Au début du 20e siècle... Au début du 20e siècle... La conscription et l ’économie de guerre Collège de l ’Assomption Groupe 14 - Équipe 8 Anne-MarieClémenceHubertAmélie «Poils-aux-pattes» était le sobriquet que s’était réservé le 163e Bataillon, recruté par Olivar Asselin. Le soldat porte un uniforme français, et non canadien. © Musée canadien de la guerre On promettait aux Canadiens français qu’ils serviraient ensemble dans cette batterie d’artillerie, qui n’est jamais entrée en service. © Musée canadien de la guerre Cette affiche utilise le patois canadien français et lie la nouvelle unité au 22e bataillon, déjà célèbre. © Musée canadien de la guerre
La crise de la conscription La crise de la conscription implique l ’Armée anglaise contre les Canadiens-Français. Elle consiste en l ’enrôlement obligatoire des hommes dans l ’armée puisque les renforts ne suffisent plus à remplacer les morts et les blessés. À Québec, en mars 1918, la police fédérale arrête un Canadien- Français qui avait tenté de s ’y soustraire ne se cachant dans un bois, ce qui provoque une émeute. Cette dernière se terminera par un bilan de 4 décès. Par la suite, le député Joseph- Napoléon Francoeur réplique aux attaques journalistiques des Anglais en présentant la Motion Francoeur. Celle-ci affirme que les Canadiens- Français en ont assez d ’être dénigrés et qu ’ils sont prêts à se retirer de la Confédération si les Canadien-Anglais ne veulent plus d ’eux.
La crise économique En 1914, au Canada, il régnait une croissance économique continue, une économie forte et une situation extérieure forte. À la suite de la guerre, le gouvernement mobilise les ressources économiques et rationne les produits. Le secteur manufacturier connaît un croissance énorme, par contre, l ’état doit prendre ne charge plusieurs secteurs de l ’économie comme la nationalisation de cinq compagnies ferroviaires en difficulté et la création du Canadien National (CN) en Ces changements se soldent par une augmentation des taxes et l ’inflation double de 1914 à Puisque le gouvernement est alors incapable de boucler le budget avec les impôts, il lance les Bons de la victoire. Ils permettront aux actionnaires de prêter de l ’argent au gouvernement au lieu de le prêter aux banques. Les Canadiens confient ainsi deux milliards de dollars au gouvernement. H.L.
Sources et crédits CIFRAQS – Histoire du Canada HISTOR!CA – Encyclopédie canadienne en ligne Le Devoir L’aménagement linguistique dans le monde CALLISTO (Université de Sherbrooke) Le Canada à la veille de la guerre RESCOL – Les Canadiens dans le monde Anciens comabattants Canada Charpentier et al., Nouvelle histoire du Québec et du Canada, Montréal, CÉC, 1990, 465 pages Lacoursière et al. Canada- Québec, synthèse historique, Montréal, ERPI, 1978, 629 pages Cardin, Jean-François, Le Québec, Héritages et projets, Montréal, HRW, 1984, 506 pages