Les lichens Les champignons « lichénisés » sont inconnus à l’état libre Un millier d’espèces appartenant essentiellement aux Actinomycètes donnent leur nom au lichen correspondant
Forme, consistance et croissance Lichens gélatineux (gaine mucilagineuse des cyanobactéries) Lichen crustacés, foliacés, fruticuleux Croissance lente (quelques mm / an) mais peuvent vivre plusieurs siècles
Localisation des lichens Dans toutes les régions du monde, dans une grande variété d’habitats, y compris les milieux les plus hostiles
Indicateurs de pollution Les lichens sont extrêmement sensibles aux agents chimiques et aux polluants gazeux (anhydride sulfureux, fluor) La sensibilité des lichens résulte de l’absence de cutine (enduit cireux hydrophobe des plantes vertes) et d’appareil racinaire
Indicateurs de pollution Leur utilisation comme indicateur de pollution de l’atmosphère est envisagée (carte de pollution) mais limitée par leur faible vitesse de croissance
Végétation pionnière Les lichens jouent, comme les mousses, le rôle de végétation pionnière en se fixant sur le substrat et en favorisant la formation d’une mince couche d’humus
Alimentation Cladonia rangiferina : alimentation de base de mammifères herbivores (rennes) Alimentation humaine (en bouillie ou mélangée avec de la farine panifiable)
Substances chimiques Lichénines glucidiques, acide usnique, acide cétrarique, … Substances colorantes (historique) : pourpre et bleu d’orseille), tournesol (indicateur de pH)
Parfums et huiles essentielles Parfums à odeur « d’Orient », de « cuir de Russie », … Evernia prunastri
Pharmacopée Cetraria islandica