Motivation Céline Lamare
La récompense motive-telle ? Vidéo : http://www.ted.com/talks/dan_pink_on_moti vation?language=fr#t-313343
Théorie motivationnelle de l’autodétermination Edward Deci, Richard Ryan, 2008 Trois besoins physiologiques ( extrait du site : http://jean.heutte.free.fr/spip.php?article160 ) Autonomie ( ou autodétermination ) : réfère au sentiment de se sentir à l'origine ou à la source de ses actions, de sorte qu’elle est en congruence avec elle et qu’elle l’assume entièrement (deCharms, 1968 ; Deci & Ryan, 1985). Cependant, agir de façon autonome ne veut pas dire agir seul : il convient de bien distinguer l’autonomie et l’individualisme. Nous serions même tenté de dire que paradoxalement, il est presque impérativement nécessaire d’être avec d’autres pour ressentir réellement son autonomie, notamment quand il sera possible de percevoir qu’ils respectent nos choix, même s’ils ne les partagent pas. Compétence : réfère à un sentiment d’efficacité sur son environnement (Deci, 1975 ; White, 1959), ce qui stimule la curiosité, le goût d’explorer et de relever des défis. À elle seule, l’efficacité ne suffit pas toutefois à susciter le sentiment d’être compétent ; elle doit comprendre aussi le sentiment de la prise en charge personnelle de l’effet à produire (Laguardia & Ryan, 2000). Là encore, il est difficile de ressentir réellement sa compétence sans quelque part sa « confirmation » par d’autres. Souvent, certaines de nos compétences sont d’abord perçues par d’autres alors que nous n’en avons même pas conscience (Le Boterf, 2004). Cette révélation, et donc le bien-être psychologique qui en découle, ne peut s’effectuer sans eux. Appartenance sociale : implique la perception de l’affiliation et le sentiment d’être relié à des personnes qui sont importantes pour soi (Baumeister & Leary, 1995 ; Ryan, 1993). Ressentir une attention délicate et sympathique confirme alors qu’on est quelqu’un de signifiant pour d’autres personnes et objet de sollicitude de leur part (Reis, 1994). Satisfaction des trois besoins = sentiment de bien-être L’autonomie est le besoin le plus fondamental
Théorie motivationnelle de l’autodétermination Edward Deci, Richard Ryan, 2008 Seuil d’autodétermination L’activité n’est pas pratiquée pour le plaisir qu’elle apporte, mais pour des raisons souvent totalement externes à l’individu. Résignation Pas de motivation du tout obligation Eviter la culpabilité Pour faire plaisir Choix de l’activité par l’élève Choix de l’activité par l’élève Hobbies Plaisir de la pratique de l’activité Satisfaction réussite Activité qui a du sens par rapport à un projet ( dont la motivation est intrinsèque ) Doivent faire des activités qui parfois ne les intéresse pas mais qui est utile Projet de vie, en lien avec les valeurs personnelle Motivation extrinsèque car motivation liée au but à atteindre
Modèle de la dynamique motivationnelle R Modèle de la dynamique motivationnelle R. Viau Extrait de l’article : http://sites.estvideo.net/gfritsch/doc/rezo-cfa-408.htm La perception de la valeur d'une activité est le jugement qu’un élève porte sur l’utilité et l'intérêt de celle-ci en vue d’atteindre les buts qu’il poursuit (ECCLES, WIGFIELD et SCHIEFELE, 1998). La perception de sa compétence est une perception de soi par laquelle un élève, avant d’entreprendre une activité qui comporte un degré élevé d’incertitude quant à sa réussite, évalue ses capacités à l’accomplir de manière adéquate (PAJARES, 1996). La perception de contrôlabilité se définit comme étant la perception qu’a un élève du degré de contrôle qu’il peut exercer sur le déroulement et les conséquences d’une activité pédagogique (DECI, VALLERAND, PELLETIER et RYAN, 1991). On rencontre souvent chez les élèves en difficulté d’apprentissage la forme la plus aiguë du sentiment de perte de contrôle qu’un élève puisse ressentir : l’impuissance apprise. Il s’agit d’une réaction d’abdication de la part de l’élève, qui en vient à croire en son incapacité à réussir, quoi qu’il fasse. Par exemple, dans le cadre d’un cours de français, langue seconde, un élève souffrira d’impuissance apprise si, à l’égard d’activités d’écriture, il croit qu’il sera toujours un mauvais scripteur; il a beau essayer d’écrire sans faire d’erreurs, ça ne marchera jamais.
Modèle de la dynamique motivationnelle R Modèle de la dynamique motivationnelle R. Viau Extrait de l’article : http://sites.estvideo.net/gfritsch/doc/rezo-cfa-408.htm Ces trois sources motivationnelles influencent trois comportements d’apprentissage : L'engagement cognitif correspond au degré d'effort mental que l'élève déploie lors de l'exécution d'une activité d'apprentissage (SALOMON, 1983). Cet engagement se traduit par l’utilisation systématique et régulière de stratégies d’apprentissage. Un élève démotivé utilise sur une base régulière des stratégies d’évitement. Ces stratégies consistent en des comportements qu’il adopte pour éviter de s’engager dans une activité ou pour retarder le moment où il doit l’accomplir. La persévérance se traduit par le temps que l'élève consacre à des activités d’apprentissage, alors que la performance désigne les résultats de l’apprentissage, c’est-à-dire un ensemble de comportements indiquant le degré de réussite à une activité.
Modèle de la dynamique motivationnelle R Modèle de la dynamique motivationnelle R. Viau Extrait de l’article : http://sites.estvideo.net/gfritsch/doc/rezo-cfa-408.htm Une meilleure connaissance des sources de la dynamique motivationnelle nous permet maintenant de répondre à la question pourquoi bon nombre d’élèves en difficulté d’apprentissage sont démotivés en classe, alors que d’autres demeurent motivés. Ils sont démotivés, car ils … jugent inutiles ou inintéressantes la matière et les activités d’apprentissage qui leur sont proposées ; se sentent incapables de faire ce qu’on leur demande ou craignent de ne pas posséder les capacités nécessaires ; ont l’impression de n’avoir aucune responsabilité dans ce qu’on leur demande de faire et croient que leurs succès ou leurs échecs ne dépendent pas d’eux. Ils sont motivés, car ils … jugent utiles ou intéressantes la matière et les activités d’apprentissage qui leur sont proposées ; se sentent capables de faire ce qu’on leur demande ; ont l’impression d’avoir une certaine part de responsabilité (contrôle) d ans le déroulement de leurs apprentissages et croient que leurs succès comme leurs échecs dépendent en grande partie d’eux.
En lien avec la pratique Se sentir compétent Coopération: aide – entraide – tutorat – travail de groupe Les intelligences multiples Choix de l’activité Plan de travail Juger utile / sens par rapport à un projet Texte libre Créations mathématiques Communication : twitter – blog – audioboo Quoi d’neuf - conférences Classer les matières, expliquer à quoi ça sert Appartenance sociale Coopération Conseil coopératif Débat philo