PAROI ACTIVITE : Bactéricide Spectre étroit INDICATIONS : Infections sévères à staphylocoques et entérocoques résistants aux autres ATB – prophylaxie des endocardites si allergie à la pénicilline – colites pseudo membraneuses CONTRE INDICATION : Allergie connue aux antibiotiques de la famille EFFETS INDESIRABLES FREQUENTS : Toxicité : rénale et auditive
31 LES GLYCOPEPTIDIQUES ACTIFS SUR LA PAROI LES GLYCOPEPTIDIQUES TéicoplanineTargocid® VancomycineVancomycine®
32 LES POLYPEPTIDES – POLYMYXINES ACTIFS SUR LA MEMBRANE ACTIFS SUR LA MEMBRANE 1. LES POLYPEPTIDES – POLYMYXINES ACTIVITE : Bactéricide INDICATIONS : En inhalation : mucoviscidose - traitement des infections pulmonaires chroniques En injectable réservé au milieu hospitalier : rénales, urogénitales, septicémiques, méningées (en y adjoignant un traitement local). Voie locale (exceptionnelle) : dermatologie : ulcères de jambes; surinfections des brûlures superficielles et des plaies superficielles.
33 LES POLYPEPTIDES – POLYMYXINES ACTIFS SUR LA MEMBRANE CONTRE INDICATION : Allergie connue aux antibiotiques de la famille - myasthénie EFFETS INDESIRABLES FREQUENTS : En inhalation : Fréquents : Bronchospasme, dyspnée et oppression thoracique, toux et augmentation des expectorations comme au cours de toute exposition à un aérosol. Voie générale : Insuffisance rénale. Troubles neuropsychiques, si surdosage : paresthésies péribuccales et des extrémités, désorientation temporospatiale, confusion. Possibilité de réaction allergique qui nécessite l'arrêt du traitement. Voie locale : Possibilité d'eczéma allergique de contact en cas d'emploi prolongé.
34 LES POLYPEPTIDES – POLYMYXINES ACTIFS SUR LA MEMBRANE LES POLYPETIDES – POLYMYXINES ColistineColimycine ® 1 MUI * poudre et solvant pour inhalation et injectable VancomycineVancomycine®
35 LES AMINOSIDES ACTIFS SUR LE RIBOSOME ACTIFS SUR LE RIBOSOME 1. LES AMINOSIDES ACTIVITE : Bactéricide Large spectre CINETIQUE : Détruits par les enzymes gastriques administrés en IM, se concentrent dans les os, ne diffusent pas dans le LCR Elimination urinaire
36 LES AMINOSIDES ACTIFS SUR LE RIBOSOME INDICATIONS : Infections endocardiques, respiratoires, rénales, génito-urinaires, ostéo-articulaires, cutanées, septicémie –prophylactique en postopératoire CONTRE INDICATION : Allergie aux antibiotiques de la famille des aminosides, myasthénie EFFETS INDESIRABLES FREQUENTS : Ototoxicité : induite par de fortes doses Néphrotoxicité: induite par de fortes doses
37 LES AMINOSIDES ACTIFS SUR LE RIBOSOME LES AMINOSIDES Amikacine GentamicineGentalline ® NétilmicineNétromicine ® SpectinomycineTrobicine ® Streptomycine TobramycineNebcine®
38 LES CYCLINES ACTIFS SUR LE RIBOSOME 2. LES CYCLINES ACTIVITE : Bactériostatique Large spectre CINETIQUE : Bonne diffusion tissulaire surtout pour les os et les dents Elimination hépatique et rénale Absorption perturbée par les aliments lactés (le Ca bloque l’effet de la tétracycline)
39 LES CYCLINES ACTIFS SUR LE RIBOSOME INDICATIONS : Maladies infectieuses transmises par les animaux – affections dermatologiques : acné, rosacée – antibioprophylaxie du paludisme du voyageur en cas de résistance, de contre- indication ou d'intolérance à la méfloquine CONTRE INDICATION : Allergie aux antibiotiques de la famille des cyclines, enfant de moins de 8 ans, femme enceinte (à partir du 2e trimestre), allaitement déconseillé - exposition aux UV – faire respecter le protocole d’administration afin d’éviter tous risques d’atteintes oesophagiennes EFFETS INDESIRABLES FREQUENTS : Dyschromie dentaire : coloration jaune de l’émail des dents, photosensibilisation, troubles digestifs, gastralgies, candidoses digestives
40 LES CYCLINES ACTIFS SUR LE RIBOSOME LES CYCLINES Doxycycline Doxy® - Doxypalu® - Granudoxy® - Tolexine® Vibramycine® LymécyclineTétralysal® Métacycline Lysocline® - Physiomycine® Minocycline Minocyne® - Mestacine® TigécyclineTygacil®
41 LES MACROLIDES ACTIFS SUR LE RIBOSOME 3. LES MACROLIDES ACTIVITE : Bactériostatique Spectre comparable à celui de pénicilline G avec en plus une action envers les mycoplasmes : Chlamydia, Rickettsia, Légionella – anaérobies pour la clindamycine, toxoplasmose (clindamycine, spiramycine) CINETIQUE : Bonne diffusion pulmonaire et capable de diffuser là ou les autres ATB ne peuvent se concentrer, salive et os – ne passent pas dans le LCR. Elimination hépatique
42 LES MACROLIDES ACTIFS SUR LE RIBOSOME INDICATIONS : ORL, pneumologie, alternative aux pénicillines CONTRE INDICATION : Allergie connue à la molécule EFFETS INDESIRABLES FREQUENTS : Affections gastro-intestinales : diarrhée, nausées, vomissements Affections hépatiques : augmentation des enzymes hépatiques, réversible à l’arrêt du traitement Erythromycine en IV : troubles du rythme cardiaque, irritation veineuse
43 LES MACROLIDES ACTIFS SUR LE RIBOSOME LES MACROLIDES Azithromycine Zithromax® 250 mg et monodose - Azadose ® ClarithromycineZeclar® - Monozeclar® - Naxy® - Mononaxy® ErythromycineErythrocine® - Ery® - Egery® - Abboticine® JosamycineJosacine® MidécamycineMosil® RoxithromycineRulid® SpiramycineRovamycine®
44 LES MACROLIDES ACTIFS SUR LE RIBOSOME LES MACROLIDES ASSOCIES Macrolide + métronidazole Rodogyl ® - Birodogyl ® Macrolide + sulfamidePediazole ® Macrolides apparentés Lincosamides : Clindamycine - lincomycine Dalacine ® - Lincocine ® Synergistines : Pristinamycine Pyostacine® Kétolides : Télithromycine Ketek®
45 ACIDE FUSIDIQUE ACTIFS SUR LE RIBOSOME 4. ACIDE FUSIDIQUE ACTIVITE : Bactériostatique Infections staphylococciques quel qu'en soit le type, en dehors des infections urinaires et cérébroméningées INDICATIONS : Infections staphylococciques quel qu'en soit le type, en dehors des infections urinaires et cérébroméningées
46 ACIDE FUSIDIQUE ACTIFS SUR LE RIBOSOME CONTRE INDICATION : Infection urinaire staphylococcique (sauf si elle résulte d'une atteinte rénale) : l'acide fusidique diffuse dans le parenchyme rénal mais ne s'élimine pas par l'urine. Insuffisance hépatique EFFETS INDESIRABLES FREQUENTS : Troubles digestifs : nausées, vomissements, diarrhées, goût métallique dans la bouche. Possibilité de réactions allergiques avec éruption cutanée – Anomalies du bilan hépatique – Atteintes hématologiques :cas d'agranulocytose
47 ACIDE FUSIDIQUE ACTIFS SUR LE RIBOSOME ACIDE FUSIDIQUE Acide fusidiqueFucidine®
48 LES PHENICOLES ACTIFS SUR LE RIBOSOME 5. LES PHENICOLES ACTIVITE : Bactériostatique INDICATIONS : Fièvre typhoïde, infections des voies respiratoires, certaines infections digestives, hépatiques, urétrites à et sans gonocoques, méningites à haemophilus, germes anaérobies résistants aux autres antibiotiques
49 LES PHENICOLES ACTIFS SUR LE RIBOSOME CONTRE INDICATION : Sujets présentant des antécédents d'insuffisance médullaire, insuffisant rénal grave, allergie aux phénicolés, nouveau-né et, d'une façon générale, nourrisson de moins de 6 mois, allaitement. EFFETS INDESIRABLES FREQUENTS : Effets secondaires hématologiques : déficit des trois lignées (rouge, granuleuse et plaquettaire), disparaissant à l'arrêt du traitement.
50 LES PHENICOLES ACTIFS SUR LE RIBOSOME LES PHENICOLES – LE CHLORAMPHENICOL ThiamphénicolThiophenicol®
51 LES QUINOLONES ACTIFS SUR L’ADN ACTIFS SUR L’ADN 1. LES QUINOLONES Elles répertoriées en 2 groupes : les quinolones « anti bactériennes urinaires » les quinolones à spectre large 2ème génération Per os en ville en injection dans le milieu hospitalier ACTIVITE : Bactéricide Large spectre
52 LES QUINOLONES ACTIFS SUR L’ADN CINETIQUE : Bonne diffusion tissulaire Elimination urinaire sous forme active INDICATIONS : Infections sévères CONTRE INDICATION : Allergie aux antibiotiques de la famille des quinolones EFFETS INDESIRABLES FREQUENTS : Troubles digestifs : nausées, vomissements, épigastralgies, diarrhées Troubles musculosquelettiques (douleurs des extrémités, douleurs dorsales, douleurs thoraciques, par exemple), arthralgie Troubles dermatologiques : photosensibilisation
53 LES QUINOLONES ACTIFS SUR L’ADN LES QUINOLONES – LES FLUROQUINOLONES « anti bactériennes urinaires » Acide pipémidique Pipram® Fort ÉnoxacineEnoxor® NorfloxacineNoroxine®
54 LES QUINOLONES ACTIFS SUR L’ADN LES QUINOLONES – LES FLUROQUINOLONES Spectre large 2ème génération Ciprofloxacine Ciflox® LévofloxacineTavanic ® MoxifloxacineIzilox ® OfloxacineOflocet ® PéfloxacinePeflacine ®
55 LES IMIDAZOLES ACTIFS SUR L’ADN 2. LES IMIDAZOLES ACTIVITE : Bactéricide INDICATIONS : Utilisé comme antiparasitaire pour traiter les amibiases et les vaginites à Trichomonas, mais également infections dues aux anaérobies, les artérites infectées et gangrènes à l’hôpital. CONTRE INDICATION : Allergie connue aux antibiotiques de la famille EFFETS INDESIRABLES FREQUENTS : Troubles digestifs : nausées, vomissements, diarrhées, goût métallique dans la bouche. Effet antabuse
56 LES IMIDAZOLES ACTIFS SUR L’ADN LES IMIDAZOLES MétronidazoleFagyl® OrnidazoleTiberal® SecnidazoleSecnol® TinidazoleFasigyne®
57 LES SULFAMIDES ACTIF SUR L’INHIBITION DE L’ACIDE FOLIQUE ACTIF SUR L’INHIBITION DE L’ACIDE FOLIQUE 1. LES SULFAMIDES ACTIVITE : Bactéricide mais aussi bactériostatique Large spectre – nombreuses résistances aux pyocyaniques CINETIQUE : Bonne diffusion tissulaire INDICATIONS : Infections urinaires – comme préventif de la toxoplasmose notamment chez l’immunodéprimé – infections génitales
58 LES SULFAMIDES ACTIF SUR L’INHIBITION DE L’ACIDE FOLIQUE CONTRE INDICATION : Allergie aux antibiotiques de la famille des sulfamides – classe très allergisante EFFETS INDESIRABLES FREQUENTS : Réactions allergiques : urticaire, éruptions, œdème de Quincke, Troubles digestifs : Nausées, vomissements, épigastralgies, diarrhées Troubles hématologiques : neutropénie, anémie par carence en acide folique Troubles dermatologiques : photosensibilisation
59 LES SULFAMIDES ACTIF SUR L’INHIBITION DE L’ACIDE FOLIQUE LES SULFAMIDES SulfadiazineAziadine® Sulfaméthoxazole + triméthoprime Bactrim® - Bactrim® forte SulfaméthizolRufol® Erythromycine + sulfafurazole Pediazole®
60 LA RIFAMPICINE ACTIF SUR L’INHIBITION DU METABOLISME BACTERIEN ACTIF SUR L’INHIBITION DU METABOLISME BACTERIEN 1. LA RIFAMPICINE ACTIVITE : Bactéricide INDICATIONS : Antituberculeux et antistaphylocoque – utilisée en association dans le traitement de la tuberculose et en prévention de certaines méningites
61 LA RIFAMPICINE ACTIF SUR L’INHIBITION DU METABOLISME BACTERIEN LA RIFAMPICINE RifampicineRimactan® Rifadine ®
62 LA RIFAMPICINE ACTIF SUR L’INHIBITION DU METABOLISME BACTERIEN CONTRE INDICATION : Allergie connue aux antibiotiques de la famille – C.I relative au cours de l’allaitement EFFETS INDESIRABLES FREQUENTS : Colore les sécrétions en rouge – lors de traitements intermittents : syndrome grippal, troubles respiratoires et asthmatiformes, baisse de la pression artérielle et choc, anémie hémolytique aiguë, insuffisance rénale aiguë habituellement due à une nécrose tubulaire aiguë réversible
63 PRINCIPALES INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES CLASSE RISQUE AMINOSIDES CI AMINOSIDES risque accru de néphrotoxicité et ototoxicité CYCLINES CI Déconseillé : RETINOÏDES per os Anticonvulsivants inducteurs enzymatiques Fer (sels de), voie orale Topiques gastro- intestinaux Anti coagulants oraux Risque d’hypertension intracrânienne diminution des concentrations plasmatiques de la doxycycline diminution de l'absorption digestive des cyclines ↑ risque hémorragique
64 PRINCIPALES INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES CLASSE RISQUE MACROLIDES CI Déconseillé : ALCALOÏDES DE L'ERGOT DE SEIGLE CISAPRIDE Anticoagulants oraux Ciclosporine ergotisme torsade de pointe diminution de l'absorption digestive des macrolides d'augmentation des concentrations sanguines de ciclosporine QUINOLONES Déconseillé : Topiques gastro- intestinaux Anti coagulants oraux diminution de l'absorption digestive des quinolones ↑ risque hémorragique
65 PRINCIPALES INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES CLASSE RISQUE SULFAMIDES CI Déconseillé : METHOTREXATE Hyperkaliémiants augmentation des effets et de la toxicité hématologique du méthotrexate hyperkaliémie RIFAMPICINE Déconseillé : contraceptifs oraux estr/progest. diminution de l'efficacité contraceptive
66 PRINCIPALES CONTRE INDICATIONS GROSSESS E ALLAITEME NT NOUVEAU – NE / ENFT / ADO/ INS. HEPATIQUE INS. RENALE Aminosides Cyclines Macrolides Sulfamides Cyclines Quinolones Sulfamides Glycopeptidi ques Rifampicine Phénicolés Cyclines – 8ans Quinolones – 6ans → fin adolescence Sulfamides Glycopeptidi ques Phénicolés Cyclines Céphalospori nes 3G Cyclines Céphalospori nes 3G
67 LES ANTI INFLAMMATOIRES PHARMACOLOGIE
68 LES ANTI INFLAMMATOIRES GENERALITES L’INFLAMMATION Est l’ensemble des réactions physiologiques permettant à l’organisme de protéger, réparer, et/ou réparer un territoire agressé. Ces agressions peuvent être de type : Physique : traumatisme (entorse, foulure…) Chimique brûlures, médicaments… Infectieux : angine…, Immunologique : présence de corps étrangers (greffes), ou substances allergènes (allergies) La réaction d’abord favorable, devient gênante si elle perdure.
69 LES ANTI INFLAMMATOIRES GENERALITES SYMPTOMATOLOGIE L’inflammation se manifeste par 4 symptômes : Chaleur, Rougeur, Douleur, Œdème
70 LES MEDICAMENTS ANTI INFLAMMATOIRES LES ANTI INFLAMMATOIRES DEFINITION Ce sont des médicaments destinés à limiter l’amplitude, la durée des signes inflammatoires. Ils atténuent les signes de l’inflammation. Certains ont une activité antipyrétique et analgésique. Il existe 2 types d’anti inflammatoires : 1. Cortisone et corticoïdes 2. Les AINS (anti inflammatoires non stéroïdiens)
71 GLANDE SURRENALE Glande surrénale
72 CORTISONE ET CORTICOÏDES La cortisone est l’hormone anti inflammatoire naturellement secrétée par les surrénales. Les dérivés synthétiques ou corticoïdes, ont une structure chimique proche de la cortisone. Ils sont nettement plus efficaces et plus faciles d’emploi que celle – ci. MODE D’ACTION : action sur les prostaglandines et les leucotriènes, impliqués dans le processus inflammatoire.les corticoïdes
73 CORTISONE ET CORTICOÏDES ACTION ANTI INFLAMMATOIRE DES CORTICOÏDES PHASE VASCULAIRE : ↓ de la vasodilatation → œdème et exsudat PHASE CELLULAIRE ↓ de la migration des cellules de l’inflammation : macrophages, lymphocytes (libèrent les médiateurs de l’inflammation : histamine) PHASE DE CICATRISATION ↓prolifération cellulaire (correspondant à la synthèse de collagène par les fibroblastes)
74 ACTIONS DES HORMONES CORTICOÏDES SUR LE METABOLISME GLUCIDES ↓ utilisation périphérique du glucose ↑ néoglycogénèse ↑ glycémie (car ↓ de la sécrétion d’insuline) PROTIDES ↑ catabolisme des protides fonte masse musculaire vergetures ostéoporose (adulte) retard de croissance chez l’enfant LIPIDES mise en réserve des graisses hypercholestérolémie obésité surcharge graisseuse de la face et du tronc ELECTROLYTE S ET DE L’EAU rétention sodium et eau fuite du potassium et du calcium œdème, ↑poids hypertension crampes, troubles cardiaques, décalcification
75 ACTIONS DES HORMONES CORTICOÏDES ACTIONS ANTI INFLAMMATOI RES ET ANTIALLERGIQ UES Diminution de la réaction inflammatoire EFFET IMMUNODEPP RESSEUR ↓ du nombre de lymphocytes -↓ de la résistance aux infections -effet parfois recherché (maladies allergiques ou greffes d’organes hétérologue = Provenant d'un autre organisme
76 ACTIONS DES HORMONES CORTICOÏDES SÉCRÉTION D’ACIDE GASTRIQUE -↑ de la sécrétion d’acide chlorhydrique et de pepsine -↓ du mucus protecteur -brûlures et douleurs épigastriques -ulcère gastroduodénal ACTION SUR LE SNC effet stimulant excitation insomnie euphorie
77 INDICATIONS DE LA CORTICOTHERAPIE 1. CORTICOTHERAPIE SUBSTITUTIVE On utilise les hormones naturelles dans l’insuffisance surrénalienne aigue et chronique 2. CORTICOTHERAPIE CURATIVE MALADIES INFLAMMATOIRES : RAA, en rhumatologie MALADIES ALLERGIQUES : Chocs anaphylactiques, asthme, rhume des foins, dermites
78 INDICATIONS DE LA CORTICOTHERAPIE CERTAINES HEMOPATHIES Certaines leucémies, anémies hémolytiques PHENOMENES INFLAMMATOIRES ET/OU IMMUNO-ALLERGIQUE PASSAGERS Les corticoïdes utilisés pour ces pathologies sont administrés soit par : Voie orale Voie injectable générale Voie injectable locale
79 AUTRES VOIES LOCALES On retrouve de nombreux corticoïdes sous des formes galéniques différentes selon le site à traiter. On distingue en autre : Les dermocorticoïdes : crèmes et pommades Répertoriés en 4 classes selon leur activité thérapeutique C1 : activité très forte – C2 activité forte – C3 activité assez forte – C4 activité modérée – on peut aussi les retrouver en association avec d’autres DCI Ophtalmologie : collyres et pommades Pneumologie : sprays, suspensions pour inhalation, suspensions pour inhalation ORL : gouttes auriculaires, collutoires Gastro – entérologie : mousses et solutés
80 CONTRE INDICATIONS DE LA CORTICOTHERAPIE CONTRE INDICATIONS ABSOLUES hypersensibilité à la molécule, tout état infectieux ; certaines viroses en évolution (notamment hépatites, herpès, varicelle, zona) ; états psychotiques encore non contrôlés par un traitement ; vaccins vivants. CONTRE INDICATIONS RELATIVES grossesse, allaitement
81 PRINCIPALES INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES LES CORTICOÏDES DIMINUENT L’ACTION PRECAUTIONS A PRENDRE AntidiabétiquesAdaptation posologique de l’antidiabétique pendant le ttt corticoïde et après son arrêt (augmentation de la glycémie) SalicylésAdaptation des doses des salicylés Anticoagulants oraux Héparine Contrôler l’INR pendant et après le ttt - renforcer la surveillance risque hémorragique Les inducteurs enzymatiques : phénobarbital – rifampicine Adaptation des doses du corticoïde
82 PRINCIPALES INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES LES CORTICOÏDES DIMINUENT L’ACTION PRECAUTIONS A PRENDRE I.M avec les médicaments hypokaliémiants : digitaliques - diurétiques – amphotéricine B Adaptation des doses du corticoïde Anti arythmiques donnant des torsades de pointe (amiodarone, disopyramide, brétylium, bépridil Médicaments non anti arythmiques donnant des torsades de pointes (érythromycine, sultopride, vincamine) Association déconseillée surveillance de la kaliémie avec si besoin correction
83 ADMINISTRATION – SURVEILLANCE LORS D’UN TRAITEMENT PROLONGE CRITERES D’ EFFICACITÉ : diminution des signes cliniques de l’inflammation SURVEILLER ET EVALUER : CLINIQUE : poids – pression artérielle – température – la vue + bilan – l’état cutané – bilan hématologique (hypokaliémie –hyperglycémie – dyslipidémie – apparition d’une anémie) – douleurs abdominales – pulmonaire – candidose buccale. BIOLOGIQUE : CRP, ionogramme sanguin DEPISTER : d’éventuels effets indésirables CONSEILS DE PRISE : administrer le médicament au moment du repas (prise le matin) – ne pas arrêter brutalement le ttt – pas d’automédication - ne pas appliquer les dermocorticoïdes en pansement occlusif
84 ADMINISTRATION – SURVEILLANCE LORS D’UN TRAITEMENT PROLONGE CONSEILS HYGIENO DIETETIQUES : limiter les apports en sodium, lipides, glucides, augmenter les apports en protides et potassium, calcium Reconnaître les syndromes de sevrage lors de la diminution des doses : asthénie, anxiété, syndrome dépressif, myalgie, arthralgies, amaigrissement NE PAS OUBLIER QUE LA VOIE LOCALE EXPOSE AUX MÊMES RISQUES QUE LA VOIE SYSTEMIQUE
85 LES AINS GENERALITES LES ANTI INFLAMMATOIRES NON STEROÏDIENS DEFINITION Les AINS sont des médicaments symptomatiques capables de s’opposer au processus inflammatoires, qu’elle qu’en soit la cause ils agissent sur les signes locaux : rougeur, chaleur, douleur, œdème. Ils appartiennent à plusieurs familles chimiques, et présentent tous les caractères suivants : Activité anti inflammatoire, Activité antalgique, Activité antipyrétique, Activité anti agrégante (surtout pour l’aspirine) Pouvoir ulcérogène plus ou moins marqué. L’aspirine en outre agit sur le métabolisme de l’acide urique à forte dose >4 g / jour. Ils se différencient des glucocorticoïdes par l’absence de structure chimique stéroïdienne.
86 LES AINS MODE D’ACTION : Le mécanisme d’action commun à tous les AINS est la diminution de la production des prostaglandines du fait de l’inhibition la cyclo-oxygénase Les PGE sont directement impliquées dans l’inflammation, la douleur et l’hyperthermie. Il existe 2 sous types de PGE (COX-1 et 2). La cox 2 est responsable des PGE induisant la douleur et l’inflammation, la cox1 synthétise les PGE constitutives qui en autre protègent la muqueuse digestive.
87 INDICATIONS DES AINS DUREE DE TRAITEMENT PATHOLOGIES LONGUE DUREE Rhumatismes inflammatoires chroniques : Polyarthrite rhumatoïde - Spondylarthrite ankylosante - Rhumatisme psoriasique Arthroses douloureuses invalidantes COURTE DUREE Poussées aigues de : Rhumatisme subarticulaire (tendinite…) - Arthrose microcristalline – Arthrose -Lombalgie, radiculalgies sévères – Traumatologie - Dysménorrhée - Colique néphrétique - Manifestations inflammatoires en ORL et stomatologie
88 CONTRE INDICATIONS DES AINS CONTRE INDICATIONS ABSOLUES allergie à l’AINS et aux substances apparentées ulcère gastroduodénal en évolution insuffisance hépato-cellulaire sévère insuffisance rénale sévère grossesse allaitement enfants de < 13 ans ou 15 ans selon les médicaments.
89 PRINCIPALES INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES DES AINS INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES RISQUES POUR LE MALADE Anticoagulants ( AVK et héparine) et ticoplidine Augmentation du risque hémorragique MéthotrexateAugmentation de la toxicité hématologique du méthotrexate Association à d’autres AINSAugmentation du risque ulcérogène LithiumRisque d’augmentation de la lithiémie DIUDiminution de l’efficacité contraceptive Sulfamides hypoglycémiantsRisque d’hypoglycémie
90 PRINCIPALES INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES DES AINS INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES RISQUES POUR LE MALADE Bêta bloquantsRéduction de l’effet antihypertenseur DiurétiquesSurveiller la fonction rénale InterféronsRisque d’inhibition de l’action de l’interféron AZTRisque majoré d’anémie
91 CLASSES THERAPEUTIQUES CLASSESSPECIALITES LES SALICYLES ACIDE ACÉTYLSALICYLIQUE Per os : ASPIRINE – ASPRO - CATALGINE LES ARYLCARBOXYLIQUES ACECLOFENAC - ACIDE TIAPROFENIQUE – ALMINOPROFENE – DICLOFENAC - DICLOFENAC + MISOPROSTOL – ETODOLAC – FENOPROFENE - FLURBIPROFENE – IBUPROFENE – KETOPROFENE – NABUMETONE - NAPROXENE CARTREX - FLANID – SURGAM MINALFENE - VOLTARENE – FLECTOR – XENID (cp-suppos-inj- gel-emplatres) ARTOTEC – LODINE – ANTADYS – CEBUTID - ANTARENE – BRUFEN – NALGESIC - NUREFLEX – NURENPRO enft-nn SB - PONSTYL - PROFNEID – BI PROFENID – KETUM – TOPFENA XENID (cp- suppos-inj-gel) – NABUCOX - APRANAX – NAPROSYNE
92 CLASSES THERAPEUTIQUES CLASSESSPECIALITES LES OXICAMS MELOXICAM PIROXICAM MOBIC – FELDENE – BREXIN – CYCLADOL – INFALCED – PROXALYOC - TILCOTIL LES FENAMATES ACIDE NIFLUMIQUE ACIDE MEFENAMIQUE NIFLURIL PONSTYL LES INDOLIQUES INDOMETACINE SULINDAC BUTAZOLIDINE LES NIMÉSULIDES NIMÉSULIDE NEXEN LES INHIBITEURS SELECTIFS DE LA COX-2 CÉLÉCOCIB CELEBREX
93 EFFETS INDESIRABLES LES PLUS FREQUENTS troubles digestifs : nausées, vomissements, gastralgies syndromes hémorragiques allergie, asthme insuffisance hépatique baisse de l’acuité visuelle bourdonnement d’oreilles, vertiges photosensibilisation (+++ kétoprofène voie locale) Les EI sont plus importants avec le CELECOXIB
94 ADMINISTRATION – SURVEILLANCE LORS D’UN TRAITEMENT PROLONGE CRITERES D’ EFFICACITÉ : diminution des signes cliniques de l’inflammation SURVEILLER ET DEPISTER : l’apparition d’éventuels effets indésirables BIOLOGIQUE : lors des traitements de longues durées (NFS – ionogramme…) CONSEILS DE PRISE : administrer le médicament au moment du repas (prise le matin) – attention à l’automédication nombreuses IM