Progestatifs seuls injectables Série de diapositives avancées Photo : FHI (emballage d'AMPR faisant l'objet d'un marketing social au Kenya et en Ouganda)
Stérilisation féminine Progestatifs seuls injectables : Efficacité Contraceptifs oraux Pourcentage de femmes enceintes pendant la première année d’utilisation Préservatif féminin Stérilisation féminine Implants AMPR Spermicides Méthode des jours fixes Préservatif masculin DIU (TCu 380A) 10 15 20 25 5 30 Stérilisation masculine Taux de grossesse avec utilisation courante Taux de grossesse avec utilisation correcte et régulière Une femme prenant des progestatifs seuls injectables a peu de chances de tomber enceinte. Cependant, leur efficacité dépend d'un calendrier régulier d'injections. Ce tableau compare les taux de grossesse des femmes utilisant de l'AMPR avec les taux de grossesse de celles qui utilisent d’autres méthodes de contraception. Les rectangles rouges indiquent les taux de grossesse associés à une utilisation correcte et régulière. Les rectangles bleus indiquent les taux de grossesse associés à l’utilisation courante de la méthode, montrant la fréquence d’échec d'un contraceptif dans la vie réelle où il risque de ne pas toujours être utilisé de façon correcte et régulière. Lorsque les femmes ont leur injection en temps voulu, les contraceptifs injectables sont efficaces à 99,8 % (seulement 2 grossesses au cours de la première année parmi 1 000 femmes utilisant des contraceptifs injectables). Comme le montre le graphique, lorsque l'AMPR est utilisé de façon correcte et régulière — c'est-à-dire que les femmes reviennent toujours à temps pour leurs injections —, il est presque aussi efficace qu'un DIU. Dans le cadre d'une utilisation courante, à savoir, lorsque les femmes ne reviennent pas toujours à temps pour leurs injections, les contraceptifs injectables sont efficaces à 94 % (6 grossesses au cours de la première année pour 100 femmes utilisant des contraceptifs injectables). Les autres méthodes réversibles de contraception, comme les méthodes mécaniques, présentent des différences beaucoup plus importantes ; ils peuvent être associés à de faibles taux de grossesse lorsqu'ils sont utilisés de façon correcte et régulière, mais le taux de grossesse est beaucoup plus élevé dans le cadre d'une utilisation courante. Avec les progestatifs seuls injectables, tout ce qu'une femme a à faire c'est recevoir sa prochaine injection à temps. Etant donné que l'efficacité des contraceptifs injectables ne dépend pas d'une observance quotidienne par l'utilisatrice, les taux de grossesse associés aux contraceptifs injectables sont assez faibles, même dans le cadre d'une utilisation courante. Les seules autres méthodes réversibles de contraception qui sont plus efficaces dans le cadre d'une utilisation courante sont les dispositifs intra-utérins, ou DIU, et les implants contraceptifs avec progestatif seul. Référence : 1. Trussell J. Contraceptive failure in the United States. Contraception 2011;83:397-404. Source : Trussell, 2011.
AMPR : Modification des règles Nombre de mois d'utilisation de l'AMPR Pourcentage des utilisatrices présentant une modification des règles Les informations les plus fiables concernant les profils des règles chez les femmes utilisant des contraceptifs injectables ou d'autres contraceptifs hormonaux proviennent d'un essai clinique multicentrique coordonné par l'OMS, dans lequel les femmes tenaient un journal précis de leurs menstruations. Moins de 10 % des femmes prenant de l'AMPR ont des cycles normaux pendant la première année d'utilisation. Comme l'indique le graphique, de nombreuses utilisatrices d'AMPR peuvent s'attendre à avoir des règles irrégulières ou prolongées au cours des six premiers mois d'utilisation, puis des règles peu fréquentes ou une aménorrhée au cours des six mois suivants et au-delà. Environ 47 % des femmes présentent une aménorrhée (absence de règles) après un an d'utilisation d'AMPR et, bien que ce ne soit pas présenté sur ce graphique, environ 80 % présentent une aménorrhée après deux ans d'utilisation d'AMPR1. Les données d'origine provenant de l'essai de l'OMS décrivaient les pourcentages de femmes présentant huit types de modification des règles à 3, 6, 9 et 12 mois d'utilisation d'AMPR. Ce graphique réduit ces huit catégories de données en quatre catégories. Les données provenant de chacune des quatre catégories de règles prolongées furent combinées pour former une seule catégorie de règles prolongées. Les données sur les règles fréquentes furent ajoutées aux données sur les règles irrégulières et sont représentées ici dans la catégorie règles irrégulières. Les données présentées ici sur l'aménorrhée et les règles peu fréquentes correspondent aux données initialement publiées. Remarque pour le formateur : L'essai de l'OMS a étudié les effets secondaires d'une dose de 150 mg ou de 100 mg d'AMPR administrée tous les trois mois. Les données utilisées dans ce graphique proviennent du groupe recevant la dose de 150 mg. Référence : 1. WHO Special Programme of Research, Development and Research Training in Human Reproduction: Task Force on Long-Acting Agents for Fertility Regulation (WHO). A multicentered phase III comparative clinical trial of Depot-medroxygrogesterone acetate given three-monthly at doses of 100mg or 150mg: II. The comparison of bleeding patterns. Contraception 1987;35(6):591-607. Source : WHO, 1987.
Comparaison des effets secondaires de l’AMPR et du NET-EN Pas de différence significative en matière de : Proportion de clientes qui manifestent des saignements vaginaux ou des épisodes de saignotements. Durée des saignements vaginaux ou des épisodes de saignotements à 12 et à 24 mois Changements de poids Changements de la tension artérielle Fréquence des arrêts du traitement à 12 mois Raisons de l’arrêt du traitement Le taux d’occurrence d’aménorrhée est 21 % supérieur chez les utilisatrices d’AMPR Un article de synthèse Cochrane a analysé les données provenant de deux essais cliniques publiés comparant l’AMPR et le NET-EN sur les plans de l’efficacité contraceptive, de la réversibilité, des profils d’arrêt du traitement et des effets secondaires mineurs et majeurs. L’article n’a trouvé aucune différence significative entre les deux méthodes en ce qui concerne les résultats suivants : La proportion de femmes ayant souffert d’épisodes de saignements vaginaux ou de saignotements, et la durée de ces épisodes à 12 et à 24 mois. Changements de poids : Même après deux ans, il n’y avait aucune différence de prise de poids entre les deux groupes, et les changements de poids signalés ne dépassaient pas 3,5 kg. Changements de la tension artérielle : Il n’y avait aucune différence significative de changement de la tension artérielle, et les changements signalés étaient très modestes. La fréquence des arrêts du traitement à 12 mois et les raisons pour l’arrêt du traitement étaient également similaires pour les deux méthodes : Dans les deux groupes, près de la moitié des utilisatrices ont arrêté le traitement à 12 mois. (Remarque : Ce taux inclut les femmes qui avaient arrêté le traitement pour des raisons personnelles, celles perdues de vue, celles qui ont arrêté en raison d’une grossesse non intentionnelle, ainsi que celles qui ont arrêté le traitement en raison des effets secondaires.) Les deux groupes avaient des taux d’arrêt du traitement similaires en raison d’une aménorrhée, de problèmes de saignements et d’une grossesse non intentionnelle. Les utilisatrices de NET-EN étaient légèrement plus susceptibles d’arrêter le traitement pour des raisons personnelles. La seule différence significative sur le plan statistique observée entre les deux méthodes était la probabilité d’avoir une aménorrhée. Les utilisatrices d’AMPR étaient plus susceptibles (21 %) de souffrir d’une aménorrhée à 12 et à 24 mois que les utilisatrices de NET-EN. L’étude a noté que, en raison de cette différence significative, si les progestatifs seuls injectables étaient la méthode choisie, le choix entre l’AMPR et le NET-EN devient alors important en ce qui concerne les effets potentiels sur les règles. On pourrait recommander l’AMPR à des femmes qui considéreraient une aménorrhée potentielle comme un avantage1. Référence : 1. Draper BH, Morroni C, Hoffman M, et al. Depot medroxyprogesterone versus Noresthisterone oenanthate for long-acting progestogenic contraception. Cochrane Database of Systematic Reviews 2006, Issue 3. Art. No.: CK005214. DOI: 10.1002/14651858.CK005214.pub2. Source : Draper et al., 2006.