L ’harmonisation de la terminologie grammaticale au cycle 3 et en 6ème d’après le rapport du groupe de l’académie de Dijon, octobre 2011 Liaison écoles collège Collège Fixary de Liffol le grand Le 17 novembre 2011 N Thomas, CPC Neufchâteau Mon propos s’appuie très largement sur le document publié par le groupe de l’académie de Dijon, auquel ont participé Nadine Barthélémy et Catherine Candir, professeur de lettres et formatrice PE et PLC, Pierre Alain Chiffre, agrégé de Grammaire, Annette Gien, IEN, et Pauline Massenot-Maurage, IA-IPR. Ce travail résulte d’un constat partagé par les PE et les PLC des difficultés dans lesquelles se trouvent plongés les élèves lorsqu‘ils sont soudainement confrontés, en grammaire, à une terminologie différente de celle dont ils avaient l’habitude; ce changement se produisant souvent au passage d’une classe de CM2 à la classe de 6ème. IL est évidemment nécessaire de nommer les notions grammaticales au fur et à mesure qu’on les rencontre, mais une terminologie « savante » fait courir le risque d’un accès difficile à la maîtrise de la langue, accès rendu encore plus difficile si la terminologie employé varie d’une année à l’autre.
Rappel important Distinguer trois niveaux de compétences: les compétences de base ( exigées par le socle commun) Les compétences approfondies ( visées par les programmes) Les compétences remarquables ( qui vont au-delà des programmes) Ce travail sur l’harmonisation de la terminologie grammaticale ne peut se comprendre que mis en perspective avec les exigences du socle commun et des programmes du primaire et du collège. Il convient en effet de distinguer en quelque sorte trois niveaux de compétences* : - les compétences de base (fondamentales) exigées par le socle commun. Celui-ci définit tout ce qu’un élève doit maîtriser de manière assurée pour avancer dans sa scolarité. - les compétences approfondies visées par les programmes. Les programmes permettent, outre l’acquisition des compétences de base, l’acquisition de compétences approfondies. Les programmes sont donc plus ambitieux que le socle commun mais s’appuient sur le socle commun pour aller plus loin avec des exigences plus élevées - les compétences remarquables qui vont au- delà des programmes.
Recommandations importantes 1. L’enseignement de la grammaire doit se fonder sur une progression rigoureuse et ne peut se contenter d’être abordé au hasard des textes. 1ère recommandation: L’enseignement de la grammaire doit se fonder sur une progression rigoureuse et ne pas se contenter d’être abordé au hasard des textes. Pour les professeurs de collège, les programmes 2008 disent « progression méthodique »; cela ne signifie pas progression systématiquement décontextualisée et les auteurs du rapport préféèrent se placer dans un apprentissage de la grammaire imbriqué dans les séquences- tout en admettant qu’on peut aussi, avec profit, consacrer des séances , décrochées de la séquence, à étudier des leçons des grammaire, pour mieux ancrer telles ou telles notions fondamentales. Donner la parole à un plc pour expliquer sa manière de travailler. Pour les professeurs d’école, cette « progression rigoureuse » n’exclut pas la constitution de projets de lecture/écriture dans lesquels les faits de langue sont contextualisés
Recommandations importantes 2. L’enseignement de la grammaire se fonde sur une démarche inductive. Observation d’un fait de langue Manipulations orales et écrites Règle fixée par un écrit 2ème recommandation: À l’école comme au collège, l’enseignement de la grammaire se fonde sur une démarche inductive. Rappel de la démarche inductive: On débute par l’observation d’un fait de langue et l’on passe par des manipulations, orales et écrites afin de dégager une règle de fonctionnement que l’on fixe par un écrit. C’est dans ce contexte qu’intervient la mémorisation qui permet de stabiliser les connaissances, de retrouver la règle et de créer des automatismes permettant d’alléger la charge cognitive pendant les productions orales ou écrites. Au primaire cette démarche inductive s’effectue sur les trois années du cycle, ce qui nécessite une programmation spiralaire des apprentissages Au collège, la progression grammaticale conforme au programme s’inscrit dans la programmation annuelle de séquence en séquence, avec le souci de constantes réactivations.
les classes grammaticales ( nature) ≠ fonction Les mots variables Les verbes: écarter la dénomination de GV (groupe verbal) Les noms communs Les déterminants. C’est cette partie du rapport que je développerai en priorité puisque les programmes insistent sur la nécessité de travailler la grammaire de phrase avant toute autre- comme on fait des « gammes’ » avant de pouvoir interpréter une partition. Il s’est agi pour les auteurs de répertorier ce que les élèves doivent avoir repéré, identifié, mémorisé et maîtrisé. Les classes grammaticales Dès le cycle 3, il faut absolument distinguer nettement la classe grammaticale ( ou nature) de la fonction. La terminologie de 1997 préconisait le terme de « classe grammaticale » en remplacement du mot « nature », appellation reprise par les programmes suivants. Toutefois, dans la pratique, le mot de « nature » n’est pas vraiment sorti de l’usage. Les deux appellations sont donc possibles et acceptables; il est donc indispensable de le préciser aux élèves Une 1ère catégorie: les mots variables - Les verbes; c’est la classe fondamentale que l’élève doit savoir identifier immédiatement car elle conditionne le sens de toute phrase verbale et les accords « sujet/verbe ». On écarte la dénomination de GV pour aller à une identification précise du verbe lui-même. Le verbe (comme le nom ) est une classe fondamentale que l’élève doit savoir identifier immédiatement puisque sa reconnaissance permet de comprendre que toute proposition ( ou « phrase de base) est un ensemble structuré d’éléments organisés autour d’un verbe. Le groupe verbal est bien un constituant obligatoire d’une phrase de base mais c’est le verbe qui en est l’élément primordial que les élèves doivent identifier. On ne se limite pas à une analyse en grands constituants de la phrase. - Les noms communs. Précédé d’un déterminant, un nom commun forme déjà un groupe nominal; l’abréviation GN est utilisée uniquement à l’écrit. Les déterminants. On parlera dès le primaire de déterminants possessifs, démonstratifs, interrogatifs, indéfinis et non d’adjectifs possessifs, etc pour éviter les confusions avec l’adjectif qualificatif. Les déterminants permettent de faire passer le nom d’une virtualité donnée par le dictionnaire à une actualisation dans un texte. On distingue des sous catégories dans les déterminants
Les déterminants articles Les articles définis contractés indéfinis Masculin singulier Le, l’ Du, au un Féminin singulier La , l’ une Pluriel Les Des, aux Des L’appellation traditionnelle d’article est maintenue parce que les articles expriment la détermination minimale, alors que les autres déterminants combinent plusieurs éléments. Ex « mon »: détermination + possession. Il incombe à la classe de 6ème d’identifier l’article partitif « du »
Les déterminants possessifs, démonstratifs, interrogatifs Les déterminants démonstratifs Les déterminants interrogatifs Mon, ton, son, notre, votre, leur Ce, cet Quel (?) Ma, ta, sa, notre, votre, leur Cette Quelle (?) Mes, tes, ses, nos, vos, leurs Ces Quels (?) quelles (?) Ces déterminants sont inscrits dans les nouveaux programmes de l’école primaire, mais il s’agit de savoir les « distinguer »
Les déterminants indéfinis et exclamatifs (compétence remarquable au CM2) Les déterminants exclamatifs Chaque, tout Quel (!) Chaque, toute Quelle(!) Quelques, plusieurs, tous, toutes Quels (!) Quelles (!) Les déterminants indéfinis et exclamatifs les plus usuels sont à faire observer (compétences remarquables)
les classes grammaticales ( nature) les mots variables 4. Les adjectifs qualificatifs 5. Les pronoms Les pronoms personnels 1er per 2ème per 3ème per Singulier Je, j’, me, m’, moi Tu, te, t’, toi il, elle, le, la, l’, lui pluriel nous vous Ils, elles, les, leur, eux Les adjectifs qualificatifs Variables en genre et en nombre, les adjectifs qualificatifs apportent une précision aux noms qu’ils qualifient. Ils s’accordent en genre ( masculin ou féminin), en nombre (singulier ou pluriel) avec les noms qu’ils qualifient. On insistera tout particulièrement sur ce point dans les séances qui traitent de l’expansion du nom Les pronoms. Il conviendra d’expliquer le sens du mot « pronom » par l’étymologie ( = remplace un nom ou un groupe nominal). En fin de cycle 3, il s’agit de « distinguer » ( et non de « maîtriser »)les pronoms personnels, l’ensemble des pronoms relatifs et les pronoms possessifs, démonstratifs et interrogatifs. Les pronoms personnels. Il faut prendre l’habitude , à la 3ème per du sing, de présenter les tableaux de conjugaison avec il, elle et on ( p pers indéfini)
les classes grammaticales ( nature) les mots variables les pronoms Les pronoms relatifs Qui, que, quoi, dont, où, lequel, laquelle, lesquels, lesquelles, … Les autres pronoms possessifs Le mien, le tien, le sien, le nôtre, le vôtre, le leur,/la mienne, … Les miens, les tiens, les siens, les nôtres, les vôtres, les leurs/les miennes démonstratifs Ceci, cela, ce, celui-ci, celui-là, Ceux-ci, ceux-là interrogatifs Qui? Que? Quoi? Lequel? Laquelle? Qui? Lesquels? Lesquelles? Les pronoms relatifs Ils remplacent un nom ou un pronom qu’on appelle « l’antécédent » et que l’on doit pouvoir retrouver dans la proposition précédente. Ils introduisent une proposition subordonnée relative, l’une des possibles expansions du nom, lesquelles sont à « manipuler » au CM1, à « comprendre » au CM2 et sont inscrites au programme de la classe de 5ème. Les autres pronoms En fin de cycle 3, ils sont à « identifier », pour être distingués les uns des autres. Les pronoms possessifs et démonstratifs sont inscrits au programme de 6ème
les classes grammaticales ( nature) ≠ fonction 2. Les mots invariables Les adverbes De lieu Ici, là, loin, près, dehors, dedans, dessus, dessous, partout, ailleurs De temps Alors, puis, ensuite, encore, enfin, bientôt, longtemps, aussitôt, maintenant, parfois, toujours, souvent, d’abord, aujourd’hui, demain, hier, déjà, tôt, tard, soudain, tout à coup… De manière et « cie » Bien, mal, peu, plus, beaucoup, vraiment, assez, autant, très, trop, davantage, moins, mieux, ainsi, ensemble, vite, presque, autrement, simplement, justement, lentement, seulement, tellement, (et ainsi de suite pour tous les adverbes en –ment rencontrés en classe et dans lesquels le féminin de l’adjectif est repérable Concernant les mots invariables ( adverbes, préposition et conjonctions), la seule exigence à l’école primaire est une exigence orthographique en situation de dictée ou de production d’écrit. La catégorisation grammaticale sera progressivement abordée au collège pour être maîtrisée fin de 3ème.
les classes grammaticales ( nature) 2. Les mots invariables Les prépositions les plus fréquentes À, après, avant, avec, chez, contre, dans, de, depuis, derrière, devant, en entre, jusque, par, parmi, pendant, près de, pour, sans, selon, sous, vers, sur…(et bien d’autres) Les conjonctions De coordination Mais, ou, et, donc, or, ni, car De subordination (compétence remarquable au CM2) Que, quand, lorsque, pendant que, parce que, si, … Les prépositions: la liste donnée l’et par ordre alphabétique Les conjonctions de subordination: il y en d’autres mais toutes sont « compétences remarquables et elles s’inscrivent progressivement de la classe de 5ème à la classe de 3ème
les classes grammaticales ( nature) 2. Les mots invariables Les négations: ne…pas, ne..plus, ne…jamais, ne… rien Les noms propres Les négations: Dès le CM1 les enfants travaillent systématiquement sur le pasage de la forme affirmative à la forme négative. C’est une compétence en cours d’acquisition dont la maîtrise est inscrite au programme de la classe de 6ème. Il faut insister sur le fait que la négation correcte est composée de « deux morceaux »; le 1er « ne » étant normalement indispensable à l’écrit et en situation de production orale élaborée. On introduira l’usage du « ni » en 6ème et 5ème. Les noms propres: Il s’agit d’un fait de langue encore en cours d’acquisition; les enfants travaillent tout au long du Cycle 3 sur les critères d’identification des noms dans une phrase et doivent savoir distinguer les noms communs des noms propres en fin de cycle 3. Dès le CE2 les enfants doivent être astreints à employer la majuscule caractéristique de tout nom propre employé comme tel.
Complément d’objet indirect du verbe… Les fonctions grammaticales 1. Les fonctions du nom, du groupe nominal ou du pronom Sujet du verbe Complément d’objet direct du verbe … ( abréviation uniquement à l’écrit = COD) Samir écoute la maîtresse. Complément d’objet indirect du verbe… ( abréviation uniquement à l’écrit = COI) Samir répond à la maîtresse. Complément d’objet second du verbe… ( abréviation uniquement à l’écrit = COS) à faire observer et à identifier dans les cas sans ambiguïté Samir a prévenu la maîtresse de son absence. Le sujet: Dès le CE2, on introduit systématiquement le repérage du sujet dans des situations régulières simples à un seul sujet. L’accord du verbe avec le sujet est également systématiquement travaillé. On introduit l’identification du sujet inversé au CM1 et CM2. Les compléments d’objet direct, d’objet indirect, second du verbe. Pour chacune de ces quatre fonctions, on veillera à faire toujours préciser à quel verbe elle renvoie. En fin de cycle 3, les enfants doivent savoir différencier le cod du coi ou cos, différenciation indispensable pour raisonner l’accord du participe passé employé avec avoir. Cette compétence st en cours d’acquisition; elle sera à retravailler en 6ème. On écarte volontairement la distinction que certains pourraient vouloir faire entre complément de verbe ( « je vais à Paris ») et complément de phrase ou autre appellation ( j’ai rencontré mes cousins à Paris)
Samir deviendra trapéziste. Les élèves de la classe de CM2 Les fonctions grammaticales 1. Les fonctions du nom, du groupe nominal ou du pronom Complément circonstanciel de lieu, de temps ( cycle 3), moyen, manière, but, cause (compétence remarquable au CM2, programme 6ème et 5ème) (abréviation uniquement à l’écrit= c c) Attribut du sujet: Samir deviendra trapéziste. Complément du nom (compétence remarquable au CM2): Un mouchoir en papier Les élèves de la classe de CM2 Quelques élèves peuvent savoir repérer le cc de moyen et de manière qui figurent au programme de la classe de 6ème ainsi que les CC de cause et de but qui n’apparaissent qu’au programme de la classe de 5ème Attribut du sujet: il doit être reconnu par l’élève au CM1 et distingué de manière assurée du COD en 6ème Complément du nom
Épithète du nom… un petit chat noir Les fonctions grammaticales 2. Les fonctions de l’adjectif qualificatif Épithète du nom… un petit chat noir Attribut du sujet épithète: la fonction épithète est inscrite au programme dès le CM1 pour être maîtrisée en classe de 6ème. Il faut toujours faire nommer le nom qu’il vient compléter; l’emploi du terme «apposition » est à réserver à la classe grammaticale des noms et la mâitrise de cette fonction est à reserver à la classe de 4ème. attribut du sujet: un élève de CM1 doit le connaître, un élève de 6ème doit le maîtriser. En primaire, l’attribut du sujet donne sans cesse l’occasion de travailler les règles d’accord; c’est aussi l’occasion de travailler les principaux verbes d’état
La conjugaison: modes et temps verbaux La notion de relativité des temps entre eux: fait passé/présent, fait passé/passé, fait futur/ futur Au mode indicatif, les verbes des 1er et 2ème groupes, être et avoir les verbes aller, dire, faire, partir, prendre, venir, voir, vouloir, pouvoir Les nouveaux programmes de l’école indiquent explicitement qu’en fin de cycle 3 les élèves doivent maîtriser la notion de relativité des temps entre eux, à savoir La relativité relative d’un fait passé par rapport au présent (dès la fin du CM1) L’antériorité d’un fait passé par rapport à un autre passé L’antériorité d’un fait futur par rapport à un autre Sont exigibles pour les verbes des 1er et 2ème groupes les temps simples et temps composés correspondants signalés. Sont exigibles pour les verbes du 3ème groupe mentionnés et le verbe aller les temps signalés par une astérisque
La conjugaison: modes et temps verbaux Le mode infinitif Verbes « à part » 1er groupe 2ème groupe 3ème groupe Être, avoir, aller En –er et toujours en -er En –ir/issant En –ir/issons dire, faire, partir, prendre, venir, voir, vouloir, pouvoir Le mode infinitif. IL est essentiel et doit être mémorisé au cycle 3 pour l’identification des groupes; il doit être la référence systématique qui permet d’enclencher les règles d’engendrement spécifiqe à chaque forme Le mode impératif, au présent pour les verbes listés du 3ème groupe Le mode subjonctif, n’est pas exigible en fin de cycle 3 Le mode conditionnel, n’st pas exigible en fin de cycle 3
Mode conditionnel Mode impératif Mode subjonctif Mode indicatif Temps simples Temps composés correspondants Présent * Passé composé * Imparfait* Plus que parfait Passé simple * Passé antérieur ( pas exigible au cycle 3, compétence remarquable) Futur simple * Futur antérieur Mode conditionnel Conditionnel présent * (pas exigible au cycle 3, compétence remarquable) Conditionnel passé ( pas exigible au cycle 3, compétence remarquable) Mode impératif Mode subjonctif Présent ( pas exigible au cycle 3, compétence remarquable) récapitulatif
La conjugaison: les verbes du 1er groupe Parfaitement réguliers et fréquents Donner, parler, trouver, aimer, demander, laisser, penser, regarder, arriver, chercher, écouter, ajouter, présenter, raconter, expliquer, compter, poser, rencontrer, apporter, pleurer, chanter, cacher… Que les professeurs du collège autres que français utilisent fréquemment Calculer, mesurer, classer, observer, encadrer, entourer, indiquer, nommer, dessiner, imaginer, terminer, transformer, aider, montrer, démontrer, cocher, comparer, cliquer, valiser, coller, sélectionner,… Parfaitement réguliers mais « fauteurs de troubles phonétiques » Surligner, souligner, désigner, travailler Commencer, manger Répéter, insérer Essayer, appuyer, envoyer Crier, oublier, trier, plier, colorier, relier, copier, recopier, justifier, continuer, jouer Le 1er et le 2ème groupe ont une conjugaison régulière, il suffit d’apprendre par cœur un modèle Quelques indications des verebes à faire ravailer en fonction de leur fréquence ou de leur utilisation
La conjugaison: les verbes du 2ème et du 3ème groupes 2ème groupe, les verbes en –ir/-issons, -issant. 3ème groupe, les verbes les plus utilisés, et éventuellement quelques irréguliers usuels: apprendre, devoir, écrire, lire, mettre, savoir réactiver sans cesse, habituer les élèves à avoir recours aux tables de conjugaison Mais « être », « avoir », « aller » à savoir par coeur il faut sans cesse réactiver ces apprentissages, donc on ne peut pas penser que parce qu’ils ont été vus une fois, ils sont maîtrisés; c’est un travail à reprendre tout au long du cycle 3 et au cours de la 6ème.
La phrase simple La phrase complexe Les phrases et les propositions: phrase simple, phrase complexe, propositions En fin de cycle 3, les élèves doivent « reconnaître » La phrase simple Un seul verbe conjugué « Mamie apprend à jouer de la guitare. » La phrase complexe Plusieurs verbes conjugués « Mamie ouvre le portillon du jardin; elle salue le facteur; il lui apporte le courrier » « Mamie ouvre le portillon du jardin puis salue le facteur qui lui apporte le courrier. » proposition indépendante seule 1er cas: deux (ou plus) propositions indépendantes coordonnées ou juxtaposées 2ème cas: une proposition principale + une (ou des) proposition(s) subordonnée(s) Relatives complément du nom (les reconnaître en CM2 et 6ème) Conjonctives ( COD avec « que » ou compléments circonstanciels de temps et de cause ( compétence remarquable pour le Cycle 3 et la 6ème) En fin de cycle 3, les élèves doivent maîtriser la phrase simple et la distinguer de la phrase complexe; la phrase complexe est abordée en CM2 mais il s’agit seulement de reconnaître la proposition relative complément du nom.
Les phrases et les propositions: types et formes de phrases Les phrases déclaratives ( ponctuation . ou …) Les phrases interrogatives ( ponctuation ?) Les phrases exclamatives ( ponctuation !) Les phrases injonctives ( ponctuation . ou !) En 67me come en CM, les mots « type » et « forme » sont utilisables en cours d’explication, mais il n’est pas question d’en exiger l’usage par les élèves ni d’en faire un objet d’exercice de repérage ou de tri. L’objectif est de faire comprendre la différence de sens entre les différentes formes de phrases. On utilisera le terme de « phrase injonctive » parce qu’elle est plus large que l’appellation « impérative » qui fait tout naturellement l’association avec le mode impératif alors qu’il y a la possibilité d’exprimer l’ordre avec d ’autres modes
Les phrases et les propositions: types et formes de phrases Affirmatives Négatives ( avec ne…pas, ne...plus, ne…jamais, ne…rien) On n’ira pas au-delà, la forme emphatique étant à verser sans les procédés stylistiques que l’on peut observer mais qui ne sera à maîtriser qu’en classe de 3ème. La phrase emphatique sert à insister sur l'un des éléménts de la phrase en le plaçant en tête de phrase encadré par C'est...qui ou C'est...que. Exemple : - C'est Marcel Proust qui a écrit Du côté de chez Swann.