Conférence et foire commerciale des entrepreneurs autochtones Le Conseil national de développement économique des Autochtones Le lundi 24 octobre 2011
2 Le Conseil national de développement économique des Autochtones (CNDEA) a été créé en 1990 et les membres sont nommés par décret en conseil pour offrir au gouvernement fédéral des conseils stratégiques sur les politiques et programmes de développement économique des Autochtones. Le Conseil rassemble des chefs de file des milieux d’affaires et communautaire des Premières nations, des Inuits et des Métis provenant de toutes les régions du Canada, qui sont chargés de conseiller le gouvernement fédéral sur la manière d’accroître la participation économique des femmes et des hommes autochtones dans l’économie canadienne. Le CNDEA croit que les Autochtones canadiens et leurs entreprises ont un rôle important à jouer pour créer une économie plus solide, de meilleurs emplois et un avenir prospère pour tous les Canadiens. Le CNDEA
3 Le CNDEA – Analyses comparatives Pourquoi ce rapport? La production de ce rapport est depuis longtemps une priorité pour le CNDEA. C’est en 2005 que l’on a commencé à parler de cette étude. Le CNDEA croit qu’il est essentiel de produire un rapport mesurant les progrès du développement socio-économique des Autochtones par rapport à ceux du reste de la population canadienne. L’objectif global du rapport est de présenter des données crédibles sur le développement économique des Autochtones au Canada. Ces données permettront d’éclairer le plan d’action du gouvernement fédéral en matière d’affaires autochtones, et de mesurer les progrès à venir en matière de développement économique des peuples autochtones.
4 Le CNDEA – Analyses comparatives (suite) On estime que ces analyses comparatives représentent une contribution importante du CNDEA en vue de mesurer les résultats du développement économique. Elles ont été en partie conçues pour appuyer la mise en œuvre du Cadre fédéral pour le développement économique des Autochtones. La première partie des analyses présente les principaux indicateurs servant à mesurer le développement économique des Autochtones, tandis que la seconde partie porte sur les indicateurs dans des secteurs comme l’éducation, les ressources, l’infrastructure et le développement social. Nous prévoyons que cette information nous permettra de cibler stratégiquement les recommandations qui seront formulées à l’intention du gouvernement sur l’élaboration de politiques et de programmes de développement économique des Autochtones.
5 Méthodologie Les analyses comparatives sont faites par Bell Browne Molnar & Delicate Consulting (BBMD), sous la direction du CNDEA : Première phase : Étude des documents Étude de l’information pertinente, des cadres de rendement, des bases de données d’indicateurs, des sources de données et des rapports de rendement. Première base de données comportant 1420 indicateurs : 412 indicateurs dans le secteur du développement économique, 600 dans le secteur de l’éducation, 160 dans le secteur des infrastructures, 138 dans le secteur des ressources et 110 dans le secteur du développement social. L’ensemble préliminaire d’indicateurs comptait de 20 à 30 indicateurs par secteur stratégique, visant généralement à mesurer la capacité, l’utilisation et les répercussions ou les avantages.
6 Méthodologie – suite Deuxième phase : Consultations des intervenants Le plan de travail sur les indicateurs proposés a été présenté aux principaux intervenants, notamment les suivants : - organismes nationaux autochtones - experts du développement économique et de l’analyse statistique - tous les intervenants concernés d’AADNC - tous les ministères et organismes pertinents du gouvernement
7 Méthodologie (suite) Deuxième phase : Rédaction du rapport Toutes les sources nationales de données disponibles (recensements, enquêtes auprès de la main-d’œuvre, etc.) ont été analysées Étant donné l’ampleur des données allant contre les indicateurs proposés, l’équipe de projet a étudié les documents et les données de plus d’une centaine d’autres organismes, y compris d’organismes nationaux autochtones, de ministères et organismes du gouvernement fédéral, des provinces et des territoires, des ONG, des organismes et associations du secteur privé, et des études universitaires AADNC a fourni des données de programmes liées à l’éducation, l’infrastructure et le développement social Les données sur les ressources des trois groupes patrimoniaux autochtones, portant notamment sur le niveau de richesse et les débouchés, n’étaient généralement pas disponibles.
8 Principaux constats Quand on mesure le développement économique du point de vue du revenu, de la participation de la main-d’œuvre et de l’emploi, il donne de meilleurs résultats. Cependant, il y a encore d’importants écarts entre les Autochtones canadiens et les Canadiens non autochtones. Les peuples autochtones vivant sur des réserves obtiennent beaucoup moins de résultats que les autres peuples autochtones. Les Premières nations et les Inuits ne vivant pas sur des réserves enregistrent des progrès sensibles et l’écart les séparant de la population non autochtone est moins marqué (une réduction de plus de 10 p. 100 de 1996 à 2006) Il manque beaucoup de données pour les principaux indicateurs socio-économiques.
9 Principaux constats (suite) Les Premières nations exerçant un contrôle sur leurs terres et leurs ressources obtiennent de meilleurs résultats (bien que l’on ne sache pas pourquoi et qu’il y ait peu de données). Les Premières nations participant au Régime de gestion des terres des Premières nations ont une moyenne de revenu supérieure et dépassent les autres Premières nations en ce qui a trait au revenu. En 2003, les Premières nations et les Inuits n’avaient accès qu’à un dixième du 1 % du marché des capitaux canadien, bien qu’ils représentent 2.5 % de la population canadienne. Les estimations montrent que le PIB a augmenté de 7 % sur les réserves entre 2000 et 2005, alors que le PIB du Canada a augmenté de 13 % pendant la même période.
10 Prochaines étapes Ce rapport montre qu’il n’y a pas assez de données pour appuyer les initiatives en matière de programmes et de politiques de développement économique des Autochtones, notamment des données sur les Inuits et les Métis, et qu’il faut trouver des solutions à cette lacune. Le CNDEA travaille avec AADNC pour trouver des solutions à ce problème. La version finale de la première partie du Rapport national d’analyses comparatives, intitulée Développement économique des Autochtones, devrait paraître en décembre 2011, tandis que la deuxième partie sortira en mars 2012.
11 Secrétariat Des questions? Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec le Conseil national de développement économique des Autochtones, au , ou par courrier électronique, à ou visitez notre site web au