GESTION DES ORGANISATIONS DE RECHERCHE Nouveaux partenariats pour la recherche agricole à AAC QUADRIPARTITE 2008 Bordeaux, France PRES Mme Christiane Deslauriers, Ph.D. Directrice générale par intérim Bioproduits et Bioprocédés
2 La recherche agricole au Canada bénéficie depuis longtemps d’une étroite collaboration avec l’industrie En 1886, le « Dominion Agricultural Service » établit ses cinq premières fermes de recherche dans des collectivités agricoles; d’autres fermes s’ajouteront à mesure que les besoins du secteur s’accroissent Éventuellement, les centres de recherches ont fait l’objet d’examens réguliers par des comités consultatifs composés de collaborateurs en recherche et vulgarisation ainsi que de clients du secteur En 1932, le système d’ACEC est mis en place pour la prestation régulière, par le secteur, de conseils visant les priorités de recherche
3 AAC passe éventuellement d’un rôle de leader à celui de collaborateur Une consultation nationale tenue en 1992 fait participer le secteur, les provinces et le milieu universitaire à des discussions portant sur l’orientation future de la Direction générale de la recherche La consultation a donné lieu à une recommandation : percevoir le secteur comme un collaborateur plutôt que comme un client Cette modification de perception a permis la création du Programme de partage des frais pour l’investissement (PPFI), qui assure le partage, avec le secteur, des coûts liés à la recherche
4 Grâce à la collaboration, le PPFI a aidé AAC à réorienter 20% de ses fonds de R. et D. vers les priorités du secteur De 1994 à 2002, le PPFI a: Financé 3000 projets pour 1400 groupes du secteur Investi directement 235 millions $ d’AAC, compte tenu d’un financement monétaire et en nature correspondant du secteur Généré des bénéfices économiques nets évalués à 2,2 milliards $, soit presque 10 fois la valeur du financement direct d’AAC
5 Le PPFI a accéléré le transfert des technologies et accru la collaboration entre le gouvernement et le secteur Environ le tiers des projets a contribué au développement ou à l’amélioration de produits et de procédés Un autre tiers a contribué à réduire les coûts ou à accroître les produits de la vente pour le secteur Le PPFI a contribué à accroître les activités de R. et D. du secteur pendant cette période, et il est responsable d’une bonne part du 20 % d’augmentation de la collaboration d’AAC avec le secteur dans le domaine de la recherche
6 Pendant ce temps, d’autres approches étaient déployées Avec les universités –Chercheurs d’AAC intégrés à des facultés –Centres de recherches d’AAC sur des campus universitaires Des services provinciaux et du marché hébergés dans des centres de recherches Le Centre de Saint-Hyacinthe conçu pour la collaboration avec le secteur –Programme industriel –Incubateur industriel
7 Nous mettons à l’essai des grappes de recherche pour une intégration plus complète de la recherche multidisciplinaire Lorsque des problèmes complexes excédaient les capacités d’une organisation, AAC contribuait à l’établissement, l’intégration, la dotation en personnel et l’exploitation de grappes de recherche: –Le Centre canadien de recherches agroalimentaires en santé et médecine (Winnipeg) avec l’Hôpital général de Saint-Boniface et l’Université du Manitoba –Le Centre sur les bioressources et la santé (Charlottetown) avec l’Institut des sciences nutritionnelles et de la santé du Conseil national de recherches du Canada et l’Université de l’Île-du-Prince-Édouard. Chaque partie apporte une clientèle, une expertise et un mandat différents, en plus de son personnel, son matériel et son financement. Les objectifs de recherche et les plans de travail sont élaborés conjointement.
8 Mais de nouveaux modèles de financement sont nécessaires pour la recherche, tout le long de la chaîne de valeur Le Programme d’innovation en matière de bioproduits agricoles (PIBA) procure : Du financement supplémentaire Pour des réseaux importants hébergeant des disciplines et des partenariats multiples Pour la recherche, le développement et la commercialisation de produits non traditionnels issus de matières de base agricoles Les bénéficiaires admissibles comprennent : –AAC et d’autres ministères –Les universités et les autres instituts de recherche publics –Le secteur privé Le but est de produire des résultats concrets pendant la durée du programme
9 Le PIBA financera 15 réseaux Travaillant sur: Plates-formes fondées sur les récoltes (4) Plate-forme fondée sur des produits animaliers (1) Santé et bien-être (5) Matières biologiques, y compris l’énergie (4), et composites (1) Avec un financement allant de 1 million $ à 23 millions $ par réseau, pour un total de plus de 100 millions $ pour les trois prochaines années
10 Le « jumelage » des programmes PIBA et 7PC a étendu la collaboration à l’échelle internationale Les chercheurs principaux et les chefs de réseau de chaque programme se sont réunis en février pour échanger de l’information Tous les projets ont identifié au moins une possibilité de « jumelage » –Jumelage bilatéral, un pour un, pour certains projets –Jumelage multilatéral (plus d’un partenaire) pour d’autres Une petite partie du financement destiné à chaque programme était affectée à l’échange de personnel, de protocoles ou de matériel entre le Canada et la Commission européenne
11 Nous continuons de développer et de modifier ce modèle Nous avons déterminé une autre possibilité d’échange avec la Commission européenne pour des programmes liés à l’alimentation Des responsables du Canada et de la Commission européenne se réuniront en juin en prévision de la réunion des chercheurs à l’automne
12 L’élaboration de modèles de recherche novateurs n’arrête pas Regroupement de ressources, de clientèles et de mandats différents pour résoudre des problèmes complexes –Programme national sur les bioproduits d’AAC et du CNRC D’autres possibilités de former de nouvelles grappes avec des universités et le secteur privé sont prises en considération par l’ensemble du gouvernement –CRC / GCRC / CIGI à Winnipeg