Femmes des communautés culturelles…Où en sommes-nous Femmes des communautés culturelles…Où en sommes-nous? Où voulons-nous aller? Stéphanie Premji Équipe « L’invisible qui fait mal » Centre des Travailleuses et Travailleurs Immigrants

« Il y avait beaucoup de problèmes au niveau politique « Il y avait beaucoup de problèmes au niveau politique. J’ai dû quitter mon pays. Alors oui, j’ai été en danger, je me suis enfuie pratiquement. Je suis venue ici au Canada, mais sans vouloir, sans choisir. J’ai été dans une agence de voyage. J’étais prête pour sortir. J’ai dit « Qu’est-ce que vous pouvez m’offrir en ce moment? Et c’est là qu’ils ont dit « On a un taux qui ne coûte pas très cher, et bon on vous offre d’aller au Canada ». Je n’avais pas le temps pour penser vraiment. C’est comme ça que je me suis rendue ici. J’étais seule. Finalement je suis arrivée à Montréal, tout le monde parlait français. Et c’est là que j’ai eu peur. Comment je vais me débrouiller? Ça a été un défi. »

Différences au niveau de l’emploi Au Québec, les femmes des communautés culturelles se retrouvent dans des secteurs et emplois qui sont généralement différents du reste de la population. Plusieurs raisons peuvent expliquer cette différence: la reconnaissance des diplômes, l’expérience de travail, les contacts, la maîtrise du français et de l’anglais, la discrimination, les programmes gouvernementaux.

Conciliation travail-famille En raison de leurs responsabilités familiales et financières lourdes, beaucoup d’immigrantes font du temps supplémentaires ou ont un ou des emplois supplémentaires. Beaucoup d’immigrantes prennent aussi des cours. Cependant, en raison des rôles traditionnels, certaines femmes ont moins d’opportunités de participer à ces activités.

Jeunes immigrantes Les enfants des immigrants, les « deuxième génération », font aussi face à des barrières sur le marché du travail parce qu’il existe de la discrimination. Parfois la séparation des jeunes avec leur famille entraîne des problèmes qui ont des répercussions sur l’éducation et le travail.

Les droits Il existe des lacunes qui touchent particulièrement les femmes issues de communautés culturelles (ex. travailleuses domestiques). Le manque d’information et la peur peuvent être des obstacles à l’exercice d’un droit. Lors de l’exercice d’un droit, les difficultés linguistiques et la discrimination peuvent représenter des obstacles.

Conclusion Il est important de comprendre la réalité socio-économique des femmes des communautés culturelles. Il faut trouver des nouvelles façons de rejoindre ces femmes, par exemple en établissant des partenariats avec les communautés.