I.F.S.I. Saint-Egreve Janvier 2008 Prostatite aiguë I.F.S.I. Saint-Egreve Janvier 2008
Introduction Inflammation aiguë de la prostate Souvent d ’origine bactérienne Touchant l ’homme à tout âge (exceptionnelle avant la puberté) Isolée ou révélatrice d ’une anomalie du bas appareil
Introduction Vessie V.S. Urètre Prostate
Etiologie : mécanismes Voie génitale Homme jeune Notion de contage Germes : mycoplasmes, chlamydia, gonocoques Voie urinaire Infection urinaire Anomalie vésico-urétrale Germes : colibacilles Prostatite Voie iatrogène Geste déclenchant Germes : staphylocoques, pyocyaniques Voie hématogène Foyer infectieux à distance
Etiologie : germes Infections urinaires : Bacille Gram- ++ Escherechia Coli 80%, protéus, klebsielle... Infections génitales <urétrale : Chlamydiae, mycoplasme, gonocoque… Infections iatrogènes : staphylocoques, pyocyanique...
Diagnostic : tableau clinique Syndrome pseudo-grippal : fièvre élevée à 39,5°-40°, frissons, céphalée et courbatures. Signes urinaires : brulûre, pollakiurie, dysurie +/- rétention vésicale. Toucher rectal+++ : prostate de volume, tendue, douloureuse+++.
Diagnostic : tableau clinique Il faut retenir que : « Toute rétention aiguë d ’urine, fébrile, chez un homme doit être considérée comme une prostatite aiguë. »
Complications précoces Septicémie à bacille gram - Rétention aiguë d ’urine Abcès de la prostate Epididymite aiguë
Complications précoces
Diagnostic : para-clinique Examens bactériologiques+++ : bandelette urinaire et E.C.B.U., hémocultures. Avant antibiotiques Autres examens sanguins : N.F.S, ionogramme sanguin, V.S., C.R.P..
Conduite à tenir Traitement de la symptomatologie urinaire Traitement de l ’infection
Symptomatologie urinaire Que faire en cas de rétention aiguë d ’urine? Dérivation urinaire Contre indication formelle au sondage urétral +++: risque très important de septicémie Dérivation par voie sus-pubienne par cathéter sus-pubien ou cysthocath®
Cathéter sus-pubien
Traitement de l ’infection Hospitalisation et repos. Pose d ’une voie veineuse périphérique. Antibiothérapie intra-veineuse -à débuter rapidement -puis relais per os pendant 3 semaines en tout -quinolone, aminoside Surveillance régulière -température -tension artérielle et pouls
Mesures associées Repos Antipyrétiques (paracétamol : doliprane, prodafalgan) Antalgiques Anti-inflammatoirtes (profénid, nifluril…). Alpha-bloquant (xatral…) Bains de siège Abstention sexuelle ou rapports protégés
Evolution 50 à 70% Evolution favorable. Episode unique. Récidive plus ou moins précoce. Rechercher une cause favorisante passée inaperçue (U.I.V, U.C.R.M…). Evolution vers la chronicité.
Conclusions Affection fréquente, bruyante et spectaculaire. Diagnostic aisé la plupart du temps. Sondage urétral proscrit+++ Nécessité d ’un traitement bien conduit.