Soins infirmiers auprès des personnes atteintes de névroses et de troubles dépressifs 3 Février 2009, IFSI Charles Foix Julien Fonsart
Plan QCM sur les neuroleptiques Les antidépresseurs Les anxiolytiques Les hypnotiques Les thymorégulateurs Traitements de la dépression Liens utiles
QCM sur les Neuroleptiques
QCM Neuroleptiques Une substance neuroleptique peut s’identifier par le (les) effet(s) suivant(s) : hyperprolactinémie blocage des récepteurs dopaminergiques antidépresseur antihallucinatoire dyskinésies bucco-linguo-faciales
QCM Neuroleptiques Une substance neuroleptique peut s’identifier par le (les) effet(s) suivant(s) : hyperprolactinémie blocage des récepteurs dopaminergiques antidépresseur antihallucinatoire dyskinésies bucco-linguo-faciales
QCM Neuroleptiques Les situations cliniques d’utilisation des neuroleptiques sont les suivantes : états d’agitation psychoses dyskinésies tremblements essentiels dépression
QCM Neuroleptiques Les situations cliniques d’utilisation des neuroleptiques sont les suivantes : états d’agitation psychoses dyskinésies tremblements essentiels dépression
QCM Neuroleptiques Les neuroleptiques ont les effets indésirables suivants : syndrome extra-pyramidal photosensibilisation dépendance perte de poids aménorrhée
QCM Neuroleptiques Les neuroleptiques ont les effets indésirables suivants : syndrome extra-pyramidal photosensibilisation dépendance perte de poids aménorrhée
QCM Neuroleptiques Quel est l’effet indésirable irréversible des neuroleptiques : trouble de l’accommodation dyskinésie tardive dyskinésie précoce akathisie
QCM Neuroleptiques Quel est l’effet indésirable irréversible des neuroleptiques : trouble de l’accommodation dyskinésie tardive dyskinésie précoce akathisie
QCM Neuroleptiques L’action antipsychotique des neuroleptiques classiques repose sur : l’inhibition des récepteurs dopaminergiques l’inhibition des récepteurs adrénergiques l’inhibition des récepteurs gabaergiques
QCM Neuroleptiques L’action antipsychotique des neuroleptiques classiques repose sur : l’inhibition des récepteurs dopaminergiques l’inhibition des récepteurs adrénergiques l’inhibition des récepteurs gabaergiques
QCM Neuroleptiques Parmi les neuroleptiques suivants, lequel (lesquels) est (sont) des phénothiazines : Chlorpromazine (Largactil®) Halopéridol (Haldol®) Sulpiride (Dogmatil®) Propériciazine (Neuleptil®) Cyamémazine (Tercian®)
QCM Neuroleptiques Parmi les neuroleptiques suivants, lequel (lesquels) est (sont) des phénothiazines : Chlorpromazine (Largactil®) Halopéridol (Haldol®) Sulpiride (Dogmatil®) Propériciazine (Neuleptil®) Cyamémazine (Tercian®)
QCM Neuroleptiques Pour corriger les effets extra-pyramidaux des neuroleptiques, on utilise : Tropatépine (Lepticur®) Bipéridène (Akineton®) Trihexyphénidyle (Artane®) Piribédil (Trivastal®) Bromocriptine (Parlodel®)
QCM Neuroleptiques Pour corriger les effets extra-pyramidaux des neuroleptiques, on utilise : Tropatépine (Lepticur®) Bipéridène (Akineton®) Trihexyphénidyle (Artane®) Piribédil (Trivastal®) Bromocriptine (Parlodel®)
QCM Neuroleptiques Parmi les neuroleptiques suivants, lesquels sont sédatifs : Cyamémazine (Tercian®) Lévomépromazine (Nozinan®) Sulpiride (Dogmatil®) Amilsupride (Solian®) Pipampérone (Dipipéron®)
QCM Neuroleptiques Parmi les neuroleptiques suivants, lesquels sont sédatifs : Cyamémazine (Tercian®) Lévomépromazine (Nozinan®) Sulpiride (Dogmatil®) Amilsupride (Solian®) Pipampérone (Dipipéron®)
QCM Neuroleptiques Le syndrome malin des neuroleptiques se caractérise par : une hypothermie une rigidité musculaire une augmentation des CPK une déshydratation tachychardie
QCM Neuroleptiques Le syndrome malin des neuroleptiques se caractérise par : une hypothermie une rigidité musculaire une augmentation des CPK une déshydratation tachychardie
QCM Neuroleptiques Parmi les neuroleptiques suivants, lesquels peuvent être utilisés en urgence: Halopéridol (Haldol®) Lévomépromazine (Nozinan®) Loxapine (Loxapac®) Rispéridone (Risperdal®) Pipothiazine (Piportil®)
QCM Neuroleptiques Parmi les neuroleptiques suivants, lesquels peuvent être utilisés en urgence: Halopéridol (Haldol®) Lévomépromazine (Nozinan®) Loxapine (Loxapac®) Rispéridone (Risperdal®) Pipothiazine (Piportil®)
Les Antidépresseurs
Antidépresseurs = Thymo-analeptiques (années 1950) Traitement de la dépression unipolaire endogène +++, mais également des : Troubles obsessionnels compulsifs (TOC) Troubles du comportement Troubles alimentaires Prises en charge de certaines douleurs Plusieurs classifications …
Antidépresseurs Action synaptique +++ → Inhibition recapture Noradrénaline Sérotonine … → Inhibition recapture spécifique (ou non) → Inhibition dégradation MAO, COMT → Down régulation récepteurs
Antidépresseurs Tricycliques ou apparentés Inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO) Inhibiteurs sélectifs de recapture de la sérotonine (ISRS) Nouveaux antidépresseurs
Antidépresseurs tricycliques Considérés comme les plus efficaces, avec les IMAO Deux types : Imipraminiques Apparentés aux tricycliques
Antidépresseurs imipraminiques Indication : état dépressif de toute nature Demi-vie ~ 24h, permet une prise journalière Tofranil® (Imipramine), Anafranil® (Clomipramine), Laroxyl® (Amitriptyline) …
Antidépresseurs imipraminiques Contre-indications : absolues : troubles sévères conduction cardiaque, glaucome par fermeture de l’angle, adénomes prostatiques, hypersensibilité Association aux IMAO non sélectifs: RESPECTER INTERVALLE : 15 jours des IMAO vers tricycliques 5 jours des tricycliques vers IMAO
Antidépresseurs imipraminiques Conduite du traitement : en IV ou oral, augmentation progressive de la posologie +++ Intoxication : URGENCE +++ pronostic vital engagé < 4 heures entre absorption dose toxique et apparition des premiers symptômes Troubles cardiaques graves, convulsion, coma,
Antidépresseurs imipraminiques Effets indésirables : fréquents, bénins ++ Neuropsychiques : réactivations anxieuses ou délirantes, inversion trop rapide de l’humeur (état maniaque), confusion sujet âgé … Majoration du risque suicidaire → ± co-thérapie (anxiolytiques, neuroleptiques …) Atropiniques : action anticholinergique Sécheresse buccale, constipation +++ Troubles de l'accommodation
Antidépresseurs imipraminiques Effets indésirables : Cardio-vasculaires : arythmies, troubles conduction (cf intoxication), hypotension orthostatique Endocriniens : troubles sexualité, dysménorrhée, prise de poids Allergiques (cutanés) +++
Antidépresseurs apparentés aux tricycliques Plus récents Pas de toxicité cardiaque Pas de troubles atropiniques Mécanisme d'action variable Athymil® (Miansérine), Stablon® (Tianeptine) …
Inhibiteurs de la monoamine oxydase Considérés comme les plus efficaces, avec les antidépresseurs tricycliques Deux types : Non-sélectifs Sélectifs de la Monoamine oxydase A (IMAO-A)
Inhibiteurs de la monoamine oxydase non sélectifs les plus anciens, rarement en première intention (dépression résistante +++) Nialamide (non commercialisé en France) Iproniazide (Marsilid®) Effets indésirables : hypotension orthostatique +++, troubles neurologiques, cas d'hépatites fulminantes Contre-indications : anesthésie générale, certains aliments riche en tyramine (choux, gruyère, pommes de terre…)
Inhibiteurs de la monoamine oxydase A Humoryl® (Toloxatone) Moclamine® (Moclobemide) Moins de risque d'interactions médicamenteuses et alimentaires
Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine Plus récents (1988), les plus prescrits Indication : états dépressifs de toute nature Pas/peu d'effets anticholinergiques et pas de toxicité cardiaque : → Sujet âgé polymédicamenteux ou présentant des troubles cardiovasculaires → Sujet à risque suicidaire
Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine Seropram® (Citalopram) 20-60 mg/jour Prozac® (Fluoxétine) 20-60 mg/jour Zoloft® (Sertraline) 50-200 mg/jour → métabolites actifs, action prolongée Deroxat® (Paroxétine) 20-40 mg/jour Floxyfral® (Fluvoxamine) 100-300 mg/jour
Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine Effets indésirables : Digestifs +++ (nausées, vomissements, constipation, anorexie) Insomnies Céphalées Baisse de la libido Sevrage → PAS D'ARRÊT BRUTAL DU TRAITEMENT
Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine Surdosage = syndrome sérotoninergique Mise en jeu pronostic vital Diarrhées Sueurs, dysrégulation thermique, hypo ou hypertension Tremblements, myoclonies Confusion, agitation, coma,
Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine Perturbations électrolytiques : Hyponatrémie ( Diurétiques) Interactions médicamenteuses : Autres sérotoninergiques (accentuation risque syndrome sérotoninergique) IMAO, Clomipramine, Buspirone (Buspar®) Inhibition enzymatique Antidépresseurs tricycliques, benzodiazépines, anticonvulsivants, antipsychotiques …
Nouveaux antidépresseurs "Dual-action" Mirtazapine (Norset®): down régulation Peu/pas d'effets indésirables anticholinergiques, sérotoninergiques … Une prise journalière Surdosage sans risque vital
Nouveaux antidépresseurs Venlafaxine (Effexor®): inhibiteur recapture Sérotonine et Noradrénaline Milnacipran (Ixel®): inhibiteur recapture Sérotonine et Noradrénaline Indiqué dans les états dépressifs majeurs de l'adulte Rares effets indésirables digestifs, vertiges, hypersudation, sécheresse buccale … IMAO contre-indiqués Pas de cardiotoxicité Surdosage sans risque vital
QCM sur les Antidépresseurs
QCM Antidépresseurs Quelle(s) est (sont) la (les) affirmation(s) vraie(s) : ISRS sont en général mieux tolérés que les AD tricycliques les ISRS ne présentent que peu d’effets anticholinergiques les ISRS ont d’autres indications que la dépression caractérisée Les ISRS ne sont pas indiqués dans les épisodes dépressifs majeurs
QCM Antidépresseurs Quelle(s) est (sont) la (les) affirmation(s) vraie(s) : ISRS sont en général mieux tolérés que les AD tricycliques les ISRS ne présentent que peu d’effets anticholinergiques les ISRS ont d’autres indications que la dépression caractérisée Les ISRS ne sont pas indiqués dans les épisodes dépressifs majeurs
QCM Antidépresseurs les dépressions prévention des attaques de panique Les AD imipraminiques sont indiqués dans : les dépressions prévention des attaques de panique l’énurésie les algies faciales les psychoses aiguës
QCM Antidépresseurs les dépressions prévention des attaques de panique Les AD imipraminiques sont indiqués dans : les dépressions prévention des attaques de panique l’énurésie les algies faciales les psychoses aiguës
QCM Antidépresseurs la sécheresse buccale Les effets indésirables communs aux AD imipraminiques sont : la sécheresse buccale les troubles de l’accommodation la constipation l’hypotension orthostatique la photosensibilisation les mouvements anormaux
QCM Antidépresseurs la sécheresse buccale Les effets indésirables communs aux AD imipraminiques sont : la sécheresse buccale les troubles de l’accommodation la constipation l’hypotension orthostatique la photosensibilisation les mouvements anormaux
QCM Antidépresseurs une toxicité cardiaque En cas de surdosage en AD imipraminiques, on observe : une toxicité cardiaque des troubles de la conscience des convulsions un coma une hypoglycémie
QCM Antidépresseurs une toxicité cardiaque En cas de surdosage en AD imipraminiques, on observe : une toxicité cardiaque des troubles de la conscience des convulsions un coma une hypoglycémie
Les Anxiolytiques
Anxiolytiques Benzodiazépines +++ (BZD) Equanil® (Méprobamate) Atarax® (Hydroxyzine) Buspar® (Buspirone)
Anxiolytiques Mode d'action : Diminution/suppression symptômes anxieux Distinction difficile des effets anxiolytique et sédatif Une même molécule peut avoir les deux effets selon la dose utilisée, ou l'horaire de prise (BZD +++)
Anxiolytiques Conduite du traitement : Pas lieu d'associer deux anxiolytiques 12 semaines de traitement minimum Commencer toujours par la posologie la plus faible Pas d'arrêt brutal du traitement
Benzodiazépines Classifiées selon leur demi-vie (t½) : Longue (>24 h) : Lysanxia® (Prazépam), Tranxène® (Clorazépate), Valium® (Diazépam) Intermédiaire (8-24 h) : Lexomil® (Bromazépam), Urbanyl® (Clobazam), Xanax® (Alprazolam), Temesta® (Lorazépam) Courte (<8 h) : Seresta® (Oxazépam), Veratran® (Clotiazépam)
Benzodiazépines Mode d'action : facilitent effet du GABA (neurotransmetteur) sur ses récepteurs Hypnotiques Anxiolytiques Myorelaxantes Amnésiantes AntiConvulsivantes Sédatives Cl-
Benzodiazépines Parmi les médicaments les plus prescrits (et consommés) en France Indications : Crise d'angoisse aiguë Anxiété généralisée, d'évolution chronique Etats de stress post-traumatiques Anxiété liée aux douleurs somatiques Troubles de l'adaptation avec anxiété Sevrage alcoolique
Benzodiazépines Prémédication anesthésique ± Association aux antidépresseurs Anxiété : Durable → demi-vie longue +++ Variable → intermédiaire ou courte Crise aiguë → injectable Trac → Bétabloquants (Avlocardyl®) +++
Benzodiazépines Contre-indications : Apnées du sommeil Insuffisance respiratoire sévère Myasthénie Enfant de moins de 15 ans Conduite automobile Premier et dernier trimestre de grossesse (tératogène ?, hypotonie-hypothermie du nouveau-né)
Benzodiazépines Effets indésirables : Addictogène Effet rebond Sevrage Somnolence diurne (sujet âgé +++) Hypotonie musculaire Sensations ébrieuses Troubles amnésiques Irritabilité, agressivité paradoxales Addictogène Effet rebond Sevrage
Benzodiazépines Interactions : autres sédatifs, alcool Surdosage : peu problématique si isolé Somnolence ± profonde, durée variable Grave si sujet âgé, insuffisant respiratoire, polyintoxication (alcool +++) Complications : fausses routes, troubles respiratoires Anexate® (Flumazénil) = antidote
Equanil® (Méprobamate) Anxiolytique, hypnotique et myorelaxant Contre-indications : grossesse, allaitement, épilepsie, porphyrie Indications : Anxiété, insomnie, irritabilité Delirium tremens Sevrage alcoolique
Atarax® (Hydroxyzine) Antihistaminique, sédatif, tranquilisant, psycholeptique Indications : Anxiété Réactions allergiques Mal des transports, vomissements Contre-indications : adénome prostate, glaucome, myasthénie, porphyrie, 1er trimestre grossesse
Atarax® (Hydroxyzine) Posologie : 25-100 mg/jour (3-4 prises) Précautions d'emploi : conduite, insuffisances rénale, hépatique ou respiratoire, épilepsie, allaitement, association alcool et IMAO Effets indésirables : nausées, vomissements, sécheresse buccale, dermite de contact …
Buspar® (Buspirone) Anxiolytique atypique, peu sédatif, sans action myorelaxante ou anticonvulsivante Indications : Anxiété Traitement de fond de la migraine Contre-indications : enfant +++
Buspar® (Buspirone) Précautions d'emploi : grossesse, allaitement, conduite Effets indésirables : Troubles digestifs Céphalées Paresthésies
QCM sur les Anxiolytiques
QCM Anxiolytiques Les effets indésirables des benzodiazépines sont : L'amnésie antérograde L'hypotonie musculaire La dépendance physique La dépendance psychique Les dyskinésies
QCM Anxiolytiques Les effets indésirables des benzodiazépines sont : L'amnésie antérograde L'hypotonie musculaire La dépendance physique La dépendance psychique Les dyskinésies
QCM Anxiolytiques Les benzodiazépines peuvent être utilisées : Sans risque au risque au 1er trimestre de grossesse Sans risque pendant le dernier trimestre Chez le diabétique Sans réduction de la posologie chez le sujet âgé
QCM Anxiolytiques Les benzodiazépines peuvent être utilisées : Sans risque au risque au 1er trimestre de grossesse Sans risque pendant le dernier trimestre Chez le diabétique Sans réduction de la posologie chez le sujet âgé
QCM Anxiolytiques Les contre-indications absolues des benzodiazépines sont : L'insuffisance respiratoire sévère L'insuffisance rénale Le sevrage alcoolique La myasthénie L'insuffisance cardiaque
QCM Anxiolytiques Les contre-indications absolues des benzodiazépines sont : L'insuffisance respiratoire sévère L'insuffisance rénale Le sevrage alcoolique La myasthénie L'insuffisance cardiaque
QCM Anxiolytiques Les benzodiazépines ont une action : Sédative Anticonvulsivante Myorelaxante Amnésiante Antipsychotique Psychostimulante
QCM Anxiolytiques Les benzodiazépines ont une action : Sédative Anticonvulsivante Myorelaxante Amnésiante Antipsychotique Psychostimulante
Les Hypnotiques
Hypnotiques Permettent de réduire la vigilance, faciliter l’installation et le maintien du sommeil, indépendamment de l’origine de l’insomnie Benzodiazépines Dérivés de type benzodiazépinique Antihistaminiques H1 Neuroleptiques sédatifs Hydrate de chloral (barbituriques)
Hypnotiques Indications : Insomnie occasionnelle Insomnie chronique Benzodiazépines ou dérivés à t½ courte +++ Insomnie chronique d'origine organique Attention aux pathologies respiratoires, contre-indication formelle des benzodiazépines si apnée du sommeil ou insuffisance respiratoire sévère
Hypnotiques Indications : Insomnie chronique d'origine psychiatrique t½ longue +++, anxiolytique en journée Antidépresseur sédatif (Laroxyl®, Athymil®) Secondaire à schizophrénie → neuroleptique sédatif (Nozinan®, Tercian®)
Benzodiazépines hypnotiques Cf. Anxiolytiques
Dérivés de type benzodiazépinique Zopiclone (Imovane®) 7,5 mg le soir également anxiolytique Zolpidem (Stilnox®) 10 mg le soir Moins myorelaxant et amnésiant Moins de sevrage, moins d'effet rebond
Dérivés de type benzodiazépinique Contre-indications : Grossesse, allaitement, enfants (manque données), insuffisance respiratoire et myasthénie (Zopiclone) Effets indésirables : Vertiges, somnolence Troubles digestifs Cauchemars Disgueusies, sevrage (Zopiclone +++)
Antihistaminiques H1 Phénergan® (prométhazine) : hypnotique, antiémétique, anti-allergique anticholinergique (glaucome …) 25-50 mg le soir chez l'adulte Interdit chez enfant < 2 ans (dépression respiratoire sévère ) Contre-indiqué en cas d'insuffisance respiratoire Effets secondaire sur SNC essentiellement Injectable, comprimé, suppositoire
Antihistaminiques H1 Théralène® (Alimémazine) : Phénothiazine, cf Neuroleptiques Nopron® (Niaprazine) : sédatif puissant, utilisé chez enfants et adolescents dans traitement insomnie et autisme Atarax® : cf. Anxiolytiques
Neuroleptiques sédatifs Largactil® (Chlorpromazine) = Thorazine® Nozinan® (Lévomépromazine) Phénothiazines, cf Neuroleptiques
Barbituriques Barbituriques hypnotiques retirés du marché du fait de l'abus à visée toxicomaniaque et du risque toxicologique Seul le Thiopental (Penthotal®) est encore utilisé en anesthésie Le Phénobarbital (Gardénal®) est utilisé comme anticonvulsivant exclusivement
Les Thymorégulateurs
Thymorégulateurs Action préventive des rechutes des troubles bipolaires (psychose maniaco-dépressive) Sels de Lithium Tegretol® (Carbamazépine) Depamide® (Valpromide) Depakote® (Divalproate de sodium)
Sels de Lithium Thymorégulateurs de référence Téralithe® (carbonate de Lithium) Neurolithium® (gluconate de Lithium) Théralithe : pendant repas LP : avant le coucher Index thérapeutique faible Lithiémie matinale = 0,6 à 1 mmol/l 0,8 à 1,2 mmol/l pour le Téralithe LP®
Sels de Lithium Passage dans le lait maternel Elimination rénale, compétition avec sodium Interaction en cas de traitement diurétique, régime disodé → lithiémie modifiée
Sels de Lithium Indications : Action curative de l'accès maniaque du trouble bipolaire (± neuroleptiques et benzodiazépines) Action préventive des rechutes du trouble bipolaire +++
Sels de Lithium Bilan pré-thérapeutique : β-HCG Bilan rénal ECG, EEG Bilan thydoïdien Posologie adaptée sur la lithiémie
Sels de Lithium Effets indésirables : fréquents Précoces Tardifs Digestifs: soif, nausées, vomissements, diarrhées Sédation Neurologiques: tremblements (mains), vertiges Hypotonie musculaire Tardifs Prise de poids, polyurie, polydipsie Cardiomyopathies Goître, hypothyroïdie
Sels de Lithium Surdosage : volontaire (suicidaire), diminution clairance rénale, diurétiques … Dès lithiémie > 1,2 mmol/l Signes précoces : vertiges, faiblesse et contractions musculaires, apathie … → ARRÊT TRAITEMENT Troubles du rythme (ECG) +++ Troubles neurologiques: somnolence, coma vigile, épilepsie Toxicité rénale
Sels de Lithium Contre-indications : Insuffisance rénale Cardiopathies décompensées, antécédents troubles du rythme Premier trimestre grossesse Dysthyroïdies Diurétiques, AINS, IEC, régime hyposodé
Sels de Lithium Interactions médicamenteuses : AINS, diurétiques : lithiémie Antihypertenseurs IEC : lithiémie Potentialisation effets certains neuroleptiques et de la carbamazépine Antidépresseurs imipraminiques : tremblements accrus Antidépresseurs sérotoninergiques : risque syndrome sérotoninergique
Sels de Lithium Surveillance : Créatininémie Lithiémie 0,6 à 1 mmol/l le matin 0,8 à 1,2 mmol/l pour le Théralite LP® 12 heures après la dernière prise Pas sur tube héparinate de lithium Bilan thyroïdien annuel
Tegretol® Antiépileptique En seconde intention dans les troubles bipolaires (contre-indications, intolérance) Posologie : 400-800 mg/jour, progressive Inducteur enzymatique : association aux antivitamines K et contraceptifs à surveiller étroitement
Tegretol® Effets indésirables : Contre-indications : Somnolence, ataxie Leucopénie, anémie Alopécie Hyponatrémie Perturbations hépatiques Contre-indications : Bloc auriculo-ventriculaire Grossesse Troubles hépatiques et hématologiques
Tegretol® Surveillance : Taux plasmatique (5-10 mg/l) Hémogramme Bilan hépatique
QCM sur les Thymorégulateurs
QCM Thymorégulateurs La surveillance d’un patient traité par lithium comprend : le contrôle semestriel de la créatininémie un bilan thyroïdien avant de débuter le traitement le dosage des CPK le dosage régulier de la lithiémie
QCM Thymorégulateurs La surveillance d’un patient traité par lithium comprend : le contrôle semestriel de la créatininémie un bilan thyroïdien avant de débuter le traitement le dosage des CPK le dosage régulier de la lithiémie
QCM Thymorégulateurs Les signes de surdosage en lithium sont : tremblements nausées somnolence obnubilation polypnée
QCM Thymorégulateurs Les signes de surdosage en lithium sont : tremblements nausées somnolence obnubilation polypnée
QCM Thymorégulateurs Parmi ces médicaments, lequel (lesquels) est (sont) indiqués dans la prise en charge des troubles bipolaires : Carbamazépine (Tegretol®) Phénytoine (Di-Hydan®) Carbonate de lithium (Teralithe®) Valproate de sodium (Depakote®) Phénobarbital (Gardenal®)
QCM Thymorégulateurs Parmi ces médicaments, lequel (lesquels) est (sont) indiqués dans la prise en charge des troubles bipolaires : Carbamazépine (Tegretol®) Phénytoine (Di-Hydan®) Carbonate de lithium (Teralithe®) Valproate de sodium (Depakote®) Phénobarbital (Gardenal®)
Traitements de la dépression
Traitement d'un épisode dépressif Diagnostic, indication, information 1-3 consultations Phase aiguë (traitement d’attaque) 6-12 semaines Phase de consolidation 16-20 semaines Phase d’arrêt 4-8 semaines Total 9-12 mois ± Phase de maintenance
Choix de la molécule Dépressions légères : Pas de supériorité par rapport au placebo Discussion psychothérapie ± antidépresseur Dépressions moyennes à sévères : ISRS et imipraminiques > placebo Pas de différences d’efficacité entre ISRS Imipraminiques et venlafaxine ≥ ISRS Mirtazapine ≈ ISRS ISRS, Venlafaxine ou Mirtazapine en 1ère intention (bénéfice/risque)
Choix de la molécule Dépressions sévères en hospitalisation : Antidépresseurs > placebo Imipraminiques (Clomipramine et Amitryptiline) et Venlafaxine (≥ 150 mg) > placebo Manque de données pour les ISRS … Episode dépressif majeur avec symptômes psychotiques : Tricycliques ou Venlafaxine + antipsychotique ± sismothérapie
Choix de la molécule Episode dépressif majeur d’un trouble bipolaire : Thymorégulateur seul (curatif, préventif des changements d'humeur) ± associé à antidépresseur non imipraminique (moins de risque de décompensation maniaque)
Choix de la molécule Phase de maintenance : Indication : prévention des récurrences dépressives Si ≥ 3 épisodes dépressifs majeurs en 4 ans Si symptômes résiduels, comorbidités, antécédents familiaux AMM : Sertraline et Venlafaxine Etudes positives : Imipramine Le plus souvent maintien de l’antidépresseur efficace antérieurement (dans la phase aiguë)
Profil des antidépresseurs Sédatifs Neutres Stimulants Tricycliques et apparentés LAROXYL ANAFRANIL TOFRANIL ISRS FLOXYFRAL DEROXAT PROZAC SÉROPRAM ZOLOFT IMAO MARSILID Autres ATHYMIL EFFEXOR NORSET
Critères de choix Sévérité Antécédents de réponse antérieure Dimensions symptomatiques Anxiété, impulsivité, insomnie, ralentissement … Comorbidité (indications) Troubles anxieux, trouble bipolaire, personnalité Profil de tolérance (effets secondaires) Formes galéniques Habitudes du prescripteur
Efficacité 4-6 semaines Réponse supérieure si traitement précoce Antidépresseurs : 50-65% Placebo : 25-30% Inefficacité de certains traitements … Réponse supérieure si traitement précoce Effet placebo plus faible si intensité élevée
Traitements associés Benzodiazépines Non systématiques Utiles transitoirement si anxiété ou insomnie marquées Choix antidépresseur sédatif préférable Maximum 3-4 semaines (risque de dépendance +++) Pas d’effet préventif sur le risque suicidaire (par "levée d'inhibition") Autres anxiolytiques ou hypnotiques Correcteurs d’effets secondaires
En cas de non réponse ≈ 30% de réponses insuffisantes en 4-8 semaines Vérification diagnostic, observance, cinétique Augmentation posologie (Tricycliques et Venlafaxine +++) Changement d’antidépresseur ou de classe Adjonction psychothérapie Potentialisations : Lithium Hormones thyroïdiennes T3 Associations antidépresseurs
Liens utiles
Liens utiles Traitement de la dépression : Conférence : http://www.caducee.net/DossierSpecialises/psychologie/depression-majeure.asp http://frankpaillard.chez-alice.fr/infirmier_psychiatrie_traitement_depression..html AFSSAPS. Bon usage des médicaments antidépresseurs dans le traitement des troubles dépressifs et des troubles anxieux de l’adulte. 2006. http://afssaps.sante.fr/ Conférence : http://www.inserm.fr/fr/rh/ecole_inserm/sante/sem04052007.html#pelissolo-am