« Mise en place d’un réseau de fermes de démonstration Energie » Coop de France EARL de l’Ecusson (CAM 56) Document de travail suite à la réunion du 19/02/2010 à Guer Céréopa
Caractéristiques de l’EARL de l’Ecusson Une exploitation grandes cultures + légumes + volailles Les 2 sites de l’EARL de l’écusson La Ville Hue (50,1 ha) : Retenue collinaire de 30 00 m3 permettant d’irriguer toute la surface. Dans les faits, seuls les légumes et certaines années le maïs sont irrigués. Seule l’irrigation des légumes a été prise en compte. 0,6 ha sont utilisés pour le stockage du fumier 0,5 ha d’avoine sont cultivés pour fournir de la semence pour les intercultures L’écusson (35,2 ha) : 3,1 ha sont en jachère (zone humide et éloignée) La production de dindes 4 bâtiments (3900 m2 au total) Vente annuelle de 72 000 têtes de 10,5 kg en moyenne Production de 550 T de fumier / an Consommation de 1 750 kg d’aliment / an Céréopa
Caractéristiques de l’EARL de l’Ecusson L’assolement (en ha) La Ville Hue L’écusson Céréopa
Caractéristiques de l’EARL de l’Ecusson Les rendements Blé 70 q Orge de printemps 75 q Triticale 67 q Maïs grain 89 q Colza 35 q Pois prot. 44 q RGA porte graine 17q Petits pois 6 T Haricots 6 T Céréopa
Diagnostic de la situation initiale Définition : la situation initiale est la situation dans laquelle est l’exploitation au début de ce travail Objectif : Obtenir une image aussi proche que possible de l’exploitation Quantifier ses impacts environnementaux Identifier les postes de consommation d’énergie et d’émissions de gaz à effet de serre les plus importants Définir des pistes à explorer pour réduire les impacts environnementaux sans dégrader le résultat économique Céréopa
Contexte pour le diagnostic de la situation initiale Assolement actuel (p3, la fétuque n’a pour l’instant pas été intégrée) et rendements actuels (p4) PAC 2010 Main d’œuvre : 17 €/heure Prix de vente des matières premières : Blé : 109 €/T Colza : 248 €/T Semence de RGA (prix très variables) : 1000 €/T Peits pois : 250 €/T Haricots : 200 €/T Prix d’achat des intrants : Azote : 0,5 €/kg Fioul : 0,6 €/L Effluent disponible et modalités d’épandage 550 T de fumier de dindes disponibles Epandage de 4T sur céréales, colza, RGA et légumes et de 8T sur maïs Engrais disponibles Ammonitrate 33 et superphosphate Réglementation ZAC < 170 unités d’N et < 100 unités de P2O5 / ha épandable Interdiction d’apport d’engrais minéral sur légumes (liée à la présence d’une fertilisation organique) Intercultures obligatoires (sauf derrière maïs grain) Ce 1er diagnostic n’intègre pas la présence de l’élevage de dindes. Céréopa
Résultats du diagnostic de la situation initiale Indicateurs de performance Marge économique (euros/an) Consommation d’énergie (tonnes eq. pétrole/an) Emissions de GES (tonnes eq CO2/an) Personnes nourries (selon besoins moyens en énergie) Personnes nourries (selon besoins moyens en protéines) 32549 23 161 1200 1764 Fertilisation Utilisation de 333 T de fumier de dindes Achat de 12,5 T d’ammonitrates 33 et de 0,4 T de superphosphates Céréopa
Résultats du diagnostic de la situation initiale Produits vendus Céréopa
Origine des consommations énergétiques (23 tep / an) La consommation de gasoil, via les différentes opérations culturales, représente la moitié des consommations d’énergie Epandage 3% : 52% Récolte 42% Semis, travail du sol, traitements 55% 48% Machine cultures 10% L’amortissement de la fabrication du matérel pèse pour 25% dans la consommation indirecte La fabrication des intrants représente 70% des consommations indirectes Céréopa
Origine des émissions de gaz à effet de serre (161 t eq CO2/an) Les émissions de GES lors de l’épandage dominent les émssions de GES : 76% Récolte 42% Semis, travail du sol, traitements 55% Emissions indirectes : 24% La fabrication des intrants représente 76% des consommations indirectes Céréopa
Projets de l’exploitation / Pistes à explorer Evolution de l’assolement : Mise en place de 5 ha de fétuque porte-graine en 2010 Adoption de la MAE rotationnelle en 2010 Valorisation de 2 ha de jachère de L’écusson (le reste de la surface est classé zone humide) par la production de biocombustibles (taillis ?) Intégration de 5 ha de bois en propriété (chataigniers, chênes, saules,…), actuellement non exploités, dans le projet de l’exploitation Evolution de la fertilisation Importation de lisier de porcs ou de bovins, complémentaire au fumier de dindes Evolution des techniques culturales Evolution des techniques de désherbage : passage progressif mais sans doute pas total du désherbage chimique vers des techniques mécaniques (faux semis, désherbage mécanique) Evolution vers une simplification des techniques de semis Adoption de la MAE phytosanitaire (diminution de 50% de l’utilisation de phytosanitaires, mais pas envisageable à court terme) Autres évolutions Compostage du fumier de dindes, actuellement donné ou échangé contre de la paille, et vente du compost (10 €/T au moins, indexé sur le prix de l’engrais) Evolution de la CUMA vers de plus petits matériels Céréopa