“Compétences de base en

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Transcription de la présentation:

“Compétences de base en Conforme au référentiel national CNAM-TS FORMATION “Compétences de base en prévention ” QLIO 2009-2010

Citez des raisons pour lesquelles on fait de la prévention ? Rentrons dans le vif du sujet !!!!

Les représentations de l’AT

Aucune maîtrise des risques… Les représentations de l’AT C’est la faute à ‘pas de chance’ .1. Accident = Fatalité Acceptation de l’accident comme quelque chose de normal, associé à l’activité de l’entreprise (risques du métier) L’ entreprise ne fera rien car elle est persuadée qu’elle ne peut rien y faire… Aucune maîtrise des risques…

Il a mis la main où il fallait pas… Il a pas fait attention… Les représentations de l’AT C’est sa faute… Il a mis la main où il fallait pas… Il a pas fait attention… .2. Accident = Individu Moralisation Rejet de la responsabilité sur la personne… Des mesures sont mises en œuvre… …centrées sur les individus : consignes, sanctions Peu d’efficacité sur la maîtrise des risques…

.3. C’est la faute à ‘l’outil’… Les représentations de l’AT C’est la faute à ‘l’outil’… Trop vieux, pas adapté, sans protection… .3. Accident = facteurs Techniques Approche ‘technicienne’  tout revient à un problème technique : L’entreprise raisonne en protégeant la machine, les installations Les mesures agissent sur des situations de risques concrètes; mais l’entreprise ne peut pas tout expliquer par cette approche qui paraît pourtant si parfaite… Efficacité ‘limitée’ de la maîtrise des risques … Tendance à de nouveau privilégier le facteur humain « sur un outil obsolète »

Accident = approche systémique Les représentations de l’AT Accident est produit par tout le système  Individus, machines, production, organisation, contexte… 4. Accident = approche systémique Approche ‘multi causale’  L’entreprise appréhende toutes les composantes des risques Plus l’entreprise sera engagée dans l’approche systémique, plus elle sera apte à maîtriser ses risques … Maîtrise possible des risques …

Organisation de la prévention

Comment est organisée la fonction sécurité dans l’entreprise? Organisation de la prévention Comment est organisée la fonction sécurité dans l’entreprise? … à Temps plein ? … à Temps partagé ? … à Temps partiel ? De qui dépend la fonction sécurité dans l’entreprise? … de la DG ? … de la DRH ? … du responsable de production … de la maintenance ?

De qui dépend la mise en œuvre des actions d’amélioration? Organisation de la prévention De qui dépend la mise en œuvre des actions d’amélioration? …L'animateur de prévention (AP) “seul” …L'AP + Encadrement …L'AP + Direction …L'AP + Direction+ Encadrement

Les enjeux de la prévention

Enjeux humains : • santé des salariés préservée, Les enjeux de la prévention Enjeux humains : • santé des salariés préservée, • travail plus intéressant avec plus de confort et moins de contraintes, d’efforts inutiles et de pénibilité, • meilleure ambiance de travail.

Enjeux économiques : Les enjeux de la prévention • gains de productivité (amélioration des postes de travail, réduction des dysfonctionnements et de la pénibilité, meilleure transmission des informations…), • diminution du turnover, donc réduction des charges de personnel liées au recrutement et à la formation, • réduction de la casse (pièces mises au rebut, machines endommagées), • diminution des coûts directs des accidents du travail et maladies liées au travail (cotisations AT-MP de l’entreprise…).

Enjeux sociaux: Les enjeux de la prévention Le champ de la santé et de la sécurité au travail constitue un lieu privilégié de dialogue social. La mise en place d'une politique de maîtrise des risques est pour l'entreprise l'occasion de renforcer et de renouveler le dialogue avec son personnel : en fédérant ses salariés autour d'un projet commun; les salariés étant à la fois acteurs et bénéficiaires de cette politique, - en reconnaissant le rôle majeur de chacun dans ce projet, - en améliorant les conditions de travail des salariés.

Enjeux juridiques: Les enjeux de la prévention « Art. L. 4121-1. – L’employeur prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs. Ces mesures comprennent : 1. des actions de prévention des risques professionnels ; 2. des actions d’information et de formation ; 3. la mise en place d’une organisation et de moyens adaptés. L’employeur est chargé de la sécurité de son personnel*. Il doit évaluer les risques et mettre en œuvre une politique de prévention. L’employeur veille à l’adaptation de ces mesures pour tenir compte du changement des circonstances et tendre à l’amélioration des situations existantes. » *son personnel : Le terme englobe les salariés de l’entreprise en CDI et CDD, les intérimaires et autres travailleurs temporaires.

Les acteurs de la prévention des risques professionnels

} Acteurs externes Acteurs internes L’animateur de sécurité L’ARACT Les acteurs de la prévention des risques professionnels Acteurs externes Acteurs internes L’animateur de sécurité L’ARACT Chef d’entreprise L’inspection du travail Les salariés L’OPPBTP Le médecin du travail L’intervenant de la CRAM Les SST Les organismes de formation Le CHSCT Les DP I.R.P } Liste non exhaustive

Valeurs essentielles et bonnes pratiques de prévention La maîtrise des risques s’appuie sur l’application des principes généraux de prévention. Mais cela peut ne pas suffire !

Les aspects réglementaires Le code du travail Les aspects réglementaires RAPPEL ENJEU JURIDIQUE Article L4121-1: L’employeur prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger La santé physique et mentale des travailleurs. Ces mesures comprennent: - Des actions de prévention des risques professionnels - Des actions d’information et de formation - La mise en place d’une organisation et de moyens adaptés

Les aspects réglementaires Le code du travail Les aspects réglementaires Article L4121-2: L’employeur met en œuvre les mesures prévues à l’article L4121-1 sur le fondement des principes généraux de prévention

Que sont les principes généraux de prévention ? Directive Européenne N° 89/391/CEE du 12 juin 1989 LOI n° 91-1414 du 31 décembre 1991

1. Eviter les risques Principes généraux de prévention Il s’agit de supprimer les risques ou de les réduire en privilégiant dans tous les domaines les procédés, produits, équipements, etc., les moins dangereux et en limitant le nombre de salariés exposés au risque.

2. Evaluer les risques qui ne peuvent être évités Principes généraux de prévention 2. Evaluer les risques qui ne peuvent être évités Lorsque certains risques ne peuvent être supprimés, le chef d’établissement doit les évaluer et apprécier leur nature et leur importance. Cette évaluation est une étape essentielle. Elle est indispensable pour déterminer les actions de prévention.

3. Combattre les risques à la source Principes généraux de prévention 3. Combattre les risques à la source La sécurité doit faire partie intégrante de la conception des machines, des modes opératoires, des lieux de travail. Il faut intervenir en amont du processus de travail. C’est le principe de la sécurité intégrée.

4. Adapter le travail à l’homme Principes généraux de prévention 4. Adapter le travail à l’homme Il s’agit de la conception des postes de travail ainsi que du choix des équipements et des méthodes de travail et de production, en vue, notamment, de limiter le travail monotone et le travail cadencé et de réduire leurs effets sur la santé.

5. Tenir compte de l’évolution de la technique Principes généraux de prévention 5. Tenir compte de l’évolution de la technique Le chef d’établissement doit s’informer sur l’évolution des techniques pour mettre en place des moyens de prévention techniquement adaptés sans attendre une évolution de la réglementation.

Principes généraux de prévention 6. Remplacer ce qui est dangereux par ce qui ne l’est pas ou l’est moins Dans tous les domaines, les outils, produits ou procédés dangereux doivent, quand c’est possible, être remplacés par un équivalent présentant moins de risques, voire aucun.

7. Planifier la prévention Principes généraux de prévention 7. Planifier la prévention Cette planification intègre, dans un ensemble cohérent, la technique, l’organisation du travail, les conditions de travail, les relations sociales et l’environnement. En cas d’intervention de plusieurs entreprises sur un même lieu, celles-ci doivent planifier la prévention en commun dans le cadre d’une organisation temporelle et programmée.

8. Donner la priorité aux mesures de protection collective Principes généraux de prévention 8. Donner la priorité aux mesures de protection collective Les équipements de protection individuelle ne doivent être utilisés qu’en complément des protections collectives ou s’il ne peut exister de protection collective efficace.

9. Donner les instructions appropriées aux travailleurs Principes généraux de prévention 9. Donner les instructions appropriées aux travailleurs Le chef d’entreprise est tenu d’informer les salariés sur les risques qu’ils encourent et sur les mesures prises pour y remédier. Il doit assurer une formation à la sécurité et la renouveler périodiquement

C’est une des richesses de l'entreprise Valeurs essentielles LA PERSONNE C’est une des richesses de l'entreprise Chef d'entreprise, cadres dirigeants, salariés, tous sont impliqués dans la démarche visant à préserver la santé et la sécurité des personnes et à améliorer leurs conditions de travail.

Pour le chef d'entreprise et l'encadrement, il s’agit de : Valeurs essentielles LA TRANSPARENCE L'adhésion du personnel est une condition clé dans la mise en place d'une politique de prévention des risques. Pour le chef d'entreprise et l'encadrement, il s’agit de : la clarté de l'objectif visé ; l'engagement et l'exemplarité la prise en compte de la réalité des situations de travail ; la communication sur la santé et la sécurité au travail

La démarche doit privilégier le dialogue social: Valeurs essentielles LE DIALOGUE SOCIAL La démarche doit privilégier le dialogue social: impliquer les salariés, créer les conditions de leur participation impliquer les instances représentatives du personnel : CHSCT, délégués du personnel.

Politique santé et sécurité au travail Les bonnes pratiques de prévention Politique santé et sécurité au travail Intégrer la gestion de la santé et sécurité au travail dans toutes les fonctions de l’entreprise La politique de maîtrise ne doit pas être occultée par la maîtrise des coûts et des objectifs de production Harmoniser la politique de la santé et de la sécurité avec les autres politiques de l’entreprise Les politiques de l’entreprise doivent être définies sans contraintes antagonistes pour les salariés Développer l’autonomie de l’entreprise en matière de prévention Formations adaptées à spécificité et taille de l’entreprise Être attentif aux nouveaux risques de l’activité Eventuellement du personnel spécialisé en santé et sécurité au sein même de l’entreprise

Organisation Les bonnes pratiques de prévention Favoriser une approche pluridisciplinaire  La gestion de la santé et sécurité au travail est au carrefour de nombreuses disciplines.  Humaine, technique, organisationnelle,

Evaluation et intégration Les bonnes pratiques de prévention Evaluation et intégration Faire de l’identification et de l’évaluation « a priori » des risques pro un élément majeur de la politique santé et sécurité au travail  Réalité de travail  Perception des opérateurs  Etapes essentielle  Assistance d’entreprises extérieures spécialisées Intégrer la prévention dès la conception des lieux, des équipements, des postes et des méthodes de travail.  Intégrée aux méthodes et processus de travail  Attention particulière sur interventions ultérieures d’entretien et de maintenance

Analyses vérifications et actions correctives Les bonnes pratiques de prévention Analyses vérifications et actions correctives Analyser les AT/MP en remontant aux causes les plus en amont  Tout le sens de cette analyse est centrée sur les mesures correctives ou préventives ultérieures  De même le suivi de mise en œuvre des mesures participe grandement à la réussite d’un système de maîtrise des risques

Evaluation de la politique et capitalisation des acquis Les bonnes pratiques de prévention Evaluation de la politique et capitalisation des acquis Améliorer la politique de maîtrise des risques et faire évoluer les valeurs de base de l’entreprise  Les stratégies adoptées par l’entreprise sont elles les bonnes?  Sont elles cohérentes avec les bonnes pratiques de prévention?

Qu’est ce qu’un coût financier? Qui est financièrement impacté et, par qui?

Les coûts PHARMACIE HÔPITAL MÉDECIN

Remboursées par la sécurité sociale Les coûts RÉÉDUCATION INDEMNITÉS JOURNALIÈRES PENSIONS, RENTES En résumé: Toutes les dépenses Remboursées par la sécurité sociale

Les coûts REMPLACEMENT DU BLESSÉ MATÉRIELS ET PRODUITS DÉTÉRIORÉS ARRÊTS DE PRODUCTION

Les coûts RETARDS DE LIVRAISON INSATISFACTION DU CLIENT. IMAGE DE MARQUE TEMPS PASSÉ PAR LES PERSONNES A GÉRER ADMINISTRATIVEMENT L’ACCIDENT

LES COTISATIONS ….Comment ça marche... (pour l’instant!) Elles sont calculées en fonction de: - l’activité - l’effectif Le taux Individuel : Entreprise de plus de 199 salariés Coût réel Le taux collectif : Entreprise de moins de 10 salariés Coût mutualisé (national) Le taux mixte : Entreprise entre 10 et 199 salariés Situé entre les 2 Pour info, 87% des entreprises de la région PACA Corse ont un effectif de moins de 10 salariés(192462 établissements au total avec 168032 ayant moins de 10 salariés)

Les indicateurs

Taux de fréquence Critère essentiellement interne dans Les indicateurs Taux de fréquence TF = (Nb AT avec arrêt + 24H / Nb d’heures travaillées)* 106 Critère essentiellement interne dans les entreprises. Difficile de comparer les entreprises entre elles

Taux de gravité Totalise le nb de journées de travail « perdues » Les indicateurs Taux de gravité TG = (Nb de journées de travail perdues / Nb d’heures travaillées)* 103 Totalise le nb de journées de travail « perdues » suite à un AT. Attention, cet indicateur met à même niveau 10 AT de 1 jour avec 1AT de 10 jours

Indice de fréquence C’est un bon critère externe. Il permet de Les indicateurs Indice de fréquence IF = (Nb AT avec arrêt + 24H / Nb de salariés)* 103 C’est un bon critère externe. Il permet de comparer plusieurs entreprises entre elles même si l’effectif y est différent (TPE et PME)

Indice de gravité L’indice de gravité met en jeu les Les indicateurs Indice de gravité IG = (Total des taux d’IP / Nb d’heures travaillées)* 106 L’indice de gravité met en jeu les « Incapacités permanente » .

Statistiques CRAM-SE ATTENTION

Il faut considérer, outre le nombre et la durée des arrêts: Statistiques CRAM-SE Les indicateurs statistiques sont des points de repère indispensables, mais un même chiffre peut recouvrir des réalités différentes. Une analyse plus approfondie est nécessaire pour aboutir à des actions de prévention adaptées. Il faut considérer, outre le nombre et la durée des arrêts: - Les principaux types d’accident: chute, accident de circulation, choc avec une masse en mouvement, etc… - Mais aussi: Les ateliers et postes de travail concernés, les horaires des salariés concernés, leur degré de qualification, etc…

Certains signes peuvent traduire une dégradation : Statistiques CRAM-SE D’autres indices encore sont utiles pour apprécier la situation de l’entreprise en matière de santé et sécurité. Certains signes peuvent traduire une dégradation : augmentation de l’absentéisme rotation importante du personnel, augmentation des incidents matériels, augmentation des soins donnés à l’infirmerie, nombre de consultations supplémentaires demandées au médecin du travail taux et montant de la cotisation AT/MP

Découvrir et comprendre l’AT et sa… “Modélisation” (DT46)

Qu’est ce qu’un ACCIDENT: La modélisation (DT 46) Qu’est ce qu’un ACCIDENT: Un « événement imprévu » pouvant porter atteinte à l'intégrité ou à la santé physique ou psychique de l'individu

Quelle différence faites-vous entre: La modélisation (DT 46) Quelle différence faites-vous entre: Accident et Incident?

Accident Événement imprévu Incident Lésion Sans lésion La modélisation (DT 46) Lésion Accident Événement imprévu Sans lésion Incident L’ assimilation de la notion de lésion à celle d’accident est très répandue si bien que le concept de « presqu’accident » développé aujourd’hui dans de nombreuses entreprises s’apparente le plus souvent à ce que l’on pourrait appeler une «presque lésion». Différencier accident et lésion est fondamental dans la recherche d’indicateurs pertinents. Caractériser une lésion ne suffit pas, loin s’en faut, pour définir les composantes accidentogènes d’un système de production. La relation entre lésion et événement imprévu étant très souvent aléatoire. Ainsi un objet tombant d’un balcon sera qualifié d’incident ou d’accident selon qu’il tombera ou non sur un passant. S’il y a accident les lésions différeront en fonction du point d’impact et non en fonction de l’événement qui lui ne variera pas. On comprend bien que les actions préventives porteront plutôt sur l’événement que sur le siège ou la nature des lésions , c’est donc cet événement qu’il conviendra de «travailler» prioritairement. On pourra par contre estimer le potentiel de gravité des différents types de lésions possibles pour protéger au mieux les individus contre les effets des « événements accidentels ».

l’ènement imprévu n’est pas instantané: La modélisation (DT 46) l’ènement imprévu n’est pas instantané: Il a une durée Cette assimilation de l ’accident à la lésion conduit aussi à conférer à l’accident un caractère instantané sans aucune durée. Envisager l’accident sous l’angle de la durée du phénomène conduit à en rechercher le début et par suite les causes...nous y reviendrons.

La ligne du temps Événement imprévu D L La modélisation (DT 46) temps D: début de l’événement L: fin de l’événement caractérisé par une lésion Par expérience et par culture nous savons assez précisément caractériser une lésion par la codification de son siège, de sa nature et de sa gravité. Nous savons beaucoup moins bien caractériser l’événement qui conduit à la lésion et encore moins bien le début de cet événement. Événement imprévu

D L t Protection Réparation On en délimite 3 champs d’action La modélisation (DT 46) On en délimite 3 champs d’action D L t Prévention Protection Réparation Avant Pendant Après Pour rappel: Réparation : ensemble des actions qui viseront l’amélioration de la qualité des premiers secours ou qui éviteront l'aggravation des lésions. Protection: ensemble des actions qui tenteront d’éviter les lésions lorsque les événements imprévus se déclenchent.Vue politique exclusivement centrée sur des mesures de protection , aura tendance à normaliser la production des événements accidentels dans un système donné.

Qu’est ce que la « prévention »? La modélisation (DT 46) Qu’est ce que la « prévention »? Ensemble d'actions visant le non déclenchement des événements imprévus Bien entendu les interventions dans chacun de ces champs d’actions ne sont pas incompatibles, au contraire. Toutefois il ne faudra pas en attendre la même efficacité. Mais une politique de sécurité devra s ’intéresser prioritairement aux mesures de prévention chaque fois qu ’un risque sera identifié .

C ’est la situation dangereuse (SD) qui La modélisation (DT 46) C ’est la situation dangereuse (SD) qui rend l ’accident possible... La situation dangereuse réunit les conditions qui vont rendre l ’accident possible. Elle est assez souvent intégrée dans les systèmes de production réels. Qu’est ce qu’une situation dangereuse??

Danger Individu Schématisation de la SD La modélisation (DT 46) Exposé Environnement donné Danger Individu Exposé

De façon précise, une SD est une: Situation de travail (ST) “NORMALE” La modélisation (DT 46) De façon précise, une SD est une: Situation de travail (ST) “NORMALE” « La photo instantanée de la situation de travail juste avant l’événement imprévu »

La modélisation (DT 46) Pour anticiper un accident, il faut connaitre ce qui pourrait générer une …LESION Pour rappel: Un danger sera toujours repérable (plus ou moins facilement, plus ou moins directement)

Le danger seul ne suffit pas pour faire mal: La modélisation (DT 46) Le danger seul ne suffit pas pour faire mal: Le couteau posé sur une table est inoffensif Le sol, omniprésent, n’engendre pas obligatoirement un accident L’arbre au bord de la route ne semble pas être menaçant Pour rappel: Un danger sera toujours repérable (plus ou moins facilement, plus ou moins directement) Il faut des conditions au danger pour qu’il crée une lésion

Les conditions liées au danger : La modélisation (DT 46) Les conditions liées au danger : 1. conditions d ’énergie Pour rappel: Un danger sera toujours repérable (plus ou moins facilement, plus ou moins directement)

Dangers nécessitant un apport d ’énergie: La modélisation (DT 46) Les conditions liées au danger : Dangers nécessitant un apport d ’énergie: Coin de table Arbre sur le bord d ’une route Sol Un fer en attente Pour rappel: Un danger sera toujours repérable (plus ou moins facilement, plus ou moins directement)

Dangers disposant d ’une énergie: Lame de scie en rotation La modélisation (DT 46) Les conditions liées au danger : Dangers disposant d ’une énergie: Lame de scie en rotation 220 Volts alternatif Rayonnements ionisants Masse en mouvement Masse manutentionnée Pour rappel: Un danger sera toujours repérable (plus ou moins facilement, plus ou moins directement)

en fonction de sa nature et de la hauteur de chute possible La modélisation (DT 46) Les conditions liées au danger : DANGER = SOL + HAUTEUR Les caractéristiques du sol et la hauteur plus ou moins grande vont accroître ou non le DANGER en fonction de sa nature et de la hauteur de chute possible Ainsi, un sol sera plus ou moins dangereux... La situation dangereuse réunit les conditions qui vont rendre l ’accident possible. Elle est assez souvent intégrée dans les systèmes de production réels.

Les conditions liées au danger : La modélisation (DT 46) Les conditions liées au danger : 2. Conditions d ’accumulation ou de quantité minimale Pour rappel: Un danger sera toujours repérable (plus ou moins facilement, plus ou moins directement)

Dangers nécessitant une accumulation ou une quantité minimum La modélisation (DT 46) Les conditions liées au danger : Dangers nécessitant une accumulation ou une quantité minimum Acide chlorhydrique Amiante Température ambiante Vibrations Mouvements identiques répétés (objets manipulés ou manutentionnés) Pour rappel: Un danger sera toujours repérable (plus ou moins facilement, plus ou moins directement)

De même un produit toxique fera plus ou moins « mal » La modélisation (DT 46) Les conditions liées au danger : De même un produit toxique fera plus ou moins « mal » DANGER = produit toxique + sa concentration En effet plus le produit toxique sera en quantité + il fera mal en fonction de sa concentration La situation dangereuse réunit les conditions qui vont rendre l ’accident possible. Elle est assez souvent intégrée dans les systèmes de production réels.

« situation dangereuse » La modélisation (DT 46) On peut donc affirmer que les salariés sont exposés en permanence à de nombreux dangers Ils sont en: « situation dangereuse » Pour rappel: Un danger sera toujours repérable (plus ou moins facilement, plus ou moins directement)

Qu'est ce qu'un risque?? La question est: La modélisation (DT 46) Ce sont les « situations dangereuses » qui peuvent créer des risques pour la santé La question est: Qu'est ce qu'un risque??

Le risque est donc généré par la situation dangereuse La modélisation (DT 46) Un Risque = Une Probabilité d’apparition... d’un événement... Le risque est donc généré par la situation dangereuse

Ne pas confondre “risque” et “chance” La modélisation (DT 46) Ne pas confondre “risque” et “chance” Je risque de….. rencontrer ma « belle-mère » Risque ou chance ? Je risque de….. Gagner au loto !!!

S’agissant des risques professionnels, le La modélisation (DT 46) S’agissant des risques professionnels, le risque est: La probabilité d’une… ... Atteinte à l’intégrité de l’individu.

la situation dangereuse est indispensable mais ne suffit pas La modélisation (DT 46) la situation dangereuse est indispensable mais ne suffit pas pour produire un « évènement imprévu» La situation dangereuse réunit les conditions qui vont rendre l ’accident possible. Elle est assez souvent intégrée dans les systèmes de production réels. L ’action d ’un Élément déclenchant sera indispensable

« L’évènement dangereux» La modélisation (DT 46) C’est l’élément déclenchant qui fait qu’une situation dangereuse puisse dégénérer en …situation « non-maîtrisée » CETTE SITUATION SE NOMME… Pour rappel: Un danger sera toujours repérable (plus ou moins facilement, plus ou moins directement) « L’évènement dangereux»

La ligne du temps de l’AT Décomposition de l’AT La modélisation (DT 46) La ligne du temps de l’AT Décomposition de l’AT Elément déclenchant lésion Situation dangereuse Evènement dangereux D: début de l’événement L: fin de l’événement caractérisé par une lésion Par expérience et par culture nous savons assez précisément caractériser une lésion par la codification de son siège, de sa nature et de sa gravité. Nous savons beaucoup moins bien caractériser l’événement qui conduit à la lésion et encore moins bien le début de cet événement. I D Après la M… I se rapproche de D (Ou D de I) temps

La ligne du temps de l’AT Décomposition de l’AT La modélisation (DT 46) La ligne du temps de l’AT Décomposition de l’AT Après la survenue de l’ élément déclenchant, on passe… … Dans le côté obscur D: début de l’événement L: fin de l’événement caractérisé par une lésion Par expérience et par culture nous savons assez précisément caractériser une lésion par la codification de son siège, de sa nature et de sa gravité. Nous savons beaucoup moins bien caractériser l’événement qui conduit à la lésion et encore moins bien le début de cet événement. temps EL.D L

évitera le risque de survenue de l’événement indésirable Seul Maître YODA, alias Prévention évitera le risque de survenue de l’événement indésirable Son Padawan, alias Protection agira sur les conséquences

Exemple concret I D La modélisation (DT 46) L’individu décrochait des tôles de 3,5 kg en sortie du tunnel de peinture. Elle veut saisir une tôle suspendue à 1,8 m du sol. Elle se place debout sous la tôle. Le crochet de maintien de la tôle cède. La tôle tombe vers le sol, la victime reçoit un angle de la tôle sur le genou. Coupure profonde sur le genou droit Elément déclenchant ? Lésion ? Le crochet de maintient de la tôle cède. coupure profonde au genou droit. Situation dangereuse ? Evènement dangereux ? L’individu est positionné sous la tôle de 3,5kg suspendue à 1,8 m du sol qu’il veut saisir. La tôle tombe vers le sol. Angle de la tôle + 1,8 m du sol I D Danger ?

Il commence à soulever le sac. La modélisation (DT 46) Exemple concret Pierre, boulanger, doit décharger sa livraison de farine du plateau du camion à son lieu de stockage. Pour cela, il est debout, dos au camion, attrape le coin supérieur du 1er sac de farine en fléchissant le buste sur les membres inférieur. A ce moment-là, il ressent une violente douleur dans sa zone lombaire, qui irradie dans sa jambe droite et relâche le sac. Après examen le médecin diagnostiquera une hernie discale. Elément déclenchant ? Lésion ? Il commence à soulever le sac. Hernie discale. Situation dangereuse ? Evènement dangereux ? Pierre est debout, dos au camion en train d’attraper le coin supérieur du 1er sac de farine en fléchissant le buste. il ressent une violente douleur dans sa zone lombaire, et relâche le sac. Poids du sac + Flexion du buste I D Danger ?

On parle de l’AT... et pour la Maladie Professionnelle (MP) La modélisation (DT 46) On parle de l’AT... et pour la Maladie Professionnelle (MP) Comment ça fonctionne?

La modélisation (DT 46) La modélisation pour la MP

Auto-réparation(s) éventuelle(s) La modélisation (DT 46) La Maladie d’origine Professionnelle Début Symptôme µL µL µL µL N +1 fois Évènement dangereux 1 t La situation dangereuse réunit les conditions qui vont rendre l ’accident possible. Elle est assez souvent intégrée dans les systèmes de production réels. Auto-réparation(s) éventuelle(s) N fois

Il en est de même pour l ’Événement Dangereux La modélisation (DT 46) Dans la MP, l’élément Déclenchant n ’est donc pas considéré comme une anomalie mais comme un acte de travail Il en est de même pour l ’Événement Dangereux cet énoncé sous-tend deux idées: La suppression d’une cause, quelle qu’elle soit, rendra impossible la reproduction de l’accident, L’existence d’une cause engendrera obligatoirement et automatiquement son effet, sa conséquence.

La modélisation (DT 46) Une maladie professionnelle est un AT présentant un décalage entre le symptôme et la lésion

PREVENTION PROTECTION REPARATION La modélisation (DT 46) Synthèse schématique de la modélisation de l’AT 100% 0% Situation dangereuse Individu exposé à un danger Évènement dangereux Évènement non souhaité non maîtrisé pouvant aboutir au contact avec danger Elément déclenchant Lésion Niveau de maîtrise de la situation MAITRISE DE LA SITUATION PERTE DE MAITRISE RETOUR DE MAITRISE PREVENTION PROTECTION REPARATION Temps

La protection des individus peut éviter ou limiter la lésion. » La modélisation (DT 46) Synthèse phrasée de la modélisation de l’AT « La présence d’un individu et d’un danger crée une situation dangereuse. A tout moment un élément déclenchant peut intervenir, provoquant la survenue de l’évènement dangereux. Toutefois, cet évènement dangereux n’entraîne pas automatiquement la survenue d’une lésion. (chance, évitemment) La protection des individus peut éviter ou limiter la lésion. »

En posant des questions simples... Lors d’1 accident, Comment trouver Les repères qui nous intéressent ? Intervenir dans le domaine de la prévention impose donc de caractériser les risques d ’accidents que génère le système de production .

Qu’est-ce qui lui a fait mal ? Où est-il blessé ? Qu’est-ce qui lui a fait mal ? Comment a commencé l'accident? Qu’est-ce qui a tout fait basculer? la lésion le danger A partir du moment où tout a basculé, comment s’est déroulé l’accident? L’élément déclenchant Que faisait-il juste avant l’accident? Comment était-il placé par rapport à ce qui lui a fait mal? Dans quelle "ambiance de travail"? le déroulement de l'accident (événement dangereux) la description précise de la Situation Dangereuse

Faits et Interprétations

Lire les phrases qui suivent et noter le nombre (selon vous) qui est exprimé, par les mots contenus dans la phrase 01 – Il est jeune …….. 02 – Il roule très vite ……… 03 - Il se lève très tôt le matin ……… 04 - Il va souvent au cinéma dans l'année ……… 05 - Il est en retard (à un rendez-vous) ……… 06 - Je suis en retard (à un rendez-vous) ……… 07 - Ce colis est trop lourd à transporter ……… 08 - La secrétaire passe beaucoup de temps sur word ……… 09 - Il téléphone beaucoup ……… 10 - Il est mort à la fleur de l'âge ……… 11 - Il a fait un cadeau somptueux à sa femme ……… 12 - Le fils de la voisine a une très bonne situation ……… 13 - La gare est à côté de chez moi ………

Dans les phrases suivantes, quelles sont celles qui relèvent d’Interprétations ou de Faits 01 - Il fait beau ……… 02 - Le couteau coupe bien ……… 03 - Le four à pain est vieux ……… 04 - La table est en inox ……… 05 - La caisse enregistreuse pèse 20 kg ……… 06 - La personne est en retard ……… 07 - Les sacs de farine sont lourds ……… 08 - La personne est en colère ……… 09 - Il travaillait dans une position peu sûre ……… 10 – La personne est trop lourde pour ce travail ……… 11 - Il effectue un travail dangereux ……… 12 - Le trancheur à jambon est sécurisé ……… 13 - Le chantier est bien balisé ………

Comment faire pour que les réponses à ces questions soient: - Homogènes - Univoques - Partagées par tous

Qu’est ce qu’un fait ? Quelque chose de : mesurable vérifiable Faits et interprétations Qu’est ce qu’un fait ? Quelque chose de : mesurable vérifiable partagé par tous… Michel est intérim. Il mesure 1,83 m

Le fait « rassemble », « unifie » Faits et interprétations Le fait « rassemble », « unifie » Il est « unanime »

Qu’est ce qu’une interprétation? Faits et interprétations Qu’est ce qu’une interprétation? C’est la compréhension d’un événement en fonction de sa vision personnelle Michel s’est blessé, car il n’utilise pas correctement cet outil

L’interprétation « divise » les gens Faits et interprétations L’interprétation « divise » les gens

Organisations dans le repérage des “faits”

C’est une Structure qui donne une valeur ajoutée à un produit entrant I.TA.MA.MI Comment peut-on définir une entreprise? Avec des Individus qui ont des Tâches à accomplir à l’aide de Matériaux et Matériels dans un Milieu donné C’est une Structure qui donne une valeur ajoutée à un produit entrant

qui produit la ‘valeur ajoutée’ I.TA.MA.MI C’est le même système qui produit la ‘valeur ajoutée’ et l’accident… Matériel (MA.) Individu (I.) Milieu (MI.) Tâche (TA.) I.TA.MA.MI.

qui produit la ‘valeur ajoutée’ I.TA.MA.MI C’est le même système qui produit la ‘valeur ajoutée’ et l’accident… Danger Individu (I.) exposé I.TA.MA.MI.

Une analyse d‘accident (ou d’incident),nécessite l’élaboration d’un... I.TA.MA.MI Une analyse d‘accident (ou d’incident),nécessite l’élaboration d’un... RECUEIL DE FAITS Pour cela on va relever les faits à partir du système de production en repérant les I, TA, MA, MI qui ont participés à l’accident… Matériel Individu Milieu tâche

I.TA.MA.MI Décrire et situer chaque Individu (âge,métier,ancienneté,formation,localisation, etc..) Matériel Danger Décrire et situer chaque Matériel/ Matériau (spécificités techniques, protection,conformité, etc..) Milieu Danger Décrire le Milieu (date,météo,cadences, environnement,etc..) Tâche Exposition Lister les actions successives et volontaires effectuées par chaque individu pour atteindre son objectif

Michel est conducteur de rotative dans l’imprimerie depuis onze ans Michel est conducteur de rotative dans l’imprimerie depuis onze ans. Il s’est produit un bourrage papier alors que la machine imprimait une publication périodique et que le travail avait déjà pris du retard. Le local avait 3 luminaires sur 4 HS et toutes les machines fonctionnaient ensemble. Michel est intervenu avec ses outils d’intervention pour remettre les cordons de guidage du papier sur la plieuse, en sortie de la rotative. Il a ouvert la porte d’accès. Il a appuyé sur le contacteur « marche » au lieu d’appuyer sur le contacteur « appui maintenu ». La lame lui a sectionné quatre doigts. Individu Michel est conducteur de rotative depuis 11 ans Matériel Danger La machine imprimait une publication – Michel intervient avec ses outils - Il ouvre la porte d’accès – Il appuie sur le contacteur « marche » Milieu Danger La rotative a un bourrage – Michel intervient avec ses outils – les cordons de guidage sont en sortie de rotative – le rotative possède une lame 3 luminaires sur 4 HS – Toutes les machines fonctionnent ensemble – Michel a pris du retard Tâche Exposition

Dans ces faits relevés on trouvera les causes de l’accident… I.TA.MA.MI Tous les faits relevés dans un récit d’accident ne seront pas indispensables à la production de l’accident… ...MAIS... Dans ces faits relevés on trouvera les causes de l’accident…

I.TA.MA.MI Qu’est ce qu’une cause? C’est un fait indispensable à la production d’un accident, qui: - “influe” sur le déroulement de l’histoire - est nécessaire à la compréhension de l’accident

Recueil des faits (I TA MA MI) Rechercher des Causes Recueil des faits (I TA MA MI) Identification des causes - Qu’a-t-il fallu pour que…? - Est ce nécessaire? - Est-ce suffisant?

De l’identification des causes sont formulées: I.TA.MA.MI De l’identification des causes sont formulées: « les mesures d’amélioration »

… D’atteinte éventuelle à la santé du salarié. Identifier les risques... … D’atteinte éventuelle à la santé du salarié.

Qu’est ce qu’identifier un risque? C’est affirmer qu’il y a exposition à la nuisance, et que la durée ou l’intensité de l’exposition est suffisante pour provoquer une « atteinte éventuelle à la santé du salarié »

L’outil d’identification des risques O.I.R

Il s’agit: O.I.R D’un outil pour l’inventaire des risques D’un outil d’analyse. - Il permet d’ébaucher l’étude des conditions d’exposition des salariés aux dangers. - Il permet de connaître leur niveau de protection et leur compétence pour travailler en présence du danger. A ce titre, il est le point d’amorce de la démarche de prévention.

O.I.R 1° Dans une situation de travail, identifier les dangers. - Qu’est ce qui peut faire mal ? - Qu’est-ce qui a déjà fait mal ? - Si un nouveau arrive, je lui dis de faire attention à quoi ? La gravité probable 2° Pour chaque danger repéré, préciser l’exposition. Combien de fois par jour ou semaine est-on amené à travailler en présence de ce danger ? - Pour combien de temps ? Le temps d’exposition 3° Pour chaque danger repéré, préciser le niveau de protection. Existe-t-il réellement dans l’entreprise un moyen de protection face à ce danger ? Si oui, est-ce un dispositif qui n’exige pas d’intervention du salarié (protection collective) ou un équipement de protection individuelle ? Le niveau de protection 4° Pour chaque danger repéré, préciser l’environnement Dans quel environnement physique et psychique est-on amené à travailler en présence de ce danger ? - Est-ce un environnement encombré ? bruyant ? mal conçu ? mal organisé ? L’environnement de travail 5° Pour chaque danger repéré, préciser les compétences existant dans l’entreprise Existe-t-il réellement des compétences particulières pour travailler en présence de ce danger ? Les compétences de l’individu

G.E.P.E.C Que prend t’on en compte pour caractériser un risque? O.I.R Que prend t’on en compte pour caractériser un risque? 1. La Gravité probable 2. Le temps d’Exposition Les composantes du risque: (en relation avec le danger) 3. Le niveau de Protection 4. L’Environnement de travail G.E.P.E.C 5. Les Compétences de l’individu

O.I.R Mise application

Albert travaille dans une scierie Albert travaille dans une scierie. Il se déplace dans l’entrepôt et croise souvent le trajet des chariots de manutention. Danger  Qu’est ce qui pourrait faire mal à Albert? Gravité  Quelle serait la gravité probable (moyenne) d’une collision pour Albert? Exposition  Combien de temps par jour Albert travaille-t-il réellement en présence de ce danger? Niveau de protection  Existe-t-il des dispositifs qui puissent protéger Albert d’une collision? Environnement de travail  Favorise-t-il ou non la survenue de l’événement indésirable? Compétence de l’individu (face au risque)  Albert est il informé du risque et formé aux moyens de prévention et protection? Chacune de ces composantes peut contribuer à augmenter ou diminuer le risque. C’est en agissant sur toutes ces composantes que la prévention peut réduire le risque

Environnement de travail  Benoît travaille en CDI au supermarché Kivantou. Depuis 5 ans, il est en poste au rayon boucherie, mais n’est pas boucher à l’origine. Il découpe de la viande au couteau tous les jours, de 5 h 30 à 9 h. Benoît travaille à main nues car les gants de protection disponibles ne lui conviennent pas. L’atelier est très encombré. Derrière lui passent des collègues, affairés à d’autres tâches. Le rythme et la pression sont élevés : tout doit être en rayon à l’ouverture. Ce jour-là un collègue bouscule Benoît, le projetant sur son couteau. Coupure au pouce gauche. Danger  La lame du couteau en mouvement Risque de coupure Gravité  coupure, lésion mineure Exposition  Tous les jours de 5 h 30 à 9 h Niveau de protection  Aucune protection « portée ». Benoît travaille à main nues L’atelier est très encombré. Derrière lui passent des collègues, affairés à d’autres tâches. Le rythme et la pression sont élevés : tout doit être en rayon à l’ouverture. Environnement de travail  Compétence de l’individu (face au risque)  Depuis 5 ans, il est en poste au rayon boucherie, mais n’est pas boucher à l’origine.

PROTECTION COLLECTIVE PROTECTION INDIVIDUELLE Bruno est ouvrier boulanger depuis 9 ans dans une boulangerie de 40 salariés. Il possède un CAP de boulanger/pâtissier. Il a obtenu cette année le certificat en sauvetage secourisme du travail. 2 années auparavant, Bruno a suivi une formation en gestes et postures de travail. Plusieurs fois par jour, il déverse dans le pétrin des sacs de farine d’un poids de 50 kg. Il soulève 60 sacs par jour. Le timing est serré, la cadence élevée entraîne un stress, l’ambiance est empoussiérée. Les sacs de farine sont déposés en pile sur une palette au sol. Néanmoins son employeur lui a mis à disposition des masques de protection ainsi que des auxiliaires de manutentions. Danger 1 Danger 2 GRAVITE EXPOSITION PROTECTION COLLECTIVE PROTECTION INDIVIDUELLE ENVIRONNEMENT COMPETENCES Repérez 2 dangers et renseignez aussi complètement que possible le tableau à l'aide des informations contenues dans le texte. Laissez vides les cases pour lesquelles vous ne trouvez pas d’information.

PROTECTION COLLECTIVE PROTECTION INDIVIDUELLE Isa est intérimaire, depuis 3 semaines dans la même entreprise. Elle se déplace tous les jours pour rentrer manger à son domicile (de 12 à 13 h 30). Elle conduit une voiture sans air bag ni ABS mais elle porte sa ceinture de sécurité. C’est une conductrice expérimentée. Le trajet dure 15 minutes, en campagne. La route est en bon état. Ce jour-là, Isa est en retard. En sortie de virage, un lièvre traverse la route, Isa donne un coup de volant pour l’éviter. Le véhicule quitte la chaussée et s’encastre dans un panneau publicitaire. Conséquences : déplacement des vertèbres cervicales. Danger 1 Danger 2 GRAVITE EXPOSITION PROTECTION COLLECTIVE PROTECTION INDIVIDUELLE ENVIRONNEMENT COMPETENCES Repérez 2 dangers et renseignez aussi complètement que possible le tableau à l'aide des informations contenues dans le texte. Laissez vides les cases pour lesquelles vous ne trouvez pas d’information.

Mesures d’amélioration Selon vous, quelles sont les principales qualités d’une mesure d’amélioration?

Mesures d’amélioration Supprimer D - Eliminer le Danger - Agir sur ses composantes (énergie/accumulation) Séparer I et D - par une protection fixe indépendante de l'Individu (garde corps, carter asservis,…) – EPC Supprimer l'exposition - Modifier l’organisation de travail - Sous traiter à des « spécialistes» professionnels (électricité, transport de fond…) Diminuer l'Exposition - Diminuer le nombre de fois ou la durée où je suis en contact avec le danger (changement Mode Opératoire, restaurant d’entreprise) Séparer Individu et Danger par une protection amovible - Mise en place de protection dépendant de l'individu (ex: carter machines, ex: bouchons d'oreilles) - EPI Modifier la relation au danger - Former Individu à la connaissance du danger Informer Individu - Mise en place de balises, de consignes Faire valider les propositions d'amélioration par les opérateurs concernés ou mieux  trouver des améliorations avec les opérateurs concernés

Evaluer les risques

L’évaluation des risques s’inscrit dans une politique globale de prévention. Pour être efficace, elle doit faire l’objet d’une démarche structurée et participative qui peut être résumée en 5 principes. 1. Afficher sa volonté: Lors de l’étape de préparation, le chef d’entreprise s’engage sur les objectifs, les moyens, les modalités d’organisation et de communication 2. Choisir des outils adaptés Le chef d’entreprise choisit celui qui est adapté à la taille et à la nature de son entreprise. 3. S’organiser pour être autonome Le chef d’entreprise s’appuie sur les compétences existant dans l’entreprise. S’il fait appel à des ressources externes, il saisit l’occasion pour développer les compétences internes à l’entreprise. 4. Associer les salariés Premiers intéressés par la réduction des risques professionnels, les salariés sont associés à la démarche. 5. Décider des actions de prévention L’évaluation des risques débouche sur la mise en œuvre d’actions de prévention. Elle considère les risques dans leur globalité pour apporter des réponses complètes plutôt que des réponses purement techniques élaborées au coup par coup.

La cotation du risque

adéquat peuvent en partie pondérer le risque. Les facteurs de pondération Un niveau de protection élevé, un environnement favorable et un niveau de compétence adéquat peuvent en partie pondérer le risque. Exemple: Les risques de chute de plain pied dans deux entreprises différentes. La gravité probable, l’exposition et le niveau de protection sont les mêmes. Si on s’arrête là, le risque est le même.  Mais si on est dans un décor (bureaux), propre et net d’un côté et encombré de l’autre (piles de dossier, fil électrique traînant dans lequel le personnage se prend le pied). Pas de doute ! Le risque de faire une chute est plus important dans le deuxième cas! 

Le classement des risques De façon consensuelle Au sein d’un groupe de travail  « implication des divers acteurs de l’entreprise » Objectif: hiérarchiser les priorités donc décider des MDP

revus par le groupe et pourront faire l’objet de réajustements. Construction d’une méthode de cotation Un groupe de travail construit une échelle de valeur pour chaque composante du risque. Les critères peuvent être: subjectifs à partir de l’idée que les participants se font du risque en se  fondant sur leur expérience et leurs connaissances objectifs à partir de données statistiques, d’enquêtes.... En fonction de l’évolution du contexte, les critères retenus seront régulièrement revus par le groupe et pourront faire l’objet de réajustements.

Exemple de grille de cotation

EXERCICES

Inspirez-vous de la grille de cotation donnée en exemple (niveau de protection) pour coter les propositions suivantes : « En transvasant des produits, j’ai pris une éclaboussure d’acide. » « J’utilise une scie circulaire, la lame est protégée par un capot. » « Heureusement, il y a un garde-corps ! Je travaille à deux mètres du sol. » « Dans l’atelier, les fumées sont évacuées par une hotte aspirante. » « Je ne porte pas tout le temps mon casque anti-bruit, il me fait mal. »

Chez Kiloutou, la politique commerciale veut que les rayons du magasin soit toujours pleins. Au fur et à mesure des besoins, tous les employés peuvent être amenés à garnir les rayons. Inspirez-vous de la grille de cotation donnée en exemple (niveau de compétence) pour coter le risque dorsolombaire lié à la manutention des produits : Le chef de rayon, habitué de ce travail Le manutentionnaire ayant reçu une formation PRAP L’hôtesse de caisse, régulièrement employée à ce travail Le manutentionnaire intérimaire Le poissonnier, exceptionnellement employé à ce travail

Evaluez le risque de “coupure aux mains” pour Benoît Benoît travaille en CDI au supermarché Kivantou. Depuis 5 ans, il est en poste au rayon boucherie, mais n’est pas boucher à l’origine. Il découpe de la viande au couteau tous les jours, de 5 h 30 à 9 h. Il n’a pas appris à affûter correctement son couteau et il doit forcer. Il travaille à main nues car les gants de protection disponibles ne lui conviennent pas. L’atelier est très encombré. Derrière lui passent des collègues, affairés à d’autres tâches. Le rythme et la pression sont élevés : tout doit être en rayon à l’ouverture. A tout moment, Benoît peut être bousculé.

Gravité Les coupures peuvent être profondes avec un arrêt de plus d’un mois. Exposition Tous les jours, la moitié du temps de travail Environnement Le travail dos au passage est très défavorable Protection Aucune Compétence De l’expérience, mais Benoît ne sait pas affûter. Total  

Evaluez le risque de “dorso lombaire” pour Ilan Ilan est manutentionnaire chez Kivantou. Il a suivi une formation à la prévention des risques liés à l’activité physique (PRAP). Il soulève constamment de lourds cartons pour les déposer sur des rayonnages au ras du sol ou en hauteur. La réserve est bien rangée.

Gravité Lombalgie ou lumbago non récidivant   Exposition Continue Environnement Physique : assez bon ; psychique : bon Protection Aucune Compétence PRAP Total

Que la porte se referme brutalement TYPES DE LIAISONS ENCHAINEMENT Exemple: Il s’est pincé, car la porte s’est refermée brutalement au moment où il avait sa main dans l’embrasure Que la porte se referme brutalement Qu’a-t-il fallu pour qu’il se pince? Est-ce nécessaire? OUI Est ce suffisant? NON Porte se referme brutalement Il s’est pincé 140

Porte se referme brutalement Porte se referme brutalement TYPES DE LIAISONS CONJONCTION Exemple: Il s’est pincé, car la porte s’est refermée brutalement au moment où il avait sa main dans l’embrasure Main dans l’embrasure Qu’a-t-il fallu d’autre? Est-ce nécessaire? OUI Est ce suffisant? Porte se referme brutalement Main dans embrasure OUI Porte se referme brutalement Il s’est pincé 141

Eau pénètre sous la porte TYPES DE LIAISONS Exemple: Les fenêtres vibrent et l’eau pénètre sous la porte, lorsqu’il y a de la tempête. Le fait ultime? Fenêtres vibrent Qu’a-t-il fallu pour que les fenêtres vibrent? Tempête Est-ce nécessaire? OUI Est ce suffisant? OUI Fenêtres vibrent Autre fait ultime? Tempête Eau pénètre sous la porte 142

Eau pénètre sous la porte TYPES DE LIAISONS DISJONCTION Exemple: Les fenêtres vibrent et l’eau pénètre sous la porte, lorsqu’il y a de la tempête. Autre fait ultime? Eau pénètre sous la porte Qu’a-t-il fallu pour que l’eau pénètre/porte? Tempête Est-ce nécessaire? OUI Eau/p orte Est ce suffisant? OUI Tempête Fenêtres vibrent Tempête 143

TYPES DE LIAISONS ENCHAINEMEN T CONJONCTION DISJONCTION Fait Antécé dent Un FAIT qui a plusieurs antécédents Fait Antécé dent Plusieurs FAITS qui ont le même antécédent Fait Antécé dent Un FAIT qui a un antécédent Les termes enchaînement, conjonction et disjonction sont donnés à titre d'information. Ils ne seront plus utilisés lors de la construction des ADC. 144 144

COMPTE-RENDU FAITS ARBRE 1. Sol mouillé Comme le sol était mouillé ce jour-là, la victime a glissé et s’est blessée après être tombée 2. Se blesse 3. Tombe 4. Glisse 1. Sol mouillé Amené à se déplacer à pied parce que son véhicule était en panne, le conducteur a glissé sur le sol mouillé. 2. Véhicule en panne 3. Le conducteur glisse 4. Déplacement à pied Parce que le cariste titulaire était absent et qu’il n’y avait pas de cariste remplaçant disponible alors qu’il fallait effectuer un chargement urgent, le chef d’équipe a conduit lui-même le chariot automoteur Cariste titulaire absent 2. Le chef d’équipe conduit le chariot 3. Travail de chargement urgent 4. Pas de cariste remplaçant disponible Ne met pas son casque Arrivé en retard parce qu’il y avait du brouillard, Monsieur X n’a pas mis son casque de travail et ses chaussures de sécurité. 2. Arrive en retard 3. Ne change pas de chaussures 4. Brouillard 145 145

COMPTE-RENDU FAITS ARBRE Le système d’aération étant tombé en panne dans le local A, un dépanneur est intervenu, mais du gaz s’était accumulé faute d’aération; comme le dépanneur ne portait pas d’appareil respiratoire, il fut intoxiqué. 1. Accumulation de gaz 2. Aération en panne 3. Intoxication du dépanneur 4. Intervention du dépanneur 5. Le dépanneur ne portait pas d’appareil respiratoire 1. Opérateur nouveau au poste Parce qu’il était nouveau au poste et qu’il n’avait pas reçu de formation à ce poste de travail, l’opérateur a graissé en marche et fut blessé au cours de cette opération. 2. L’opérateur graisse en marche 3. L’opérateur n’a pas reçu de formation au poste 4. Blessure de l’opérateur 1. Fortes pluies Suite à de fortes pluies qui avaient détrempé le terrain, la circulation d’un engin lourd en bord de fouille a causé l’effondrement d’une profonde tranchée qui n’était pas étayée. 2. Terrain détrempé 3. Engin lourd 4. Circulation bord de fouille 5. Effondrement tranchée 6. Tranchée non étayée 146 146

COMPTE-RENDU FAITS ARBRE La livraison du chargement a dû être repoussée car celui-ci n’était pas terminé. L’ouvrier travaillait seul son coéquipier étant absent. 1. Livraison repoussée 2. Chargement non terminé 3. Ouvrier seul 4. Coéquipier absent 1. Panaris Un panaris consécutif a une infection a eu pour origine une piqûre au doigt et le manque de soin. 2. Infection 3. Piqûre au doigt 4. Manque de soin Travail urgent Un travail de déblaiement urgent a nécessité l’utilisation de tous les camions qui ont dû augmenter leur vitesse de circulation. Cela présente des risques importants de collision. 2. Utilisation de tous les camions 3. Vitesse augmentée 4. Risques importants de collision Accident de circulation Suite à un accident de circulation l’attroupement des témoins et la non signalisation de l’obstacle a eu pour conséquence de provoquer un nouvel accident. 2. Attroupement 3. Non signalisation 4. Nouvel accident 147 147