●Objectif : rechercher les facteurs qui expliquent la variabilité des concentrations d’efavirenz ● Méthode –Population étudiée 111 femmes de la cohorte nord-américaine WIHS traitées par antirétroviraux comprenant de l’EFV (600 mg/j, sauf 4 patientes) Âge médian 43 ans, 78 % d’Afro-Américaines –Mesure de l’exposition de l’EFV “court terme” : concentrations plasmatiques dans l’intervalle de temps entre 2 doses (ASC) “long terme” : concentrations d’EFV dans un échantillon de cheveux (coupe standardisée près du scalp) –Génotype des enzymes du métabolisme et transporteurs La Lettre de l’Infectiologue Gandhi M et al. J Infect Dis 2012;206: Un polymorphisme génétique du CYP2B6 multiplie par plus de 3 fois les concentrations d’efavirenz dans le plasma et les cheveux
●Variabilité des concentrations d’efavirenz La Lettre de l’Infectiologue Gandhi M et al. J Infect Dis 2012;206: ASC dans le plasma (ug.h/ml) Concentration dans les cheveux (ng/ml) Médiane543,11 Extrêmes11-519< 0,05-41,4
➜ Deux polymorphismes génétiques du CYP2B6 influencent très significativement les concentrations plasmatiques d’EFV et celles mesurées dans les cheveux, qui sont un reflet de l’exposition à long terme de l’EFV La Lettre de l’Infectiologue Gandhi M et al. J Infect Dis 2012;206: Facteurs augmentant significativement les concentrations d’efavirenz (1 = absence d’effet) ASC plasmaCheveux
●Conclusion –Deux polymorphismes du CYP2B6, CYP2B6 516G>T et CYP2B6 983T>C qui métabolisent principalement l’EFV augmentent les concentrations plasmatiques, d’un facteur 3,5 et 2 respectivement –Fréquence de ces variants minoritaires : 13 % dans la population étudiée varie selon l’origine géographique ➜ + élevée dans les populations d’origine africaine –Mesure des concentrations dans les cheveux : examen simple à réaliser non influencé par les heures de prises du médicament et des prélèvements sanguins fournit une exposition moyenne pour une période déterminée ➜ Pharmacogénétique et mesure des médicaments dans les cheveux pourraient être des outils utiles pour l’optimisation et l’individualisation de certains traitements, mais ces outils restent du domaine de la recherche Gandhi M et al. J Infect Dis 2012;206: La Lettre de l’Infectiologue