Avenir de la visite ?
Pourquoi une baisse? Le nombre de vm est la conséquence des fusions/restructurations qu’a vécues l’ensemble des grands laboratoires – à quelques exceptions près -, des pertes récentes et successives de brevet de leurs molécules phares et surtout de l’évolution des portefeuilles de nouveaux médicaments vers des produits de spécialités qui ne nécessitent plus les réseaux de VM déployés hier vers les prescripteurs de ville, au premier rang desquels figurent les médecins généralistes.
Quelles sont les attentes ? « L’évolution des attentes des professionnels de santé et des autorités de santé, le développement des produits biologiques et innovants (génétique, biologie cellulaire, imagerie moléculaire…) conduisent à renforcer les compétences scientifiques des personnels en contact avec les prescripteurs », précise une récente étude du LEEM
Quel est l’impact de l’éxtérieur ? Il est la conséquence des fusions/restructurations qu’a vécues l’ensemble des grands laboratoires – à quelques exceptions près -, des pertes récentes et successives de brevet de leurs molécules phares et surtout de l’évolution des portefeuilles de nouveaux médicaments vers des produits de spécialités qui ne nécessitent plus les réseaux de VM déployés hier vers les prescripteurs de ville, au premier rang desquels figurent les médecins généralistes.
Avenir ? Au total, le métier de visiteur médical sera invité dans le proche avenir à investir une posture d’accompagnement thérapeutique auprès d’acteurs de la santé diversifiés et une organisation plus orientée “client” “produit”.
Quel nombre ? Entre 2007 et 2011, le nombre de visiteurs médicaux a baissé d’environ 5 % par an, passant de à salariés. A eux seuls, les effectifs de la visite médicale des seuls industriels du médicament ont chuté de à sur la même période, rapporte une récente étude des Echos qui s’interroge sur l’avenir de la profession Ce mouvement traduit les mutations que vit la branche pharmaceutique depuis plus de 15 ans.
Amener a disparaitre ? La visite médicale est-elle pour autant condamnée à disparaître, comme le souhaiteraient ses plus fervents détracteurs ? Rien n’est moins sûr si l’on sait que rien n’est appelé à ce jour à remplacer le travail d’information sur le médicament qui est quotidiennement réalisé par des VM, dont l’activité constitue le levier principal de la promotion des spécialités pharmaceutiques en direction du corps médical.
Impact de la charte ? La visite médicale, qui est dotée d’une charte depuis 2004 – charte en cours de réactualisation -, est certainement appelée à évoluer, sous la pression des autorités en charge des produits de santé, mais aussi de celle des médecins et des pharmaciens qui expriment de nouveaux souhaits.
Nouveauté ? Nouveaux souhaits. « L’évolution des attentes des professionnels de santé et des autorités de santé, le développement des produits biologiques et innovants (génétique, biologie cellulaire, imagerie moléculaire…) conduisent à renforcer les compétences scientifiques des personnels en contact avec les prescripteurs », précise une récente étude du LEEM
Anticiper ? Les VM devront donc pour le futur améliorer « leurs connaissances scientifiques avancées sur le produit, ses indications, contre-indications, ses effets secondaires, les conditions de son bon usage thérapeutique, mais aussi sur le système de santé, l’environnement de soin et les différentes approches thérapeutiques complémentaires associées dans un parcours de soin. » Bien des laboratoires pharmaceutiques ont d’ores et déjà anticipé les mutations à venir et créé de nouvelles fonctions au sein des réseaux de visite médicale, fonctions dont les intitulés varient d’une société à l’autre (responsables régionaux institutionnels (RRI), responsables régionaux affaires publiques (RRAP) ou encore responsables régionaux market access (RRMA