1 Banque Mondiale Cours d’enseignement à distance Centres GDLN du Bénin, Côte d’Ivoire, Sénégal et Mauritanie, Mission résidente du Burkina-Faso, et Niger.

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Transcription de la présentation:

1 Banque Mondiale Cours d’enseignement à distance Centres GDLN du Bénin, Côte d’Ivoire, Sénégal et Mauritanie, Mission résidente du Burkina-Faso, et Niger Gestion macroéconomique et stratégies de réduction de la pauvreté en Afrique subsaharienne Introduction générale © Hippolyte Fofack

2 Organization de la Presentation  Les économies d’Afrique subsaharienne :  Indicateurs économiques  Illustration de la précarité en Afrique SS  Cas de six pays d’Afrique Francophone  Implications sur les Indicateurs Sociaux  Eléments d’explication et causes des mauvaises performances  Réformes récentes et défis de politique économique  Portée et objectifs du cours  Documents de travail  Aperçu du programme  Déroulement et suivi du cours.

3 Les Économies d’Afrique subsaharienne : I. indicateurs économiques et sociaux récents

4 Indicateurs économiques Afrique : continent le moins avancé du monde. l Revenu moyen par tête (sans l’Afrique du Sud) : 315 dollars E.U. en l Asie du Sud : 380 dollars E.U., Amérique latine : 3940 dollars E.U. l PIB total de la région est équivalent à celui de la Belgique. l PIB par habitant en Afrique à prix constants : 336 dollars E.U. en 1997, contre 525 dollars E.U. en

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6 l...Autres régions en développement : hausse. l Investissement par habitant en Afrique à prix constants : 73 dollars E.U. en 1997, contre 80 dollars E.U. en 1970… l …Autres régions : forte augmentation. l Taux d’investissement relativement faible en Afrique : dû pour l’essentiel à un faible taux d’investissement privé ; les taux d’investissement publics sont comparables à ceux observés dans d’autres régions. l Taux d’épargne en % du PIB (sans l’Afrique du Sud) : tombe de 18% en 1970 à 16% en 1997… l …Asie du Sud et de l’Est : augmentation.

7 Figure 1.2 Croissance, exportations, investissement et rendement de l ’investissement en Afrique,

8 l Exportations en proportion du PIB (sans l’Afrique du Sud) : passe de 36% en 1970 à 33% en l La part de l’Afrique dans le commerce mondial est tombée à moins de 2%. l Les exportations hors-pétrole de l ’Afrique ont représenté à peu près $69 milliards de dollars EU en l’an l Si la région avait gard é sa part des exportations mondiales hors-pétrole en 1980, les exportations de ces produits en l’an 2000 auraient représenté 161 milliards de dollars, soit 92 milliards de plus (Sharer (2001)). l Le gain potentiel est bien supérieur à l’aide possible.

9 l Sans une amélioration importante de sa performance en matière d’exportations, il sera difficile pour l’Afrique de retrouver des taux de croissance élevés et durables.

10 Illustration de la Situation Precaire des Pays d’Afrique Sub-Saharienne

11 Source: R. Sharer (Finance and Development, December 2001).

12 Exportations toutes marchandises Produits primaires CombustiblesProduits primaires non combustibles Produits non primaires

13 l La plupart des pays restent principalement des exportateurs de produits primaires ; soumis à la volatilité des termes de l’échange. l Ils dépendent de l’aide officielle, qui baisse depuis le début des années l Ils sont lourdement endettés. Fin 1997, la dette extérieure représentait plus de 80% du PIB en valeur nette présente.

14 Volatilité des chocs de termes de l’échange (valeurs médianes régionales, en pourcentage) 11

15 Termes de l’échange et volatilité du taux de croissance du PIB,

16 Indicateurs Economiques: Illustration sur la Base des Pays Participants

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33 Implications des Mauvaises Performances Economiques Indicateurs Sociaux

34 Indicateurs sociaux Afrique : Continent le plus pauvre du monde l Peu de progrès dans la réduction de la pauvreté (particulièrement en milieu rural). l Inégalité des revenus est élevée. l En 1998, plus de 46% des 610 millions d’habitants vivaient en dessous du seuil de pauvreté de 1 dollar E.U. (en termes de PPA 1993) par jour. l Une grande partie des habitants n’a pas accès à la santé et à l’éducation.

35 Indicateurs de pauvreté, 1993 et 1998

36 Source: World Bank. Note: The total number of people (in millions) living in absolute poverty is 1,183.2 in 1987 and 1,174.9 in If excluding China, the total is in 1987 and in 1998.

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38 l Plus de 250 millions d’africains n’ont pas accès à l’eau potable. l Plus de 200 millions d’africains n’ont pas accès aux services de santé. l Plus de 140 millions de jeunes sont illettrés, et moins du quart des femmes des zones rurales pauvres ont accès à l’école primaire.

39 l 223 personnes sur 100,000 meurent de la malaria chaque année. l SIDA : l’Afrique représente 70% des cas dans le monde. l Dans certains pays, le SIDA a réduit l’espérance de vie de 20 ans, relativement aux niveaux actuels.

40 Causes Possibles des Faibles Performances Economiques en Afrique

41 Causes de la faible performance en matière d’exportations  complexes. è La région manque d’infrastructures, capital humain et physique (voir tableau). è Dans certains cas la position géographique est difficile. è Politiques inadéquates (environnement macroéconomique instable dans beaucoup de cas).

42 l Progrès récents dans la libéralisation du commerce extérieur ; mais en moyenne, les barrières commerciales restent encore élevées. l Le tarif moyen dans la région est d’environ 19%, comparé à 12% pour le reste du monde.

43 Ressources Humaines §L’Afrique a au plus 83 ingénieurs et de scientifiques pour chaque million d’habitants; §La moyenne dans les pays en développement est de 514; §Elle est de de: l 423 en Afrique du Nord; l 783 en Asie (hormis le Japon); l 1102 dans les pays développés §Contrainte majeure dans la mesure ou le savoir, les connaissances scientifiques et techniques expliquent de plus en plus la croissance et le développement.

44 Contribution du savoir a la Creation de la Richesse Rep. of Korea Ghana GDP Thousands of 1985 US dollars Difference Expliquée par Le savoir Difference due au capital physique Et humain

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47 Fardeau de la Dette et forte Dépendance vis-à-vis de l’Extérieur §Le poids de la dette extérieure constitue une contrainte majeure à la promotion des investissements publiques et privés; §En dépit des efforts entrepris par la communauté internationale, notamment dans le cadre de l’initiative PPTE, la dette extérieure reste importante et n’a pas encore eu des effets nets sur le faible taux d’investissement.

48 Transferts de l ’aide officielle au développement en faveur de l ’Afrique, par habitant: En dollars courants Note: Hors Afrique du Sud. Source: Données de la Banque mondiale.

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50 Poids de la dette extérieure, 1993 et 1998

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56 Les Économies d’Afrique subsaharienne : II. Réformes récentes et enjeux de politique économique

57 Réformes récentes Réformes substantielles dans deux domaines. l Équilibres macroéconomiques è Réduction significative des déficits budgétaires… è …dans de nombreux pays. è Inflation est maintenant à moins de 10% dans la plupart des pays de la région. è Réformes fiscales dans plusieurs pays pour élargir l’assiette des impôts.

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59 Source: FMI. Pays en développement : Solde budgétaire du gouvernement central (en pourcentage du PIB)

60 Figure 1.7 Afrique: croissance, investissement, exportations et déficits selon le groupe de pays, Nombre de pays Croissance PIB par hab. Croissance IIB Croissance Éch SFN Déf comptes cour./PIB Déf. budg./PIB Tous pays ASSPays à stabilité socialePays à stabilité sociale et macroéconomique Pays à stabilité sociale et macroéconomique et à répartition efficiente des ressources

61 Figure 1.6 Croissance de la production, de l’investissement et des exportations en Afrique, Croissance de la population Taudx annuel de croissance moyenne (%) PIB IIB EXPORTATIONS

62 l Renforcement des forces du marché è Libéralisation de la plupart des prix. è Suppression des offices de commercialisation. è Progrès dans la réduction des taxes sur le commerce : maintenant à un niveau en dessous de 10% dans des pays comme l’Ouganda et la Zambie. è Réformes du secteur financier (exemple : Ouganda).

63 Source: International Financial Statistics. Note: Bank deposits consist of demand deposits, and savings and time deposits and foreign currency deposits (IFS lines 24 and 25). Quasi money is from IFS line 35.

64 Les défis à relever l Faible niveaux des revenus. l Bas niveaux des taux d’épargne. l Croissance relativement faible. l Pour réduire le nombre de pauvres (seuil de $1 par jour) de moitié d’ici l...le PIB de la région doit croître au rythme de 7% par an, comparé aux taux de 2.5-3% des années 90. Comment y arriver?

65 l Inégalité d’accès aux ressources. l Exclusion sociale et insécurité. l Réduction de la part relative de l’Afrique dans le commerce mondial. l Renforcer l’intégration régionale. è Rôle potentiellement important pour accroître l’efficacité économique et élargir les marchés dans la région.

66 è Cependant, elle ne doit pas être vue comme un substitut à la libéralisation des régimes d’échanges vis-à-vis des principaux pays partenaires... è … sinon, elle peut conduire à une re-orientation inefficace des flux d’échanges. è Arrangements régionaux, dans l’état actuel : beaucoup trop complexes. l Accroître l’investissement privé étranger. è Indispensable pour accélérer la croissance et réduire la pauvreté.

67 Source: R. Sharer (Finance and Development, December 2001).

68 è Au cours de la période , le taux de rendement de l’IDE a été estimé comme étant à environ 60% de plus que dans les autres régions en développement, 24-30% comparé à 16-18% (Collier et Gunning (1999))… è …cependant, ces rendements élevés ne se sont pas traduits par des flux importants de capitaux privés vers la région… è …du fait des risques perçus élevés (instabilité macroéconomique, risque politique, poids de la dette extérieure et risque de confiscation).

69 Flux nets de capitaux privés : Ensemble des pays en développement Source: IMF, World Economic Outlook (May 2001). Note: Developing countries include Korea, Singapore, Taiwan and Israel.

70 Source: IMF, World Economic Outlook (May 2001). Flux nets de capitaux privés : Afrique subsaharienne

71 Les implications pour la politique macroéconomique 1. Préserver la stabilité macroéconomique. l L’instabilité macroéconomique est un frein à la croissance (voir EAC, Chapitre 12). è Déficits budgétaires et inflation (distorsions des prix relatifs). è Instabilité du taux de change réel (affecte l’investissement et les exportations).

72 l La stabilité une fois acquise doit être maintenue. l Exemple : le Zimbabwe. è Inflation moyenne, : 25.4 %… è …Mais taux de 31.8% en 1998, 56.2% en 1999, 80.3% en 2000, et plus de 100% en 2001.

73 Source: International Financial Statistics (line 64).

74 l Rôle des politiques monétaire, budgétaire… l …et de change. l L’élimination de la possibilité de décision discrétionnaire dans la gestion du taux de change, à travers la création d’une union monétaire élargie dans la région… l …peut-elle augmenter la crédibilité et conduire à une plus grande stabilité macroéconomique?

75 2. Accroître les taux d’épargne et d’investissement è Rôle des facteurs démographiques. Le “cercle vicieux” de la pauvreté (Nurkse, 1955). è Lien entre épargne publique et privée. è Investissement en capital physique et humain. è Rôle du secteur financier.

76 3. Réduire le poids de la dette externe è Dette : effet négatif sur l’investissement public ; contraint la capacité d’investissement et de financement de l’État en matière d’éducation, santé, et infrastructure. è Également un effet négatif sur l’investissement privé (risque de confiscation réduit le taux de rendement anticipé). è Mais l’allocation des ressources résultant de la réduction de la dette doit être faite de manière avisée.

77 4. Maximiser l’impact de l’investissement public sur la croissance et la réduction de la pauvreté l Comprendre les mécanismes de transmission des différents choix de ré-allocation des dépenses publiques : essentiel. l Raison : la croissance est une condition nécessaire mais non suffisante de réduction de la pauvreté. l Question clé dans le processus de transmission des politiques économiques : le rôle du marché du travail.

Objectifs du cours

79 l Fournir aux participants un exposé des développements récents de l’analyse macro- économique (aspect “actualisation des connaissances”). l Étudier les enjeux actuels de la politique macro- économique que confrontent les décideurs en Afrique subsaharienne. l Comprendre ces cas à la lumière des expériences d’autres régions.

80 l Leçons de ces expériences pour le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Mauritanie, le Niger et le Sénégal. l Objectif clé : accroître la capacité des participants à utiliser les outils modernes d’analyse afin de è mieux comprendre les problèmes de gestion macroéconomique… è...et fournir des recommandations de politique économique aux décideurs.

Documents de travail

82 l Chapitres tirés de L’Économie de l’Ajustement et de la Croissance. l Ouvrage L’Afrique peut-elle revendiquer le 21- ieme siècle? l CD-ROM du cours contenant: l 1. des articles sur les questions récentes en macroéconomie du développement. l 2. chapitres en français de L’Économie de l’Ajustement et de la Croissance. l Banque de données sur le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Mauritanie, le Niger et le Sénégal (Africa Economic Indicators 2001). l Notes de présentation des intervenants.

83 §IMF Economic Issues No. 13. “Fixed or Flexible? Getting the Exchange Rate Right in the 1990s” §IMF Economic Issues No. 20. “Job Creation: Why Some Countries Do Better” §IMF Economic Issues No. 22. “The Challenge of Predicting Economic Crises” §IMF Economic Issues No. 23. “Promoting Growth in Sub-Saharan Africa: Learning What Works” §IMF Economic Issues No. 27. “Tax Policy for Developing Countries”.

84 l Site internet du cours l Fichiers Powerpoint, questions de la semaine. l Forum électronique. l Site internet de l’Institut de la Banque Mondiale spécialisé sur l’Afrique francophone : è Documents additionels. è Liens internet. l Site général de la Banque ; exemple : données sur la pauvreté au niveau international.

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Aperçu du programme

89 9 sessions couvrant les thèmes suivants : l Consommation et épargne. l Déterminants de l’investissement l Déficits budgétaires et dette publique l Régimes de change, crédibilité et ajustement du taux de change l Le système financier et la libéralisation financière l Pauvreté, politiques macroéconomiques, et marché du travail l Évaluation de l’impact des politiques d’ajustement sur la pauvreté : le modèle IMMPA

90 Session 2 Consommation et épargne (29 avril) Intervenants Toussaint Houeninvo (CAPE)

91 Points traités l Hypothèse du revenu permanent l Modèle du cycle de vie è Modèle de base è Age et ratio de dépendance l Autres déterminants è Niveaux des revenus et incertitude de revenu è Relations intergénérationnelles è Contraintes de liquidité è Inflation et stabilité macroéconomique

92 è Épargne publique è Charge de la dette et imposition è Sécurité sociale, pensions et assurance è Variations des termes de l’échange è Approfondissement financier è Épargne des ménages et épargne des entreprises l Évidences empiriques ; cas de l’Afrique subsaharienne.

93 Session 3 L’investissement : Théories et évidence (4 mai) Intervenant Albert Zeufack (Banque Mondiale)

94 l Accélérateur flexible l Coût du capital du cycle l Incertitude et irréversibilité l Autres déterminants de l’investissement è Rationnement du crédit è Le taux de change réel è Investissement public è Instabilité macroéconomique è Effets de la charge de la dette l Évidences empiriques Points traités

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Session 4 Politique Fiscale et Soutenabilité de la Dette Publique (13 mai) Hippolyte Fofack (Banque mondiale)

98 l Recettes et dépenses : sources conventionnelles. l Les engagements budgetaires contingents. l La contrainte budgétaire de l’État. l Evaluer la situation de la politique budgétaire : le solde budgétaire structurel. l Cohérence macroéconomique et soutenabilité de la dette publique. Points traités

99 Session 5 Régimes de taux de change et politique de change (18 mai) Intervenant Emmanuel Pinto Moreira (Banque mondiale)

100 l Typologie des régimes de change. l Faits empiriques sur les régimes de change. è Tendances générales. è L’évolution au cours des années 90. Points traités

101 l Critères de choix d’un régime de change. è Arguments traditionnels (degré d’ouverture, rigidité des salaires et des prix, etc.). è Le rôle de la mobilité du capital. l Intégration monétaire en Afrique subsaharienne. è Coûts et bénéfices d’une union monétaire. è L’union monétaire dans la zone ECOWAS.

102 Session 6 Le système Financier et la libéralisation financière (27 mai) Intervenant Emmanuel Pinto Moreira (Banque mondiale)

103 l Répression financière l Banques et intermédiation financière l Instruments indirects de politique monétaire l Rationnement du crédit l L’impact de la libéralisation financière en Afrique subsaharienne Points traités

104 Session 7 Pauvreté et marché du travail (1 juin) Intervenant Hippolyte Fofack (Banque Mondiale)

105 l Revue de l’évidence relative à l'effet des facteurs macroéconomiques sur la pauvreté. l Canaux par lesquels les politiques macroéconomiques affectent la pauvreté. l Rôle du marché du travail dans la transmission des chocs de politique macroéconomique aux pauvres. Points traités

106 Session 8 Évaluer les effets des stratégies d’ajustement sur la pauvreté: le modèle IMMPA (3 juin) Intervenants Hippolyte Fofack (BM) Christian Emini (UY - CAM)

107 l Présentation d’IMMPA (motivation, structure d’ensemble). l Lien entre composante macro et les enquêtes budget-consommation avec IMMPA. l Analyse d’une réduction de la dette sur la croissance et la pauvreté avec IMMPA. Points traités

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109 Session 9 Clôture du cours (7 juin ) Intervenants Hippolyte Fofack (Banque Mondiale) Modérateurs locaux

110 l Enseignements généraux tirés du cours. l Leçons de politique économiques pour les pays participants. l Projets d’application des connaissances acquises par les participants dans l’analyse de la gestion macroéconomique de leur pays. Points traités

Organisation

112 l Vidéo conférence hebdomadaire, about heures. l minutes ensuite avec le modérateur local sur le thème du jour. l Une “question de la semaine” postée sur le site internet du cours, à discuter avec le Modérateur local ou dans le cadre du forum électronique. l Le participant le plus actif recevra une copie de l’ouvrage « The Economics of Adjustment and Growth » de P.R. Agénor. l Fin du cours : un test de minutes (questions à choix multiples). Nécessaire pour obtenir le certificat de participation.

« Economics is, in Essence, the study of poverty » [Hartwell (1972)]