Femmes et addictions ADIJA Echanges de pratiques Lons le Saunier sept 2010 Dr C Renaud.

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Transcription de la présentation:

Femmes et addictions ADIJA Echanges de pratiques Lons le Saunier sept 2010 Dr C Renaud

Quelques chiffres  28% des hommes boivent tous les jours contre 11% des femmes  Parmi les 15/25 ans, les femmes ne représentent qu’un tiers à avoir expérimenté les SPA!  Parmi les 12/25 ans, les filles sont autant que les garçons à fumer, mais leur proportion augmente!  En 2009, 11%des femmes consomment des antidépresseurs contre 5% des hommes, 20% des anxiolytiques ou somnifères contre 10% des hommes

Particularités en terme de trajectoires  Dépendance plus rapide  Plus grand isolement affectif ( rejet famille en amont et abandon du conjoint, retrait des enfants en aval)  Mal être supérieur avec traumatismes graves de l’enfance ( violences, abus sexuels)

Consomment elles moins ou sont elles moins repérées ?  Moins enclines à venir dans les centres de soins  Plus de médecine de ville et de groupes d’entraide  Décrochent plus souvent seule  ►peur de la réprobation sociale, surtout si mère et peur de se voir enlever leurs enfants,

Particularités physiologiques Plus sensibles aux effets des SPA  car interaction avec hormones féminines  ( volume hydrique plus faible, rapport eau/graisse, activité enzymatique moindre)  Probabilité plus forte d’infections génitales ► pathologies plus précoces, plus fréquentes

Double dépendance aux drogues et à leur partenaire.  Consommation pour faire plaisir (couple, partenaire sexuel initiateur)  Conjoint dealer qui fournit donc pas de prévision du matériel propre, pas de maitrise de la consommation ► Pour les femmes, les addictions seraient ainsi davantage en lien avec la vie affective, ► tandis que pour les hommes, ces conduites seraient avant tout liées aux relations avec leurs pairs ou à la solitude.

Femmes et grossesse  Alcool :malformations, retards mentaux,…  Tabac, cannabis: monoxyde de carbone=privation d’oxygène, retard de croissance  Héroïne pas tératogène mais le manque provoque des contractions utérines ► Substitution conseillée et/ou dosage augmenté  Cocaïne plus nocive sur mère et enfant

Actions spécifiques  Orientée vers la mère et l’enfant  Exception de maisons pour femmes marginalisées ou prostituées

Merci de votre attention