LE CENTRE D ’ENDOSCOPIE.

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Transcription de la présentation:

LE CENTRE D ’ENDOSCOPIE. GENERALITES. Le service d ’endoscopie doit répondre à plusieurs objectifs d ’aménagement. Pour les malades, donner les meilleures condition de sécurité condition de confiance condition de confort

Pour les médecins et les infirmier(e)s permettre de travailler avec toute la sécurité et l ’efficacité nécessaires grâce à une bonne maintenance du matériel et des locaux bien adaptés

LES SALLES D ’ENDOSCOPIE Le nombre de salles d ’endoscopie est variable suivant l ’importance du centre et le nombre d ’endoscopies réalisées annuellement. Mais dans chaque centre il faut : - un secrétariat - une salle d ’attente externe - un bureau médecin -une salle d ’endoscopie

-une salle de nettoyage (désinfection) -une salle de stockage -une salle d ’entretien -une salle de préparation -une salle de repos (salle de réveil) -un bureau d ’infirmier(e)s -deux w-c. (un patient, un personnel)

Le service d ’endoscopie doit fonctionner pour les malades hospitalisés et les patients externes mais l ’examen doit aussi être réalisable au lit du malade hospitalisé non transportable par exemple en réanimation. Le service d ’endoscopie doit être fonctionnel par son intégration dans la structure hospitalière.

-proximité du service de réanimation -proximité du service des urgences -proximité de la salle d ’opération -proximité de la radio si pas intégrée dans le service d ’endoscopie.(indispensable pour la réalisation des gestes techniques) prothèses oesophagiennes prothèses biliaires cathétérisme rétrograde etc.

DESCRIPTION D ’ UNE SALLE D ’ENDOSCOPIE. Dimensions moyenne 36 m2 au sol -2,70m de hauteur sous plafond -sols et murs facilement lavables -isolement sonore -doubles portes permettant le passage du brancard ou des lits -communication avec le local de nettoyage

-passage dans le plafond et les murs des conduits suivants : électricité, vide, oxygène, azote, câbles audio/vidéo et d ’ordinateur. -le regroupement, sur un bras distributeur au centre de la salle d ’examen.

EQUIPEMENT DE LA SALLE D ’ENDOSCOPIE. Dans la pièce, la table d ’endoscopie(table orientable dans toutes les positions) de 60 cm de large et isolée correctement. Une console endoscopique, à terre ou sur un bras mobile, recevant le moniteur, le processeur,le générateur le lumière froide, le magnétoscope et le vidéo-printer, le bistouri électrique, l ’endoscope, l ’oxymètre.

Une table ou meuble supplémentaire pour l ’infirmière permet de disposer des accessoires tels que gants, anesthésique local, lubrifiant, flacons pour recevoir les biopsies, pinces, anses à polypectomies, brosses dans des pochettes individuelles stériles et qui doit disposer d ’un éclairage focalisé.

Au-dessus de la table un bras distributeur et le scialytique (salle de procto. Gynéco.). Un négatoscope avec son plan de travail permettant de poser des dossiers et clichés radiologiques. Un chariot d ’anesthésie. Un lavabo avec commande au pied pour la décontamination des mains.

Un ensemble meuble de rangement suffisamment grand pour permettre de stocker le petit matériel: -gants, seringues, aiguilles -flacons pour biopsies -produits divers utilisés en endoscopie.

L ’EQUIPEMENT ELECTRIQUE Doit être conforme aux normes (pas de cordons d ’alimentation parcourant le sol) mais prévoir les alimentations suffisantes sur les bras distributeur(par bras minimum cinq prises).

LE VIDE. Deux prises minimum sont nécessaires sur le bras distributeur : l ’une pour assurer l ’aspiration endoscopique et la seconde pour aspirer les voies aérodigestives supérieures. L ’OXYGENE . Oxygène délivré sous une pression stable et disponible sur le bras distributeur.

LE GAZ INERTE. Il s ’agit du protoxyde d ’azote LE GAZ INERTE. Il s ’agit du protoxyde d ’azote. Disponible sur le bras distributeur. LES LIAISONS AUDIO/ VIDEO ET INFORMATIQUE. Le bras distributeur doit comporter une entrée et une sortie vidéo ainsi qu ’une entrée et une sortie audio. Deux liaisons informatiques sont suffisantes.

LA SALLE DE NETTOYAGE(DEINFECTION) Les dimensions, 49 m au sol permettant de la séparer en deux zones: -une zone de nettoyage, désinfection, entretien. -une zone de stockage des endoscopes et des accessoires.

La zone de nettoyage. Un plan de travail  « sale ». Avec quatre bacs d ’immersion des endoscopes. Des robinets pour remplir ces bacs d ’eau. Sous le plan de travail, ils sont reliés à l ’évacuation des eaux usées. Au-dessus de ce plan de travail, on dispose de plusieurs prises de courant,d ’une prise aspiration, d ’air comprimé et d ’une hotte d ’aspiration (sur tout le plan de travail).

Le plan de travail « propre » pour vérification et le remontage des endoscopes. On doit disposer de plusieurs prises de courant -un bac à ultrasons pour les accessoires -machines à laver les endoscopes -un autoclave pour petits matériels.

Le dessous des plans de travail est équipé de meubles de rangement ainsi que les murs au-dessus afin de pouvoir stocker tous les accessoires et produits nécessaires.

La zone de stockage. De dimension plus réduite, elle est équipée d ’armoires de rangement pour les endoscopes(quatre endoscopes par armoire) Et des placards de rangement, de stockage des accessoires endoscopiques et du petit matériels de maintenance (valves, pistons,ect.)

LES LOCAUX ANNEXES. Une salle d ’attente commune, confortable. Deux secrétariats avec répartition des tâches d ’accueil, prise en charge, gestion du dossier administratif et de la frappe des comptes rendus. Une salle de préparation des soins . Une salle de repos (réveil) pour les patients pourvue d ’O2 et de prises de vide,oxymètre tensiomètre ect.

Un bureau par médecin. Une salle d ’explorations fonctionnelles digestives où seront pratiquées la pH-métrie, la manométrie, les tests (lactose, lactulose, glucose, animo, urée, ect.). Un bureau pour la responsable de l ’unité. Un local infirmier. Des sanitaires.

La ventilation des locaux ; les salles d ’examens devront être équipées d ’un système de renouvellement d ’air d ’une capacité de 6 à 10 volumes par heure.

LA CIRCULATION DU PATIENT. La circulation du patient : de la réception, à l ’attente, à l ’endoscopie, à la salle de réveil, au repos, au comptes rendus du médecin , au protocole pour le médecin traitant . Un bon circuit permet une bonne planification de la coordination et de l ’application du geste médical .

Salle d ’attente secrétariat Salle de prémédi cation Bureau médecin Salle de repos Salle d ’examen

LES ASSOCIATIONS INFIRMIER(E)S ENDOSCOPIE L ’ASSOCIATION NATIONAL. L ’ASSOCIATION EUROPEEN. L ’ASSOCIATION INTERNATIONAL.

L ’ASSOCIATION NATIONAL. A.I.E.V.V. A = Association I = Infirmier(e)s E = Endoscopie & Endoscopische V = Verpleegkundige V = Vereniging

ASSOCIATION EUROPENNE E.S.G.E.N.A E = european S = Society of G = Gastroenterology and E = Endoscopy N = Nurses and A = Associates

ASSOCIATION INTERNATIONAL S.I.G.N.E.A. S = Society of I = International G = Gastroenterological N = Nurses and E = Endoscopy A = Associates

E.S.G.E.N.A. 1st MEETING of E.S.G.E.N.A. Novembre 1996 FRANCE « PARIS LA DEFENSE » Une association du GIFE, SIGNEA, ESGENA. 2st MEETING of E.S.G.E.N.A. Octobre 1997 UNITED KINGDOM  »BIRMINGHAM » Une association du EAG et de E.S.G.E.N.A.

E.S.G.E.N.A. 3st MEETING of E.S.G.E.N.A. Novembre 1999 ITALY « FIERA DI ROMA » Une association de A.N.O.T.E. et de E.S.G.E.N.A. 4th MEETING of E.S.G.E.N.A. 25 -27 NOVEMBRE 2000 « Une association de A.I.E.V.V. et de E.S.G.E.N.A.

E.S.G.E.N.A. 2000 BRUSSELS, Belgique 4th Meeting.

E.S.G.E.N.A. 1999 ROMA, ITALY 3TH Meeting.

E.S.G.E.N.A. 1997 BIRMINGHAM, UNITED KINGDOM. 2st Meeting.

E.S.G.E.N.A. 1996 PARIS,France 1st Meeting.

E.S.G.E.N.A. 5th MEETING of E.S.G.E.N.A. 6-11 OCTOBRE 2001 « AMSTERDAM » 6th MEETING of E.S.G.E.N.A. 19-24 OCTOBRE 2002 « GENEVE » 7th MEETING of E.S.G.E.N.A. 25-30 OCTOBRE 2003 « MADRID » 8th MEETING of E.S.G.E.N.A. « PRAGUE »

S.I.G.N.E.A. 1986 SAO PAULO, BRAZIL 1st Educational Meeting (17 registrants). 1988 ROME, ITALY 2nd Educational Meeting (27 registrants). 1990 SYDNEY, AUSTRALIA 3rd Educational Meeting (217 registrants). 1992 ATHENS, GREECE 4th Educational Meeting .

S.I.G.N.E.A. 1994 LOS ANGELES, U.S.A. 5th Educational Meeting. 1996 PARIS, France 6th Educational Meeting(550 registrants) = 1st Meeting of E.S.G.E.N.A. 1998 VIENNA, AUSTRIA 7th Educational Meeting (420 registrants). 2002 BANGKOK, THAILAND 8TH Educational Meeting.