Café écologique « Changer les rythmes scolaires, est-ce changer la cité ? »
Comparaisons internationales Ce qui est proposé dans la réforme La position d’EELV: le projet éducatif partagé
Comparaisons internationales Une année scolaire ramassée sur 36 semaines 1. Nombre de jours de classe sur l’année
FRANCE4 jours/semaine actuellement 5 jours/semaine avec la réforme FINLANDE5 jours/semaine ROYAUME-UNI5 jours/semaine du lundi au vendredi ALLEMAGNE5 ou 6 jours/semaine Comparaisons internationales 2. Nombre de jours de classe par semaine Une semaine scolaire ramassée sur un minimum de jours
15 à 20 heures/ semaine en fonction de l’âge 19 heures/ semaine augmentation progressive en fonction de l’âge des élèves 21 à 25 heures/ semaine en fonction de l’âge 24 heures/ semaine AllemagneFinlandeRoyaume-UniFrance Comparaisons internationales 2. Nombre d’heures de classe par semaine Une semaine scolaire lourde sans distinction d’âge
Les élèves subissent des journées plus longues et plus chargées que la plupart des autres élèves dans le monde. Selon les scientifiques spécialistes des rythmes de l’enfant, cette extrême concentration du temps est inadaptée et préjudiciable aux apprentissages. Elle est source de fatigue et de difficultés scolaires. La réforme des rythmes scolaires vise: -à mieux répartir les heures de classe sur la semaine, -à alléger la journée de classe, -à programmer les séquences d’enseignement à des moments où la faculté de concentration des élèves est la plus grande. Raisons d’une réforme sur les rythmes
Ce qui est proposé dans la réforme La réussite des enfants à l’école primaire dépend pour une part essentielle des conditions dans lesquelles se déroulent les apprentissages. Ce qui est proposé en termes d’objectifs pédagogiques: une meilleure articulation des temps scolaire et périscolaire avec une prise en charge des élèves jusqu’à 16h30 au moins. un accès des élèves à des activités sportives, culturelles, artistiques pour développer leur curiosité intellectuelle et renforcer le plaisir d’apprendre et d’être à l’école.
Les éléments techniques 24 heures d’enseignement hebdomadaires 9 demi-journées par semaine soit ½ journée supplémentaire ; le mercredi matin est la norme (samedi matin sous dérogation) Un nouvel équilibre de la semaine
Les éléments techniques pause méridienne : 1 heure 30 minimum 5 heures 30 maximum par journée, 3 heures 30 maximum le mercredi (ou samedi matin sur dérogation) ; mise en place de projets éducatifs de territoire Un nouvel équilibre de la journée
Les éléments techniques La diminution de la journée scolaire entraîne de fait l’augmentation des temps éducatifs de l’enfant qui peuvent à la charge des communes. Quelques exemples d’organisation
2012/2013 : la semaine type 8:00 9:0010:0011:0012:0013:0015:0014:0017:0016:00 Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Temps de classe ( 24 heures ) 30
Exemple 1 de nouvelle organisation de la semaine: journées de 5 h 15, 3 heures le Mercredi 8:00 9:0010:0011:0012:0013:0015:0014:0017:0016:00 Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Temps de classe ( 24 heures ) Temps libéré
8:00 9:0010:0011:0012:0013:0015:0014:0017:0016:00 Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Temps de classe ( 24 heures ) Exemple 2 de nouvelle organisation de la semaine: allongement de la pause méridienne
Le projet éducatif territorial Cadre éducatif qui mobilise toutes les ressources du territoire (parents, enseignants, associations…) Meilleure articulation du temps scolaire et du temps péri éducatif avec une prise en charge des élèves après les cours. Elaboré conjointement avec les administrations de l’Etat concernées ( Education Nationale, Jeunesse, Education Populaire et vie associative, culture, famille), les associations, les institutions culturelles et sportives; Proposer à chaque enfant un parcours éducatif cohérent et de qualité
Pour une nouvelle politique éducative partagée: L’éducation ne s’arrête pas aux murs de l’école. Les «Projets éducatifs de territoire (PEDT)» portent un enjeu essentiel pour une vraie éducation partagée entre tous les acteurs qui agissent auprès des enfants : parents, enseignants, associations, collectivités. Les PEDT nécessitent un travail de remise à plat et de construction collective par les acteurs d’un vrai projet éducatif de territoire, porteur d’une vision globale de l’enfant, respectant chacun des acteurs et garantissant l’égalité sur les territoires. La position d’EELV
La réforme n’est pas une affaire d’experts! Elle doit engager tous les parents, les partenaires de l’école et les communes sur un pied d’égalité. Nécessité de se concerter avec les acteurs de bonne volonté. Les problèmes qui se présentent: -manque de personnel qualifié et disponible, -insécurité juridique pour les communes, -insécurité du financement par les collectivités, -coupes inopportunes dans les subventions des associations potentiellement intervenantes, -manque de souplesse du cadre proposé empêche d’imaginer des solutions innovantes et ambitieuses qui permettent aux acteurs de réellement coopérer. La position d’EELV
Partager des projets en commun, c’est entrer dans de l’éducation partagée. éducation à l'environnement et au développement durable, éducation à la santé, à la citoyenneté, activités physiques et sportives, activités culturelles. La position d’EELV
L’éducation partagée, c’est : permettre une réelle souplesse d’application locale pour que les communes ne reproduisent pas les 4 journées (lundi, mardi, jeudi et vendredi) à l’identique, mais conçoivent la semaine scolaire de manière cohérente en fonction de leurs possibilités, des exigences pédagogiques et éducatives et du rythme de vie des enfants et pour l’accès à des activités culturelles, sportives pour tous. permettre une éducation partagée inscrite dans la durée. assurer un cadre de financement pérenne en échange d’obligations nouvelles pour les communes ou intercommunalités garantir l’égalité des territoires par un système de péréquation équilibré définir les principes du domaine partagé en éducation mettre en œuvre un plan pluriannuel de formation des acteurs et une véritable relance de l’éducation prioritaire pour de l’égalité entre les enfants et entre les territoires. La position d’EELV