SEMEIOLOGIE D’UNE TUMEFACTION

Slides:



Advertisements
Présentations similaires
Dysplasies Oto-Mandibulaires Définition
Advertisements

A- Une hématurie B- Une varicocèle
Compressions medullaires
LYMPHOME HODGKINIEN PULMONAIRE PRIMITIF
CAT DEVANT UN ULCERE DE JAMBE
Diagnostic des dysphonies
Infection aiguë des parties molles
Appareil Moteur EL RIFAI NABIL
Rachel FUNK Rouen, le 20 juin 2009
SÉMIOLOGIE RADIOLOGIQUE du rétropéritoine Barrucand Corinne Hôpital Jean VERDIER.
ARTHRITES SEPTIQUES DR NGUYEN DUONG TUAN.
Dr F. Mouquet, Cardiologie C, CHRU Lille
LES HERNIES Cours novembre 2013.
Et ses petites complications…
Association fistule carotido-caverneuse et sinus péricranii.
DR TALEB-BENDIAB URO PAV8 9/03/2014
Apport de l’imagerie à propos de deux cas
Adénopathies cervicales.
PATHOLOGIE DES GLANDES SALIVAIRES (item 270 – module 12)
Femme de 44 ans AEG et amaigrissement ; dyspnée progressivement croissante, devenue invalidante Chloé Bonarelli IHN.
DEFINITION Déformation structurale permanente évolutive de la colonne dans les 3 plans de l’espace: plan FRONTAL plan HORIZONTAL plan SAGITTAL.
MALFORMATIONS VASCULAIRES PERIPHERIQUES
Examen clinique du sein
N. ACHOUR(1), C. CHAMMAKHI(1), S. ESSEGHAIER (1), N. SADDOUD(1), A
Sémiologie Les œdèmes.
TEXTILOME INTRA-ABDOMINAL
Les brûlures Inzale.
PATHOLOGIES DES ANNEXES (non infectieuses) EN DEHORS DE LA GROSSESSE
La pathologie des glandes salivaires
SEMEIOLOGIE DE LA MUQUEUSE BUCCALE.
Enflure et douleur au palais
Dilatations des bronches
HEMANGIOME SYNOVIAL APPORT DE L’IMAGERIE
CANCER DE L’ESTOMAC.
ONCOLOGIE.
CAUSE INHABITUELLE D’UNE TUMEFACTION DU POUCE :
CAS CLINIQUE n°1.
TUMEURS DE LA PAROI THORACIQUE
LES GOITRES.
La chirurgie du sein Le 11/09/2006 Dr Fortin Anne.
CHU CONSTANTINE Service d’ O.R.L
HÉMANGIOME ORBITO-PALPÉBRAL DE L’ENFANT APPORT DE L’IMAGERIE EN COUPE
Cancers de la région amygdalienne
M.Maatouk ,W.Mnari , S.Chaouch, R.Salem,
Sémiologie dermatologique
ML. RABBANY, L. BEN HASSINE, W. DOUIRA, H. LOUATI, L. LAHMAR,
PATHOLOGIE SALIVAIRE Environ 1.5 l/j.
Dr Rudolph DIOP Service de Stomatologie HALD
Conduite a tenir devant une dysphagie
PATHOLOGIE DES BOURSES
Bilan d’une adénopathie
Adénopathie orientation diagnostique
LYMPHOMES MALINS.
M.Maatouk ,W.Mnari , S.Chaouch, R.Salem,
ALGODYSTROPHIE DU PIED
ETIOLOGIE des TROUBLES de DEGLUTITION. Les cancers des VADS
I) DEFINITION: Une tumeur cervicale est une masse le plus souvent unique, mais parfois multiple, strictement limitée à la région cervicale, se développant.
Angiocholite grave sur dilatation kystique de la voie biliaire principale a propos d’un cas. Auteurs: M EL KEHAL, H HASNAOUI, H ELBOUHADDOUTI, O MOUAQIT,
SEMIOLOGIE ARTERIELLE
Imagerie de la rate DCEM 1.
Congrès National de Chirurgie
LYMPHANGIOME KYSTIQUE APPENDICULAIRE (A PROPOS D’UN CAS)
Textilome abdominal: à propos d'un cas
LEIOMYOSARCOME RETROPERITONEALE
Tumeurs desmoide de la paroi abdominale
Transcription de la présentation:

SEMEIOLOGIE D’UNE TUMEFACTION CERVICO-FACIALE

INTRODUCTION Tout comme la douleur , la tumeur est souvent un motif de consultation. Mais ce peut-être également un épiphénomène peu ou pas remarqué par le malade et il convient donc de rechercher cliniquement et par l’interrogatoire ,car cette tuméfaction peut être intermittente

Rappel anatomique Squelette facial Glandes salivaires Thyroïde Axes vasculaires Chaines ganglionnaires

Examen clinique A -interrogatoire 1-Contexte clinique âge du patient profession habitus( hygiène de vie ) antécédents appréciation de l’état général

Examen clinique A -interrogatoire 2- caractéristiques de la tuméfaction topographie depuis quand? comment? éléments d’évolution(a coups, rapidité ),involution parfois, influencée par quels facteurs (repas,traitement…) signes d’accompagnement (inflammation….)

Examen clinique A –examen clinique 1-inspection tumeur visible ou non asymétrie attitude vicieuse coloration aspect de la peau en regard

Examen clinique A –examen clinique 2 – palpation consistance chaleur mobilité douleurs battements transmis autres tumeurs associées bilateralité alternance relief alentour palpation bidigitale (examen endobuccal )

Examen clinique A –examen clinique 3 – examen loco-regional auscultation de la masse examen endobuccal examen nasal et local examen général 4- examens complémentaires explorations topographiques examens complémentaires à visée étiologique

NOSOLOGIE A les tumeurs squelettiques Kystes et tumeurs : aspect de balle celluloïde Peuvent s’accompagner de mobilité dentaire ,déficit oculaire,anesthésie V2 ,V3 Ont toujours une traduction radiologique ou tomodensitométrique

NOSOLOGIE B – les tumeurs cellulaires Inflammatoires le plus souvent

C- les tumeurs vasculaires malformations le plus souvent modifications de la peau en regard

Malformations vasculaires ANGIOMES : terme impropre gb « angiomas » Malformations vasculaires

ENSEMBLE COMPLEXE DE PATHOLOGIES PRISE EN CHARGE MULTIDISCIPLINAIRE FORTE IMPLICATION DE LA CHIRURGIE MAXILLO-FACIALE

Hémangiomes Formes cliniques Hémangiome mixte: composante sous cutanée Hémangiome sous-cutané pur : Masse homogène chaude ,ferme elastique non dépréssible peau avec des télengiectasies Veines de drainage anormalement visibles Hémangiome mixte: Nappe tubéreuse et composante sous cutanée

Hémangiomes: topographie Atteinte nasale :angiome cyrano Déformation des cartilages alaires :Chirurgie précoce

Malformations inactives - Tissu capillaire - Tissu veineux - Tissu lymphatique

nappe plane rouge, s’épaissit et s’assombrit Malformations de type capillaire : angiome plan «  tâche de vin » Présent à la naissance nappe plane rouge, s’épaissit et s’assombrit puis revêtement violacé et grenu topographie métamérique : évoquer le syndrome de Sturge -weber-krabbe angiomatose encephalotrigeminée ( anomalies meningo-oculo-cutanées) Surveillance clinique-examen oculaire-EEG –TDM-IRM)

Malformations veineuses Malformation veineuse : malformation veineuse infiltrante qui s’étend et s’aggrave peu à peu Lésions muqueuses et cutanées :molles ,dépressibles ,bleues ,froides Augmentent de volume en position déclive et à l’effort Augmentent avec l’âge aucun thrill ni souffle Calcifications intra lésionnelles(phlébolithes) : palpation ou radio pas de topographie élective Existe en temporale ,masséterine Infiltre la langue ,les joues ,le voile du palais

MALFORMATIONS VEINEUSES A FLUX LENT

Malformation veineuse Profonde à 12 ans A 20 ans

Malformations lymphatiques Le lymphangiome kystique Tuméfaction molle ,limitée ,transilluminable Peau normale ,pas influencé par les mouvements Topographie : CERVICALE, parotidienne ,axillaire

Malformations lymphatiques DIAGNOSTIC : Clinique car superficiel Échographique dans les formes profondes (cavités anéchogénes plus ou moins cloisonées ,sans flux) IRM et TDM : extension en profondeur Le lymphangiome kystique

Malformations lymphatiques Le lymphangiome diffus (micro et macrokystique ) Parfois associé à une forme kystique Infiltre tous les tissus : langue ,joue,,plancher buccal ,pharynx…… Clinique : forme muqueuse et linguale pure :caractéristique aspect de microvésicules : aspect framboisé évolue en poussées inflammatoires IRM et endoscopie : bilan exact de l’extension profonde

MALFORMATIONS LYMPHATIQUES A FLUX LENT

Malformations artério-veineuses à Haut débit STADE I: dormance STADE II: expansion STADE III: destruction STADE IV: décompensation cardiaque

CLASSIFICATION DE SHOBINGER R. CARACTERES CLINIQUES ET EVOLUTIFS Stade I (quiescent): tache rose bleutée,chaude, shunt A-V objectivé par doppler Stade II (expansion): augmentation de la lésion, pulsations, thrill « bruit » et veines de drainage tendues et tortueuses Stade III (destruction): apparition de signes cutanés dystrophiques , nécrose tissulaire ,infections ,saignements fréquents abondants, liés à la fragilité tissulaire; douleurs persistantes Stade IV (déconpensation): identique au stade III mais décompensation cardiaque CLASSIFICATION DE SHOBINGER R. ISSVA Congres Roma 1994

NOSOLOGIE D- les tumeurs salivaires médicales -sialites virales bactériennes -sialoses signes généraux chirurgicales lithiases tumeurs

NOSOLOGIE E – les tumeurs ganglionnaires F- autres thyroïde kystes congénitaux Tumeurs rares

conclusion