Week 7: Fernand Pelloutier and Revolutionary Syndicalism Dr Jessica Wardhaugh
Lecture plan 1. Anarchism and trade unionism in France 2. Anarcho-syndicalism: theory and practice – A. Bourses du Travail – B. Confédération Générale du Travail – C. Theorists, militants, propagandists 3. Influence, posterity and controversy
Pierre Waldeck-Rousseau (1846–1904) ‘Il faut faire l’éducation sociale du travail, après avoir fait l’éducation primaire des citoyens’
Article 3, 1884 law on trade unions ‘Les syndicats professionels ont exclusivement pour objet l’étude et la défense des intérêts économiques, industriels, commerciaux et agricoles.’
Bourse du Travail, Seyne-sur-mer The first Bourse was established in 1886 with support from the Paris municipal council The Bourses were spaces for working-class organization and sociability In 1892, they formed their own national federation at Saint-Etienne
G. Paulet, Les Bourses du Travail (1893) ‘Pour les uns, la Bourse du Travail devrait être le marché du travail offert et demandé, l’Office immédiat du placement et le régulateur indirect du salaire; pour les autres, c’est la fédération active de tous les groupements professionnels d’une même région. (...) Dans le second système, la Bourse du Travail est uniquement le centre de délibération et d’action de plusieurs groupements ouvriers appartenant à des professions différentes et réunis en vue d’une lutte générale des employés contre les employeurs. Ce n’est pas le marché ouvert du travail, mais la citadelle fermée des travailleurs.’
Strike action Between 1890 and 1900 the average annual rate of strikes was 421, but in 1899 alone there were 799 strikes, and the number did not fall below 500 for the years leading up to The number of workers on strike rose from an average of 92,000 per annum to 509,224 in 1906, the first year in which a general strike was attempted.
Fernand Pelloutier ( ) Born in Paris; family of Protestant origin (and had emigrated to Germany after Edict of Nantes) After failing the bac, Pelloutier worked for La Démocratie de l’Ouest, where he met Aristide Briand. The two collaborated to write De la Révolution par la grève générale Moved to Paris in 1893; broke with the socialists 1899: official researcher in the Ministry of Commerce Secretary of the Fédération des Bourses du Travail until 1901
Fernand Pelloutier on anarchists ‘…des révoltés de toutes les heures, des hommes vraiment sans Dieu, sans maître, et sans patrie, les ennemis irréconciliables de tout despotisme, moral ou matériel, individuel et collectif, c’est-à- dire des lois et des dictatures (y compris celle du prolétariat) et les amants passionnées de la culture de soi-même.’
L’Art et la révolte, discours prononcé le 30 mai 1896 ‘Ce qui manque à l’ouvrier, c’est la science de son malheur, c’est de connaître les causes de son servitude.’ ‘C’est donc l’ignorance qui a fait des résignés. C’est assez dire que l’art doit faire des révoltés.’
Georges Sorel, Réflexions sur la violence Sorel: ‘Non seulement la violence prolétarienne peut assurer la révolution future, mais encore elle semble être le seul moyen dont disposent les nations européennes, abruties par l’humanisme, pour retrouver leur ancienne énergie.’ Mussolini: ‘Sorel has been my master… violence is moral.’
Post-’68 studies of trade unionism Jacques Julliard, Fernand Pelloutier et les origines du syndicalisme d’action directe (1971) Frederick Ridley, Revolutionary Syndicalism in France: the Direct Action of its Time (Cambridge: CUP, 1970) Peter Stearns, Revolutionary Syndicalism and French Labour: A Cause without Rebels (New Brunswick: Rutgers University Press, 1971)