AERE 18 octobre 2012 Scénarios de sobriété énergétique et transformation(s) sociétale(s) présenté par Mathieu Le Dû Ingénieur stagiaire Virage énergie.

Slides:



Advertisements
Présentations similaires
Développement durable, environnement…
Advertisements

Mettons l’Isère dans nos assiettes Alimentation de proximité :
Energies dAvenir Un label de la Fondation pour lEducation à lEnvironnement en Europe.
IMPACT ENVIRONNEMENTAL DES TICS IREST TIC et développement durable 17 juin 2010.
Domaines prioritaires de lUNDAF Retraite des priorités novembre 2010.
Plateforme Climat Les rencontres techniques n°2 Maîtrise de lénergie des bâtiments communaux 25 juin 2010.
Démarche prospective transports 2050 Éléments de réflexion CGPC - Mars Une prospective 2050 pour les Transports Conseil Général des Ponts-et-Chaussées.
Transport, urbanisme et protection du climat Michel CALVINO 12 novembre 2008 Université de Tongji, SHANGAI Ministère de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement.
Les enjeux sociaux et environnementaux de l'habitat écologique en France Cyrielle den Hartigh Chargée de campagne Changements climatiques Les Amis de.
Une Ville de Zurich durable – en route pour la société à 2000 watts Forum FEDRE 22 janvier 2008 Robert Neukomm Conseil municipal.
1 Contribution de Mulhouse Alsace Agglomération au Débat National sur la Transition Energétique CREA 19 juin 2013 Service Développement Durable - juin.
Economie verte et emploi : les points de vue de lOCDE et du PNUE RV métiers économie verte 5-12 décembre 2011.
Performance énergétique des bâtiments
Prospective des modes de vie et société post-carbone Carine BARBIER AG du Réseau Action Climat Samedi 8 avril 2010.
Les contraintes de développement durable
Les Énergies Les Gaz à Effet de Serre « GES », impacts environnementaux.
FEDRE Rôle du chauffage à distance dans une stratégie énergétique Dr. Charles Weinmann Genève, le 29 mai 2012.
Quelles solutions pour une véritable transition énergétique?
Le Grenelle de l’Environnement et les dispositions qui impactent les entreprises M. Laurent VASSALLO – Docteur en droit – IUT de Béziers.
Les métiers de la transition énergétique
TRANSPORTS ET ENERGIE LE CAS SPECIFIQUE DE LILE-DE-FRANCE Louis SERVANT IAURIF~DTI Contrainte énergétique et mutations urbaines en Ile de France (26/01/07)
La démarche de développement durable au CHU de Bordeaux
Rôle, Fonction et Intégration
UVSQ Master CEDER UE 2 (2.1) Versailles, le 16 octobre 2007 LA MAÎTRISE DE LA DEMANDE DELECTRICITE Par Souleymane KOLOGO.
Efficacité énergétique dans l'industrie : contexte, enjeux et perspectives Yann MENAGER - DGEC 5 décembre
Saint Pétersbourg 22 octobre 2009 DÉVELOPPEMENT DURABLE ET SERVICES URBAINS EN FRANCE -LE GRENELLE DE LENVIRONNEMENT- Hervé BOISGUILLAUME Adjoint au directeur.
Le Plan Climat Energie Territorial de la CAFPF
Le contexte réglementaire français
1Bilan Carbone ® Patrimoine, Services et Territoire de la CCPFY - Conseil communautaire du 30 septembre 2013 Présentation de létude ® Bilan Carbone ® Patrimoine,
Synthèse des ateliers thématiques environnement et développement durable 25 octobre 2013 LEDEVELOPPEMENTDURABLELEDEVELOPPEMENTDURABLE.
ENERGIE ET LOGISTIQUE Bakery Products.
SCoT Quelle prise en compte de lénergie et du climat? 4 février 2010 : Journée animateur SCoT.
Suivi des performances énergétiques basse consommation d’énergie
Le contexte L’agriculture est un secteur économique majeur en Auvergne : 6,5 % de l’emploi régional en 2005 (3,4 % au niveau national) 3,4 % de la valeur.
Le contexte général du Grenelle de lEnvironnement Myriam MICHARD Chargée de mission DD DDEA 78/SE.
La mobilité dans les territoires ruraux
Point de presse du Conseil d'Etat 13 novembre 2013
‘’ L’émergence des énergies renouvelables en Méditerranée, le scénario de rupture du Plan Bleu’’ Colloque des XIièmes Rencontres Méditerranéennes – La.
Les performances énergétiques des bâtiments De quoi parle t-on ?
Plan Climat Energie Territorial du Pays Vendômois
aquitaine Pistes de conclusions pour le GP8 PCA Constats : íAbsence de relais régionaux structurés permettant la coordination des.
L’efficacité énergétique dans les transports Cours « énergies renouvelables en France » de M. Poussard Présenté par Mathieu Mutel le 16 Octobre 2007.
La société à 2000 watts [version d , f ]
Oser les métiers de demain Semaine EMPLOI&ENTREPRISE, IAE Savoie Mont-Blanc 13 Novembre
Agir sur les produits passifs
² CONFERENCE DE PRESSE. 2Contenu contexte général contexte général le changement climatique le changement climatique l’air l’air l’eau l’eau les déchets.
METHANISATION 25 novembre Lohr
Sobriété, efficacité, renouvelables Scénario négaWatt 2011 Présentation courte – a.
Le Conseil en Energie Partagé
Le concept de Développement Durable
Logo de la structure portant l’opération
ENERGIE INTELLIGENTE EUROPE Les priorités de l’appel à propositions 2012 Solange MARTIN Service Programmes et Partenariats Internationaux - ADEME EIE 2012.
Séminaire national Efficacité énergétique dans les utilisations finales et services énergétiques (EMEES) Romain CAILLETON Adjoint au sous-directeur de.
+ Prévention des déchets Opération « Écoles témoins » Logo de la structure portant l’opération Autres partenaires Boîte à outils « Animateurs » – Cible.
ENERGIE et DURABILITE.
IVINE – soirée d’échanges – Enjeux Transports : quelles alternatives 27 octobre 2011 Les enjeux climatiques de la politique de déplacements urbains pour.
Sous commission Sciences et techniques
Ressources ADEME pour les établissements sportifs
B.Tailhades INSEE 22 avril 2011 Les émissions de Co2 liées aux déplacements domicile-travail et domicile-études en Languedoc-Roussillon.
Le plan climat d’Alsace du Nord
Bilan Carbone de la commune d’UCCLE 14 Octobre 2008 Les résultats.
Enjeux, protection du climat
Transition écologique et énergétique
Elections départementales les 22 et 29 mars 2015 FORUMS La Parole aux Habitants PROXIMITÉ SÉCURITÉ SOLIDARITÉ Christèle LAURENT Condé sur sarthe Remplaçante.
Débat public LGV Poitiers-Limoges28 septembre Une prospective 2050 pour les Transports secrétariat général Mission de la stratégie.
Pollution et organisation de la cité Diagnostic, leviers d’action et modélisation pour l’aide à la décision Isabelle Coll Laboratoire Interuniversitaire.
Plan climat Energie Territorial Pays de la Déodatie Études : Vulnérabilité Économique à la hausse du prix du Baril.
Colloque Énergie Perpignan CNRS, le Juillet 2002, Luc Baumstark, Université Lumière Lyon 2 1 GAT 12 Socio-économie Perpignan 2002.
Conférence-débat ULB-IGEAT Accord de Paris sur le climat : Quels défis pour la Belgique ? Quelle mobilité pour une Belgique bas-carbone ? Frédéric Dobruszkes.
Plan d’action Air Energie Climat de la Ville de Grenoble  Engagement dans le niveau 3 du Plan Air Énergie Climat métropolitain  Demande de labellisation.
Transcription de la présentation:

AERE 18 octobre 2012 Scénarios de sobriété énergétique et transformation(s) sociétale(s) présenté par Mathieu Le Dû Ingénieur stagiaire Virage énergie NPDC Projet financé par l’ADEMEPartenaires académiques : TVES Ceraps

CONTENU Sobriété énergétique et résilience Elaboration des scénarios Virage énergie

Face aux enjeux de l’énergie… Comment créer une société sobre en énergie et résiliente ? Comment la rendre désirable ?

Viser la résilience, via la sobriété énergétique Résilience = capacité à faire face à un choc. La démarche des scénarios négawatt : La sobriété : priorité pour assurer la transition énergétique Il s’agit de choisir de réduire nos besoins par la sobriété, plutôt que de subir.

SOBRIÉTÉ ? « Une nouvelle technologie pour enrichir l’uranium : -90% la consommation » « …stockage…efficacité énergétique… »

SOBRIÉTÉ ?

SOBRIETE Dépasser les solutions techniques de l’efficacité énergétique Chercher à diminuer les besoins énergétiques. Lier la technique à la pratique par des changements de modes de vie et de comportements (exemples : bus VS voiture, maison BBC VS maison classique, etc.) Adopter une nouvelle représentation des valeurs L’émergence du partage « paradoxale » face aux enjeux énergétiques et sociétaux (covoiturage, auto partage, habitat partagé,…) ? Valeurs, confiance, libertés personnelles, sobriété choisie, subie…

Intégrer la sobriété énergétique à notre modèle de société La sobriété, une philosophie qui remet en question notre modèle de société : - modèle de la croissance - notre rapport à l’abondance matérielle - notre rapport à la technique - notre rapport à la nature - notre rapport au temps et au travail - …

Sobriété énergétique et résilience : définitions Elaboration des scénarios 1. Objectifs 2. Cadrage préliminaire : 80 actions de sobriété 2. Sélection collective : 12 actions de sobriété

Objectifs des scénarios 1. Propositions d’actions concrètes de sobriété et de politiques publiques 2. Quantification des économies d’énergie (ou de GES) induites par des actions concrètes et évaluation de la résilience 3. Etude de la mise en application : quels leviers ? -législation -sensibilisation -technologies

Scénarios envisagés Distinguer la temporalité Sobriété définitive? Inéluctable => résilience Sobriété provisoire? Accident, approvisionnement, défaut générique => Réponse à une crise soudaine Scénario 1 : Sobriété « volontariste » Scénario 2 : Sobriété « post-crise »

Quantifier les économies d’énergie (ou GES) et l’impact sur la résilience Indicateurs usuels EnergiePotentiel négawatt (kWh, Joule), Consommation, Production EmissionsGES, CO2 PrixPIB, Coût de l’énergie, Prix du baril Intensité énergétique Energie/PIB Indicateurs sur l’action énergétique Dépendance ? Résilience ? Impact temporel ?

Sobriété énergétique et résilience : définitions Elaboration des scénarios 1. Objectifs 2. Cadrage préliminaire : 80 actions de sobriété 3. Sélection collective : 12 actions de sobriété

Propositions d’actions concrètes : les 6 axes stratégiques Sobriété énergétique & Résilience Suffisance matérielle DécentralisationService partagé Activités gratuites propices à la réalisation de soi Mobilité économe Transversalité Nature-Culture Ebriété énergétique Abondance matérielle CentralisationPropriété Omniprésence du travail salarié comme vecteur d’émancipation Culte de la vitesse Vision anthropocentrée et artificialité

Axe 1 : De l’abondance matérielle à la suffisance matérielle 1.Inciter à la moindre consommation et à une consommation moins carbonée  Limiter les consommations des supports de la publicité  Limiter le rôle incitatif de la publicité Constats : Un panneau rétroéclairé consomme l’équivalent de la consommation électrique annuelle de trois familles de quatre personnes. Editions publicitaires papier = 1,5 millions de tonnes de papier, soit un tiers du papier consommé chaque année.

Axe 1 : De l’abondance matérielle à la suffisance matérielle 2. Réduire la consommation de biens matériels « jetables »  Restreindre la quantité d’emballage générée  Réinstaurer l’usage de la consigne pour réemploi  Instaurer la consigne pour recyclage Constats : Les emballages représentent de 2% à 33% du contenu carbone des produits La part des emballages dans le contenu carbone du panier moyen est de 8%. La part est de 30% pour les produits liquides et laitiers. (ADEME, 2012)

Axe 1 : De l’abondance matérielle à la suffisance matérielle 3. Réduire la consommation de biens matériels « durables» : Ameublement, automobile, textiles, équipements électriques et électroniques (EEE) et technologies de l’information et des communications (TIC) Constats : Equipements électriques et électroniques = 15% de la consommation des ménages En Europe, chaque ménage possède entre 20 et 30 appareils de ce type. (AIE, 2009) Le taux de possession matérielle est en constante augmentation : ordinateurs, téléphones portables, etc. (Crédoc, 2011)

Axe 1 : De l’abondance matérielle à la suffisance matérielle [LEVIERS] Instaurer une économie de la fonctionnalité, de la réparation et du recyclage  Limiter le gaspillage de matières premières par l’économie de la fonctionnalité et de la réparation  Réduire la quantité de déchets incinérés et enfouis  Valoriser les déchets par le recyclage et la production d’énergie Constats : Seuls 44% des appareils qui tombent en panne sont réparés. Pour les appareils hors garantie, seuls 20% des interventions conduisent à la réparation. (ADEME, 2012) Pour les appareils d’équipements ménagers, dans 40% à 50% des cas, le remplacement s’effectue alors que le matériel est en état de fonctionner ou réparable. (GIFAM, 2011)

Axe 1 : De l’abondance matérielle à la suffisance matérielle [LEVIERS ] Instruments de régulation de la consommation  Informer les consommateurs par l’étiquetage énergétique  Contraindre et stimuler par une taxation de la consommation  Assurer la répartition et organiser la restriction des consommations par l’instauration d’une carte carbone et/ou énergie InformerTaxerRepartir et restreindre

Axe 2 : De la centralisation à la décentralisation 1.Décentraliser l’approvisionnement alimentaire en généralisant les circuits courts de proximité : AMAP, vente directe à la ferme, vente en tournée, au domicile ou avec point relais de livraison, restauration hors domicile.

Axe 2 : De la centralisation à la décentralisation 2. Décentraliser les modes de productions d’énergie  Multiplier les modes de production d’énergie locale et décentralisée  Multiplier les systèmes collectifs d’approvisionnement énergétique

Axe 2 : De la centralisation à la décentralisation 3. Déconcentrer les villes et renforcer l’autonomie des territoires  Décentraliser les villes par le maillage de transport collectif et la mixité fonctionnelle  Construire des villes denses multifonctionnelles de courtes distances Constats : Les trois quart de la population vivent en ville. La dernière décennie est marquée par une forte urbanisation et un étalement urbain (INSEE). Constats : Les distances parcourues pour le travail s’allongent. En 1999, 48% des déplacements domicile-travail faisaient moins de 5 km. Début 2005, le taux est de 40%. Actuellement, 12% des trajets font plus de 30 km contre 8% en (INSEE)

Axe 2 : De la centralisation à la décentralisation [LEVIERS] Multiplier les zones de travail de proximité manufacturières, agricoles et de service Instaurer une monnaie locale pour développer l’économie locale

Axe 3 : De la propriété au service partagé 1. Mettre à disposition des espaces de production alimentaire par l’essaimage de jardins partagés 2. Développer des structures d’approvisionnement alimentaire collectifs : achats, échanges et cuisine collective  Généraliser les achats groupés  Favoriser l’échange de service alimentaire  Mettre en place des cantines de quartier

Axe 3 : De la propriété au service partagé 3. Optimiser le rapport entre le nombre de personnes logées et le nombre de logements  Multiplier les habitats partagés et le cohabitât  Créer des structures qui garantissent les locations ou les échanges de logements  Utiliser des bureaux vacants  Limiter le nombre de résidences secondaires Constats En 2007, les bâtiments résidentiels et tertiaires ont consommé 67,6 Mtep (consommation corrigée des effets du climat), soit 44 % de l’énergie finale consommée en France. Cette consommation est en hausse de 42% depuis (SOeS, 2012)

Axe 3 : De la propriété au service partagé 4. Diviser les consommations par la mobilité partagée  Covoiturage  Auto partage Du siège possédé au siège loué Constats Secteur des transports = 34% des émissions de CO2 (dont 95% pour le transport routier), soit une augmentation de 9% entre 1990 et 2010 Secteur des transports = 71% de la consommation finale totale de pétrole (46,3 Mtep), soit une augmentation de 96% depuis 1973, 20% depuis Transport routier = 80% de la consommation d’énergie du secteur des transports (CITEPA, 2012)

Axe 4 : De l’omniprésence du travail salarié comme vecteur d’émancipation à valorisation des activités gratuites propices à la réalisation de soi 1. Vers une mobilité du travail moins énergivore  Relocaliser pour diminuer les distances  télétravail  coworking 2. Incitations à l’autoconstruction et à l’autoréhabilitation par des structures institutionnelles 3. Autres impacts de l’usage du temps : cuisine, production pour l’autosuffisance alimentaire, réparation, échange, …

Axe 5 : Du culte de la vitesse à la mobilité économe 1. Mobilité de personnes  Approche par le concept de vitesse généralisée  Part du Transport collectif augmentée  Modes doux  Sobriété et technique : optimisation des performances et juste dimensionnement  Concevoir des habitats de la mobilité sobre en limitant l’usage des ascenseurs  Développer le tourisme local pour réduire les distances des déplacements liés aux loisirs Constats La vitesse généralisée, qui inclut le prix du déplacement et le temps consacré pour payer le déplacement, possède une borne supérieure de nature socio-économique indépendante de la vitesse mécanique. (Illitch, 1973) (Vaillant, 2012)

Axe 5 : Du culte de la vitesse à la mobilité économe 2. Mobilité de marchandises  Augmenter la part des déplacements utilisant des solutions techniques alternatives

Axe 5 : Du culte de la vitesse à la mobilité économe 3. Mobilité de l’information  Développer des infrastructures des technologies de l’information qui facilitent la réutilisation, le recyclage et les services économes  Sobriété et technique : concevoir des équipements adaptés à la pratique  Réduire la consommation énergétique des serveurs de données par une réduction de la quantité de données personnelles stockées  Promouvoir les énergies renouvelables et la récupération de chaleur dans les systèmes énergétiques des serveurs de données

Axe 6 : De la vision anthropocentrée à la transversalité nature- culture 1. Encourager à une alimentation biologique, locale et de saison  Diminuer le régime carné  Augmenter la consommation de nourriture de saison  Augmenter la consommation de produits non transformés  Augmenter la part du maraichage et de l’agriculture paysanne locale biologique  Limiter l’usage des engrais et des pesticides

Axe 6 : De la vision anthropocentrée à la transversalité nature- culture 2. Développer massivement les énergies de flux par la promotion des énergies renouvelables Constats En 2010, la production primaire de l’ensemble des énergies renouvelables (électriques et thermiques) s’élève à 22,7 Mtep, soit 16,4 % de la production nationale énergétique.

Axe 6 : De la vision anthropocentrée à la transversalité nature- culture 3. Mettre la nature dans l’aménagement du territoire et des villes  Réduire la place accordée à l’automobile  Freiner l’étalement urbain et envisager d’autres usages des espaces libérées  Réduire les consommations de l’éclairage publique  Mettre en place des ouvrages « doux » de type lagunage  Proposer un nouvel usage des tronçons routiers supprimés  Augmenter le nombre d’écoquartier

Axe 6 : De la vision anthropocentrée à la transversalité nature- culture 4. Utiliser l’énergie pour satisfaire les besoins  Besoins énergétiques et confort : réviser à la baisse les températures de confort et selon les usages, circonscrire les besoins en climatisation artificielle  Instaurer un rationnement énergétique  Anticiper les crises énergétiques en évaluant la quantité d’énergie minimale au fonctionnement d’une société  Distinguer la sobriété de la précarité énergétique  Limiter les effets rebonds liés aux technologies vertes en instaurant des pratiques sobres en lien avec l’efficacité énergétique

Sobriété énergétique et résilience : définitions Elaboration des scénarios 1. Objectifs 2. Cadrage préliminaire : 80 actions de sobriété 3. Sélection collective : 12 actions de sobriété

LES 12 ACTIONS DE SOBRIETE SELECTIONNEES Alimentation Diminution du régime carné Augmentation de la part du maraichage et de l’agriculture paysanne locale biologique Augmentation de la consommation de nourriture de saison Mobilité Transfert des loisirs énergivores aux loisirs sobres Augmentation la part des déplacements effectués par des modes doux (report modal) Augmentation la part des déplacements effectués en transport en commun (report modal) Consommation/Production Réduction de la consommation des biens matériels « durables » : ameublement, automobile, textiles, équipements électriques et électroniques (EEE) et technologies de l’information et des communications (TIC) Réduction des incitations à la consommation par une restriction de la place de publicité dans l’espace public Réduction de la consommation de biens matériels « jetables » par une diminution des quantités de suremballages générées Habitat et aménagement du territoire Réduction de la place accordée à l’automobile Utilisation d’un éclairage économe en énergie et limitation des zones éclairées Usage de l’énergie : instaurer des pratiques sobres en lien avec l’efficacité énergétique

LES 12 ACTIONS DE SOBRIETE SELECTIONNEES Travaux en cours Identifier les variables et les indicateurs (données requises pour quantification) Identifier les données et travaux existants pour quantifier Explorer les futurs possibles : choix des hypothèses (validation collective) Construire les micro-scénarios (approche sectorielle) Construire les scénarios globaux et vérifier leur cohérence

Merci de votre attention