Marjolaine Tremblay, MD, MSc. Novembre 1999 Le système moteur I Marjolaine Tremblay, MD, MSc. Novembre 1999
Hiérarchie de la régulation motrice L’exécution d’un mouvement coordonné est un tâche complexe à laquelle participe les nerfs, les muscles et les os Dans le SNC, les neurones participant à la régulation des muscles squelettiques sont organisés de façon hiérarchique
Hiérarchie de la régulation motrice Le niveau supérieur Les aires qui ont un rôle dans la mémoire et les émotions, l’aire motrice supplémentaire, le cortex associatif. Toutes ces structures reçoivent et comparent l’input de plusieurs autres structures. Il forme des plans complexes selon les intentions du sujet et communique au niveau intermédiaire par l’intermédiaire des neurones de commande
Hiérarchie de la régulation motrice Le niveau intermédiaire Le cortex sensorimoteur, le cervelet, des parties du noyaux gris centraux, certains noyaux du tronc cérébral Il transforme les plans complexes conçus au niveau supérieur en certain nombre de programme moteurs plus simples qui déterminent le programme de l’activité nerveuse nécessaire pour exécuter le mouvement
Hiérarchie de la régulation motrice Ces programmes sont décomposés en sous-programmes. Les voies descendantes transmettent les programmes et sous programmes, souvent, depuis le cortex jusqu’au niveau inférieur de la régulation
Hiérarchie de la régulation motrice Le niveau inférieur Les niveaux du tronc cérébral et de la moelle épinière d’ou sont issus le motoneurone Il détermine la tension des muscles et l’angle des articulations nécessaires à l’exécution des programmes et sous-programmes
Mouvements Mouvements volontaires Mouvement exécuté de façon consciente en sachant ce que nous faisons et pourquoi nous le faisons. Notre action se porte sur l’action ou sur son but Mouvements involontaires Mouvements automatique, inconscient et réflexe
Organisation motrice de la moelle épinière La substance grise de chaque segment médullaire contient plusieurs millions de neurones regroupés en deux types: motoneurones de la corne antérieure et interneurones Motoneurones de la corne antérieure: à l’origine des fibres qui quittent la moelle par les racines antérieures et innervent les muscles squelettiques motoneurones alpha et gamma
Organisation motrice de la moelle épinière Motoneurones alpha innervent les fibres musculaires squelettiques un motoneurone excite de 3 à plusieurs centaines de fibres musculaires unité motrice Motoneurones gamma plus petits et moins nombreux que les motoneurones alpha
Organisation motrice de la moelle épinière Motoneurones gamma innervent les fibres intrafusales du fuseau neuromusculaire Interneurones nombre 30 fois plus grand que celui des motoneurones localisés dans toutes les régions de la substance grise
Organisation motrice de la moelle épinière Interneurones petites tailles, très excitables plusieurs interneurones innervent directement les motoneurones nombreuses interconnexions responsables de plusieurs des fonctions intégratrices de la moelle circuits divergents, convergents, décharges répétitives
Organisation motrice de la moelle épinière Système inhibiteur des cellules de Renshaw interneurones de petite taille localisés dans les cornes antérieures, en association avec les motoneurones Un axone moteur envoie des branches collatérales aux cellules de Renchaw avoisinates. Ces cellules transmettent des signaux inhibiteurs aux motoneurones adjacents. La stimulation de chaque motoneurone tend à inhiber les motoneurones voisins----afin d’assurer une transmission fidèle du signal initial
Organisation motrice de la moelle épinière Connexions intersegmentaires Des fibres ascendantes et descendantes de la moelle sont des fibres reliant un segment de la moelle à un autre voies de transmission de réflexes intersegmentaires
Récepteurs sensoriels Contrôle de la fonction musculaire nécessite: une excitation musculaire par l’intermédaire des motoneurones un mécanisme de rétroaction continue entre les muscles et le système nerveux(SN) permettant d’informer le SN de la longueur et de la tension des muscles et de la vitesse de changement de ces derniers Information transmise par des récepteurs sensoriels
Récepteurs sensoriels Fuseaux neuromusculaires muscles sensibles à la longueur ou à la vitesse de changement de cette longueur Appareils tendineux de Golgi détectent la tension d’un muscle ou à la vitesse de modification Information presque exclusivement subconsciente
Fuseaux neuromusculaires 3-10 fibres musculaires intrafusales dont les extrémités sont allongés et rattachées aux gaines des fibres extrafusales environnantes du muscle squelettique très petites fibres musculaires dont: la région centrale n’a que peu ou pas de filaments d’actine et de myosine la partie centrale fonctionne comme un récepteur sensoriel les extrémités sont excitées par les motoneurones gamma
Fuseaux neuromusculaires région centrale d’une fibre intrafusale fibres afférentes de type I ( terminaisons primaires) large diamètre, conduction rapide, s’enroulent autour de la région centrale stimulées par l’étirement de la région centrale fibres afférents de type II (terminaisons secondaires) petit diamètre, de chaque côté des dendrites de type Ia
Fuseaux neuromusculaires fibres intrafusales à sac nucléaire un grand nombre de noyaux sont regroupés dans un sac au centre de la région réceptrice terminaisons primaires fibres intrafusales à chaîne nucléaire les noyaux sont disposés en chaînes terminaisons primaires et secondaires
Fuseaux neuromusculaires Réponses statiques des terminaisons nerveuses Lors de l’étirement lente de la portion réceptrice le nombre d’impulsions transmis par les terminaisons augmente de façon presque que proportionnelle au degré d’étirement Émission continue durant toute la durée de l’étirement du récepteur d’une durée de plusieurs minutes Activation des fibres à chaîne nucléaire (terminaisons primaires et secondaires)
Fuseaux neuromusculaires Réponse dynamique des terminaisons nerveuses Étirement brusque du fuseau neuromusculaire cause une réponse très active des terminaisons primaires Dès que l’étirement cesse, la vitesse de décharge retourne à une valeur proche de la valeur initiale Activation des fibres à sac nucléaire ( terminaison primaires)
Fuseaux neuromusculaires Les fuseaux neuromusculaire ont une activité normalement continue particulièrement si les fibres gamma sont légèrement légèrement excitées l’étirement du fuseaux augmente la vitesse de décharges le racourcissement du fuseaux diminue la vitesse de décharge
Coactivation alpha-gamma Activation presque simultanée des motoneurones alpha et gamma au cours des mouvements par: des interneurones dans leur voisinage immédiat des neurones des voies descendantes Assure que l’information au sujet de la longueur du muscle est toujours disponible Empêche que le fuseau neuromusculaire s’oppose à la contraction musculaire
Réflexes spinaux Réactions simples, visibles et automatiques a des changements extérieurs Arc réflexe récepteur neurone sensitif centre d’intégration motoneurone effecteur
Réflexe spinaux L’encéphale règle la sensibilité du fuseau neuromusculaire Le fuseau neuromusculaire signale une vaste gamme de longueurs de muscles L’encéphale fixe un niveau global de tonus musculaire
Réflexe spinaux Réflexe d’étirement (myotatique) Arc monosynaptique, ipsilatéral Permet de maintenir le tonus musculaire et rajuster le fonctionnement musculaire lors de l’exercice physique Arc réflexe polysynaptique au muscle antagoniste associé au réflexe d’étirement Innervation réciproque
Réflexes spinaux Application clinique du réflexe d’étirement Réflexe rotulien et autres réflexes ostéotendineux Réflexe rotulien percussion du tendon rotulien qui passe sur le genou et relie les muscles extenseurs de la cuisse au tibia dans la jambe étirement des muscles -- activation de leurs récepteurs d’étirement--contraction musculaire et mouvement d’extension de la jambe
Réflexe spinaux Application clinique du réflexe d’étirement Permet d’évaluer le degré de facilitation des centres spinaux grand nombre d’influx facilitateurs est transmis à la moelle ex: lésion du faisceau corticospinal cause un amoindrissement de l’effet inhibiteur de l’encéphale sur la moelle réponse réflexe augmentée influx facilitateurs diminués réponse réflexe diminuée ou absente
Réflexe spinaux Réflexe tendineux Règle la tension musculaire en provoquant le relâchement musculaire Organe tendineux de Golgi récepteur encapsulé dans le tendon ( 10-15 fibres musculaires sont reliées avec chaque récepteur) réponses dynamique et statique signaux transmis par des fibres à conduction rapide (moelle, cervelet, cortex )
Réflexe spinaux Réflexe tendineux Arc polysynaptique Synapse avec: un neurone d’association inhibiteur (muscle agoniste) un neurone d’association excitateur(muscle antagoniste)
Réflexe spinaux Réflexe de flexion(de retrait) arc polysynaptique et intersegmentaire ipsilatéraux innervation réciproque Réflexe d’extension croisée assure maintien et équilibre arc controlatéral
Voies descendantes Voies transmettant aux motoneurones et interneurones les commandes des voies supérieures et intermédiaires Certaines fibres des voies descendantes agissent sur les systèmes afférents effet limitateur Intéractions entre les voies descendantes
Voies descendantes 2 types Voies directes (corti-cospinales) (pyramidales) production de mouvements précis et volontaires faisceaux cortico-spinaux et corticobulbaires Voies indirectes (extrapyramidales) régulation de la position debout, de l’équilibre et de la marche
Voies descendantes Lésions de neurones moteurs supérieurs Tonus: augmentation Réflexes: augmentation Masse musculaire:peu ou pas de modification Activité spontané: oui
Voies descendantes Lésions de neurones moteurs inférieurs Tonus: diminution Réflexes: diminution ou absence Masse musculaire:atrophie Activité spontané: non
Formation réticulée Un grand nombre nombre de voies ascendantes et descendantes passent par la formation réticulée et y donnent naissance à des collatérales innervant les régions réticulaires La formation réticulée est composée d’un mélange de neurones moteurs et sensitifs de taille et calibre variables neurones de petit calibre multiples connexions
Formation réticulée neurones de gros calibre: fonction motrice principalement axones bifurquant rapidement vers la moelle épinière, le thalamus, les régions basales du diencéphale ou du télencéphale Moelle épinière: aide à contrôler les mouvements axiaux et proximaux diencéphale et télencéphale: aide à contrôler l’ensemble des activité du cerveau (état de veille et de sommeil..)
Formation réticulée Afférences de la formation réticulée faisceaux spinoréticulaires collatérales des faisceaux spinothalamiques noyaux vestibulaires cervelet noyaux gris centraux cortex hypothalamus et régions voisines
Formation réticulée Noyaux spécifiques associés à la formation réticulée foyers de contrôle de mouvements stéréotypés noyau vestibulaire noyau rouge noyau interstitiel noyau préstitiel
Formation réticulée Voies motrices reliant le tronc cérébral à la moelle épinière Faisceaux vestibulospinaux contrôle des muscles axiaux et proximaux Faisceaux réticulospinaux pontique et bulbaire pontique (excitateur), bulbaire (inhibiteur) Faisceaux tectospinal (toit du mésencéphale)et interstitiospinal
Formation réticulée Voies motrices reliant le tronc cérébral à la moelle épinière contrôle de la musculature axiale du corps ainsi que des ceintures corporelles scapulaire ( épaules, parties proximales des bras) pelvienne ( hanches et certains muscles des cuisses) (contraction des muscles antigravitaire et inhibition des muscles fléchisseurs empêchant ceux-ci d’exercer une action antagoniste)
Formation réticulée Excitabilité intrinsèque des noyaux vestibulaires et de la partie protubérancielle de la formation réticulée est normalement contrôlée par des signaux inhibiteurs issus des noyaux gris centraux, du cortex et du cervelet rigidité de décérébration section du tronc au niveau du pont---rigidité des muscles antigravitaires
Formation réticulée et noyaux spécifiques du tronc Rôle principal du tronc consiste à engendre des contractions toniques des musculatures du tronc et du cou ainsi que des portions proximale des membres soutenir le corps contre l’effet de la gravité
Noyaux gris centraux Composition: noyau caudé (striatum) putamen (striatum) globus pallidus substance noire sous-thalamus parties du thalamus et de la formation réticulée
Noyaux gris centraux Collaborent avec le cortex dans le contrôle des motricités et l’élaboration des activités sensorielles Rôle essentiel dans le déclenchement de la plupart des motricités du corps et non pas seulement de certaines contractions musculaires involontaires ablation du cortex--motricité grossière présente Rôle dans les comportements cognitif et affectif
Noyaux gris centraux Interconnexions complexes entre les différents noyaux gris centraux, le cortex, le thalamus et le tronc contribution via le cortex sensorimoteur Voies cortico-corticale cortex--noyaux caudé et putamen (stiatum) striatum--globus pallidus globus pallidus--noyaux ventroantérieur et ventrolatéral du thalamus--cortex
Noyaux gris centraux Voies cortico-corticale fibres nerveuses reliant le striatum au globus pallidus fibres inhibitrices libérant GABA--boucle de rétroaction négative fibres nerveuses en provenance du cortex (et du thalamus) libèrent de l’acéthylcholine dans le striatum--effet excitateur
Noyaux gris centraux Voies inhibitrices réciproques entre le striatum et la substance noire terminaisons substance noire:GABA(inhibiteur) terminaisons striatum: Dopamine (inhibiteur) Voie entre le tronc cérébral (noyau raphé) et le stiatum libérant de la sérotonine Voie entre le noyau caudé et la substance noire libérant de la substance P
Noyaux gris centraux Voies entre les noyaux gris centraux et le tronc cérébral striatum--globus pallidus--noyau sous-thalamique--substance noire--tronc
Noyaux gris centraux Inhibition du tonus moteur par transmission d’influx inhibiteurs au cortex et au tronc lésions noyaux gris centraux--rigidité Fonctions du striatum mouvements rudimentaires habituellement inconscients globus pallidus--thalamus--cortex--moelle globus pallidus--substance noire--formation réticulée--moelle
Noyaux gris centraux Fonctions du globus pallidus relais moteur facilite les mouvements axiales et proximaux en association avec le sous-thalamus et la formation réticulée patrons de posture permettant d’accomplir les fonctions motrices spécialisés des mains et des pieds des lésions du globus gênent les mouvements posturaux nécessaires à la mise en position des mains rendant difficile voire impossible l’usage des mains pour des activités fines
Noyaux gris centraux Lésions La chorée Mouvements aléatoires invonlontaires et continus (tics).Progression du mouvement impossible Chorée de Huntington héréditaire. début entre 20-40 ans tics--mouvements convulsifs-- démences dégénérescence diffuse du caudé et du putamen avec diminution ou absence de neurones secréteurs de GABA et d’Ac
Noyaux gris centraux Inhibition généralisée du caudé et du putamen Abcence de l’inhibition de la voie striato-nigrale permettant aux neurones dopamininergiques de la substance noire de devenir hyperactif--libération excessive de dopamine par les fibres négrostriées dégénérescene des neurones cholinergiques augmente l’inhibition du caudé et du putamen Inhibition généralisée du caudé et du putamen
Noyaux gris centraux Lésions L’athétose mouvements lents, sinueux et continuels des mains, du cou, de la figure, de la langue ou d’autres parties du corps allure reptatoire lésions du globus pallidus et parfois du striatum interruption de circuit rétroactifs entre les noyaux gris centraux, le thalamus et le cortex absence d’échanges rapide et continu entre les groupes de muscles antagonistes permettant un contrôle fin des mouvements di
Noyaux gris centraux Lésions Le ballisme succession de mouvements violents et incontrôlables de grandes parties du corps jambe, bras, tronc... hémiballisme un côté du corps lésion étendue du sou-thalamus controlatéral (cette région permettant les mouvements harmonieux, progressifs ou rythmiques des membres ou autres parties du corps)
Noyaux gris centraux Lésions La maladie de Parkinson Destruction étendue de la substance noire Syndrome parkinsonisme Rigidité du corps circonscrite ou étendu Tremblements au repos Akinésie ou incapacité grave de déclencher un mouvement 2 symptômes sur 3 la maladie de Parkinson est la cause la plus fréquente de parkinsonisme
Noyaux gris centraux Lésions Perte de neurones dopaminergiques de la substance noire permettant une activité excessive de neurones libérant de l’acétylcholine Hypothèses principales origine génétique 20% des cas--incidence familiale agent neurotoxiques de l’environnement MPTP--structure similaire à l’halopéridole et à certains pesticides
Noyaux gris centraux Lésions radicaux libres notre métabolisme normal produirait des substances dommageables pour les composants des cellules et pour leur fonctionnement normalement les cellules sont dotées de systèmes pour éliminer des radicaux libres système déficient dans la maladie de Parkinson Maladie rare--100-200 par 100,000. Plus fréquente avec le vieillissement (1-2%)
Noyaux gris centraux Lésions Différents stades symptômes unilatéraux atteintes bilatérales mais sans trouble de la posture et de l’équilibre problèmes d’équilibre mais sans handicap problèmes d’équilibre avec possibilité de chute spontanées problèmes d’autonomie
Marjolaine Tremblay MD, MSc Novembre 1999 Le système moteur II Marjolaine Tremblay MD, MSc Novembre 1999
Cortex moteur Moitié postérieur des lobes frontaux Différentes parties aire motrice primaire axones dirigés vers la moelle par le faisceau corticospinal contrôle individuel ou en petits groupes des muscles par une stimulation électrique même de faible intensité plus de la moitié contribue aux contrôle des mains, des doigts et des muscles de la parole
Cortex moteur aire motrice associative ( cortex prémoteur) connexions avec l’aire motrice primaire mouvements musculaires élaborés faisant intervenir des groupes de muscles ajustements posturaux grossiers mouvements globaux des membres connexions avec le thalamus connexions avec les noyaux gris centraux et le cervelet système de contrôle complexe
Cortex moteur Aire motrice supplémentaire stimulus de plus grande intensité pour engendrer des contractions musculaires contraction coordonnée de plusieurs muscles bilatéraux plutôt qu’unilatéraux tronc ou partie proximale des membres
Cortex moteur Aires spécialisées de l’aire prémoteur Aire de Broca et de la parole lésion: empêche une personne de prononcer un mot aire voisine permet les mouvements respiratoires nécessaires à l’activation des cordes vocales simultanément aux mouvements de la bouche et de la langue
Cortex moteur Aire oculomotrice frontale au dessus de l’aire de Broca aire contrôlée par des signaux provenant de la région occipitale lésions: empêche une personne de diriger volontairement son regard d’un objet à l’autre perturbe les mouvements des paupières
Cortex moteur Aire céphalogyre Aire des mouvements fins des doigts responsable des mouvements gyratoires de la tête (orientation de la tête vers des objets) Aire des mouvements fins des doigts lésion: mouvements des mains incoordonnés et sans but ( apraxie motrice)
Cortex moteur Fonctionnement du cortex moteur régi par: système somatosensoriel (principalement) audition, vision Voies bidirectionnelles reliant le cortex moteur au cortex sensoriel, aux noyaux gris centraux et au cervelet Voies entre le cortex et la moelle épinière et voies plus courte entre le cortex et le tronc
Cortex moteur Voies afférentes au cortex moteur fibres sous-corticales provenant des régions somesthésique et frontal et également des cortex visuel et auditif fibres sous-corticales interhémisphériques (corps calleux) fibres provenant du thalamus ventrobasal :information cutanée, articulaires et musculaire
Cortex moteur Voies efférentes Faisceaux corticospinaux ventrolatéral et ventroantérieur: recoivent des afférences du cervelet et des noyaux gréscentraux noyaux non spécifiques: contrôlent le niveau global d’excitabilité du cortex moteur Voies efférentes Faisceaux corticospinaux 60%: cortex primaire; 20%: cortex prémoteur faisceaux corticospinaux latéraux et ventraux
Cortex moteur Autres voies efférentes fibres projetant directement du cortex, ou à partir de collatérales, de la voie directe, au régions basales du cerveau et au tronc axone des cellules de Betz envoyant des collatérales dans le cortex moteur lui-même--inhibition des régions adjacentes fibres destinées au striatum puis au tronc fibres se rendant au noyau rouge puis à la moelle (rubrospinal)
Cortex moteur fibres projetant vers la formation réticulée puis au cervelet et à la moelle (réticulospinaux, réticulocérébelleux) fibres se rendant aux noyaux pontiques puis au cervelet (pontocérébelleux) fibres se rendant aux noyaux de l’olive inférieure puis au cervelet ( olivocérébelleuses)
Cortex moteur Neurones du cortex moteur disposition en colonnes verticales 0,3-1,0 mm de diamètre, 50 000-150 00 neurones chaque colonne constitue une unité fonctionnelle, stimulant un seul muscle ou un groupe de muscles qui agissent en synergie système de traitement intégrateur, utilisant plusieurs sources afférentes d’information système d’amplification réponses dynamiques et statiques
Cortex moteur Lésions L’ablation isolée du cortex moteur ou la section de la voie corticospinale cause une hypotonie le cortex moteur primaire exerce normalement un effet de stimulation tonique des motoneurones de la moelle épinière
Cortex moteur Lésions Un lésion touchant le cortex moteur et les noyaux gris centraux cause des spasmes musculaires spasticité secondaire aux dommages des noyaux gris centraux levée de l’influence inhibitrice de ces noyaux sur le cortex et la formation réticulée
Cortex moteur Lésions spasticité secondaire à une lésion du cortex et des noyaux gris centraux diffère de la rigidité de décérébration rigidité de décérébration confinée aux muscles anti-gravitaires hyperactivité des réflexes d’étirement--spasticité des muscles extenseurs rigidité par lésions corticales étendues activation des motoneurones alpha en plus des fuseaux musculaires--muscles extenseurs et fléchisseurs--rigidité marquée des membres et autres parties du corps
Cervelet 3 lobes antérieur,postérieur,flocculo-nodulaire (fonctionne en synergie avec le système vestibulaire) Vermis centre du cervelet responsable de la plupart des fonctions contrôlant les mouvements des muscles axiaux, des épaules et des hanches
Cervelet Hémisphères cérébelleux Représentation somatopique du corps zone latérale aidant à la planification des comportements moteurs lésions: activités motrices désordonnées zone intermédiaire responsable du contrôle moteur des muscles distaux des membres Représentation somatopique du corps sauf pour les régions latérales des hémisphère communiquent avec les aires associatives--planification des mouvements
Cervelet Voies afférentes provenant de l’encéphale voie corticopontocérébelleuse voies émanant du tronc faisceau olivocébelleux excités par des fibres provenant du cortex, des noyaux gris centraux, de la formation réticulée et de la moelle fibres vestibulocérébelleuses fibres réticulocérébelleuses
Cervelet Voies afférentes périphériques faisceaux spinocérébelleux dorsal et ventral segments sacrés, lombaires et thoraciques de la moelle dorsaux signaux provenant des fuseaux neuromusculaire, des organes tendineux de Golgi, des récepteurs tactiles et articulaires ventraux informe le cervelet de l’arrivée er de l’intensité des signaux transmis à la moelle
Cervelet faisceaux cunéocérébelleux et spinocérébelleux rostral, pénètrent le cervelet par les pédoncules voie rapide de conduction reçoit de l’information sur toutes les parties du corps voies indirectes spinoréticulocérébelleuse, spinoolivocérébelleuse
Cervelet Noyaux profonds du cervelet Voies efférentes dentelé, interposé et fastigial Voies efférentes zone latérale --noyau dentelé--thalamus--cortex contrôle des comportements volontaires vermis --noyau fastigial--tronc contrôle postural du corps
Cervelet zone intermédiaire --noyau interposé--thalamus---cortex --thalamus--noyaux gris centraux --noyaux rouge et formation réticulée contrôle des contractions réciproques des muscles des parties distales des membres
Cervelet Organisation neuronale différents types de cellules dont des cellules inhibitrices pas de circuits rébervérants--court délai entre l’entrée et la sortie de signaux signaux efférents excitateurs ou inhibiteurs
Cervelet Contrôle de la posture et de l’équilibre Niveau vestibulocérébelleux contrôle de l’équilibre entre les contractions des muscles antagonistes lors de changements rapides ( gestes rapides vs au repos) délai de transmission des signaux périphériques vers le SNC pieds--cerveau: 15-20 millisecondes--rendant l’encéphale incapable de connaître a chaque instant la position exacte des parties du corps
Cervelet L’information de l’appareil vestibulaire conduite au cervelet est utilisée dans l’élaboration d’un système de contrôle permettant une correction presque instantanée des signaux posturaux provenant de la périphérie le cervelet calcule les positions des différentes parties du corps à chaque instant le cervelet à la capacité de déduire ou les parties du corps devraient être à chaque instant
Cervelet Contrôle de la partie distale des membres Niveau spinocérébelleux Le cervelet (zone intermédiaire et noyau interposé) recoit de l’information de 2 sources: du cortex moteur et du noyau rouge directement des récepteurs périphériques par des circuits Mouvements harmonieux et coordonné des muscles agonistes et antagonistes de la partie distale des membres permettant l’accomplissement de mouvements volontaires complexes
Cervelet Planification et synchronisation des mouvements volontaires Niveau cérébrocérébelleux aires prémotrice et somatosensorielle primaire et associative---zone latérale des hémisphères cérébelleux et noyau dentelé lésion: incapacité de l’individu d’enchaîner harmonieusement les mouvements et perte de la capacité subconsciente de prévoir qu’elles seront les positions du corps à un moment donné.Incoordination totale des mouvements rapides comme l’écriture, la parole et la course
Cervelet Autres fonctions Prédiction d’évènements autres que les mouvements du corps vitesse de progression des mouvements visuels et auditifs
Cervelet Lésions Lésions du cervelet entraînent des anomalies des motricités ipsilatérales du corps petites lésions: peu ou pas d’anomalie détectable lésions des noyaux profonds et du cortex cérébelleux: dysfonctions importantes et permanentes
Cervelet Lésions Dysmétrie et ataxie Hypermétrie l’incapacité de juger la portée des mouvements( dysmétrie) cause une incordination des mouvements (ataxie) Hypermétrie déplacement d’une partie du corps largement au delà du point visé absence de l’effet inhibiteur normal du cervelet sur le mouvement après que celui-ci est amorcé
Cervelet Lésions Adiadococinésie Tremblement d’action ou d’intention déclenchement de mouvements trop tôt ou trop tard , détruisant la progression ordonné du mouvement le système moteur ne pouvant prédire ou seront les diverses parties du corps à un moment donné Tremblement d’action ou d’intention incapacité du cervelet d’amortir les mouvements
Cervelet Lésions Dysarthrie défaut de progression dans l’exercice de la parole parole:succession rapide et ordonnée de mouvements des muscles du larynx, de la bouche et du système respiratoire parole inintelligible
Cervelet Lésions Nystagmus Hypotonie tremblements des globes oculaires plutôt qu’une fixation stable du regard lorsqu’une personne essaie de fixer son regard dans son champ visuel latéral incapacité du cervelet d’amortir les mouvements Hypotonie
Cervelet Contrôles des muscles volontaires Niveau via des circuits réciproques complexes entre le cervelet--le thalamus--les noyaux gris centraux et le cortex