ISOLEMENT DU MALADE 2012-2013 IA/IP/SF Dr Fardane Mme El Khantach ECOPARAMED Ecole privée de formation paramédicale Autorisation n° 3/02/3/2001 du 11/06/2001 37, Av. Annakhil, 24000, El Jadida Tél. : 05 23 34 45 88 E- Mail : ecoparamed@hotmail.com Site web: www.ecoparamed.comb ISOLEMENT DU MALADE IA/IP/SF Dr Fardane Mme El Khantach 2012-2013
Procédures d’isolement = barrières à la transmission des micro-organismes (identifiés ou présumés) ISOLEMENT Autres patients Soignants Isolement septique : éviter la diffusion d’un agent infectieux connu ou présumé, que le patient soit infecté ou colonisé et Visiteurs
Les Modes de transmission Contact transmission par contact direct ou indirect avec un individu infecté ou colonisé Gouttelettes : gouttelettes de salive ou des sécrétions des voies aériennes supérieures (toux, éternuements, parole, fibroscopie, aspiration…) Chambre seule, organisation des soins Aériennes : fines particules (taille < 0,5 mm) pouvant rester en suspension dans l’air
Précautions Gouttelettes 1ère Indication lorsqu’un patient est porteur d’une infection contagieuse Varicelle, Gale, Herpès généralisé Diarrhée à Rotavirus, à Clostridium difficile Bronchiolite du nourrisson (VRS) Conjonctivites virales (adénovirus) Précautions contacts Méningites à méningocoque, grippes, oreillons, scarlatine, rougeole, VRS Précautions Gouttelettes Tuberculose bacillifère , rougeole, varicelle, zona chez immunodéprimé… Précautions Air
2ème Indication Lorsqu’un patient est colonisé ou infecté par une bactérie multi-résistante aux antibiotiques ex: entérobactérie Pseudomonas aeruginosa multirésistant Aux niveaux : cutané, digestif, urinaire, oculaire Au niveau respiratoire Précautions Gouttelettes Précautions contacts
BMR (bactéries multi-résistantes) : Dépistage des porteurs Systématique Services de soins intensifs, chirurgie orthopédique ou cardiologique Situation épidémique Enquête Indiqué à l’admission dans les services de court séjour à risque élevé de transmission croisée (réa, chir) c’est à dire là où les épidémies peuvent se développer rapidement. Le dépistage à l’admission est alors pratiqué chez les patients à risque de portage de BMR, c’est à dire ceux qui sont transférés des services de chirurgie et de médecine spécialisée, soins de suite, de réadaptation et de longue durée
La base pour tout patient = les précautions standards La technique d’isolement La base pour tout patient = les précautions standards
Isolement technique
La durée de l’isolement - Si maladie contagieuse : dépend de l’agent pathogène Si BMR : Infection: fonction de l’efficacité du traitement Colonisation : Terrain à risque ou épidémie : résultats de la décolonisation Services de « court » séjour : hospitalisation ? « Long séjour » : adaptation nécessaire Nécessité d’effectuer des prélèvements de contrôle
BMR : Quelques adaptations nécessaires en long séjour « Parce qu’il faut isoler la bactérie et non la personne » 85 % des personnes âgées présentent un ou plusieurs épisodes infectieux au cours de 100 jours de vie en collectivité gériatrique. Près de 50 % des personnes en situation de dépendance totale sont infectées. La frontière entre colonisation et infection est souvent imprécise, induisant des difficultés à différencier les patients colonisés ou infectés. Le risque de dissémination des BMR n’est pas équivalent en fonction des situations, il est important de pouvoir identifier certains scénarios possibles qui vont conduire à des stratégies de prise en charge différente
BMR : Quelques adaptations nécessaires en long séjour En cas de portage sain, le risque de dissémination est très bas : sous respect des règles d’hygiène de base, le sujet peut quitter sa chambre En cas de présence d’une BMR au niveau d’un site anatomique lésé ou infecté, correctement isolé de l’environnement, le risque est bas : sous respect des règles d’hygiène de base, de l’isolement du site anatomique concerné, le sujet peut quitter sa chambre, se rendre dans les lieux de vie en collectivité Portage sain : portage nasal ou au niveau des aisselles Présence d’une BMR : plaie infectée ou colonisée à BMR, sous pansement fermé, colonisation ou infection urinaire sans fuite urinaire, bactériémie à porte d’entrée cathéter dont le cathéter a été enlevé… La signalisaton sur la porte de la chambre est utile mais elle est à proscrire si elle est mal vécue par la personne J.L. Novella et coll., XVIè congrès de la SFHH, juin 2005
BMR : Quelques adaptations nécessaires en long séjour En cas d’infection avec impossibilité d’isoler correctement la zone anatomique concernée, le risque de dissémination est élevé : en plus du respect des règles d’hygiène de base, il faut établir une réflexion sur la nécessité d’une hospitalisation en court séjour gériatrique, isolement technique et le sujet ne peut quitter sa chambre Portage sain : portage nasal ou au niveau des aisselles J.L. Novella et coll., XVIè congrès de la SFHH, juin 2005
Les règles d’hygiène de base Respecter des précautions standard et particulièrement les recommandations pour l’hygiène des mains Limiter au maximum le risque de transmission croisée Optimiser l’hygiène corporelle de la personne : toilette des mains régulière et rigoureuse, toujours avant de quitter la chambre, vêtement changés et nettoyés régulièrement, literie changée chaque fois que nécessaire Hygiène rigoureuse de l’environnement proche de la personne, dans le respect des protocoles Limiter au maximum le risque de contamination de l’environnement Portage sain : portage nasal ou au niveau des aisselles
Une information adaptée est nécessaire Auprès du malade Auprès de l’équipe soignante Auprès de tout personnel intervenant auprès du patient Auprès de la famille et les visiteurs Information claire et adaptée à la situation. Simple en cas d’infection contagieuse moins facile en cas d’isolement BMR.
ISOLEMENT = CONTRAINTE PRESCRIPTION MEDICALE ISOLEMENT PAS EXCLUSION Conclusion ISOLEMENT = CONTRAINTE ISOLEMENT = NECESSITE PRESCRIPTION MEDICALE ADAPTATION REFLECHIE ISOLEMENT PAS EXCLUSION