RAPPEL DE PATHOLOGIE N.B.: Seules les pathologies les plus fréquentes et nécessitant des traitements orthopédiques sont expliquées dans ce manuel. Il n’y.

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Transcription de la présentation:

RAPPEL DE PATHOLOGIE N.B.: Seules les pathologies les plus fréquentes et nécessitant des traitements orthopédiques sont expliquées dans ce manuel. Il n’y a pas de détail sur des traitements orthopédiques précis. I. PIED BOT Malformation congénitale consistant en une mauvaise position du pied par rapport à la jambe qui peut être uni ou bilatérale et affecte plus fréquemment le sexe masculin. Elle serait due à une malposition du fœtus dans l'utérus et la gravité de la déformation serait proportionnelle à la durée des contraintes subies.

PIED BOT Le pied bot congénital sera d'ailleurs souvent associé à d'autres anomalies positionnelles (luxation de hanche, torticolis congénital, ..).

PIED BOT Nous noterons en effet 3 formes principales de pieds bots: le pied bot varus équin / PBVE (le plus fréquent) le pied talus congénital le pied valgus congénital convexe, diverses formes intermédiaires ou dérivées ayant été décrite.

PIED BOT Le PBVE Déformation complexe tridimensionnelle du pied : - un équin, varus et adduction de l'arrière pied, - une adduction, supination de l'avant pied, - une griffe des orteils . Toutes les articulations du pied et de la cheville sont concernées.

PIED BOT Le PBVE

PIED BOT Le PBVE Question : Comment peut on affirmer en regardant ce dessin de radiographie qu'il s'agit d'une radiographie d'un pied d'enfant?

PIED BOT En fonction de la gravité on distingue aussi 3 groupe de pied bot: Le groupe 1: Simple attitude vicieuse réductible sans effort. Le groupe 2: Attitude incomplète (rétraction des parties molles, déformations ostéo cartilagineuses minimes) Réductible d'emblée. Le groupe 3: Malformation maximale (rétraction des parties molles, déformations ostéo cartilagineuses) Fixée, insensible aux mobilisations manuelles.

PIED BOT Ces 3 groupes sont à mettre en parallèle avec les 3 périodes d'évolution du pied bot, suivant le principe de rétraction et d'irréductibilité progressive. la période de réductibilité totale (2 à 6 premières semaines). la période de réductibilité relative (jusqu'à 4 ans maximum). la période d'irréductibilité relative ( à partir de 4 ans) avec des déformations osseuses où le travail orthopédique et chirurgical sur les parties molles n'est plus possible.

PIED BOT La première période sera capitale pour la kinésithérapie qui, dans ses grands principes, sera identique pour toutes les formes de pieds bots, seules les directions des manipulations devant varier.

PIED BOT Le traitement: Groupe 1: orthopédique, Groupe 2: suivant les écoles: - chirurgical précoce néonatal puis rééducation, - orthopédique initial puis chirurgie de rattrapage, Groupe 3: chirurgical.

PIED BOT Le traitement du pied bot sera conservateur dans la plupart des cas (kinésithérapie et orthopédie). Quels que soient les moyens employés, il s'agira toujours d'un traitement extrêmement long qui devra être poursuivi et surveillé tout au long de la croissance afin d'éviter les récidives toujours possibles.

POLIOMYELITE (Polomyélite antérieure aiguë (PAA) ou maladie de Heine Medin) Affection virale qui atteint les cellules nerveuses de la corne antérieure de la moelle épinière (cellule motrice). La sensibilité est donc toujours normale. Cette affection provoque la paralysie flasque des muscles dont l'innervation vient des neurones atteints. Les paralysies sont essentiellement réversibles, la plupart des neurones de la région touchée par le virus étant atteints en phase aigue mais une partie seulement étant véritablement détruite, des neurones non détruits reprenant progressivement leur fonction.

POLIOMYELITE

POLIOMYELITE Évolution : 1 – La maladie débute par une période fébrile prémonitoire accompagnée d'une inflammation pharyngée, de quelques vomissements et troubles intestinaux.

POLIOMYELITE 2 – Vers le 3ieme 4ieme jour et durant maximum 48 heures il y a apparition de paralysie de manière brutale, massive et distribuée de façon irrégulière. Ce sont des paralysies de type périphérique (flasques, aréflexie, hypotonie). Durant cette période on observera parfois des myalgies et des contractures locales des muscles paralysés. Dans les atteintes cervico-dorsales hautes la paralysie peut atteindre la fonction respiratoire soit par atteinte des muscles abdominaux et respiratoires soit par atteinte bulbaire.

POLIOMYELITE 3 – Période de régression Pour certains muscles ou groupes musculaires la régression est totale et on observe un retour progressif de la mobilité volontaire, Pour d'autres, elle est partielle, Pour certains la paralysie s'installe définitivement.

POLIOMYELITE 4- La dernière période est une période de récupération musculaire par ré innervation des fibres musculaires par les fibres nerveuses restées saines. Cette période est longue. Certains muscles s'atrophient complètement. A cette période s'installent aussi des troubles trophiques des os ligaments peau (ralentissement de la croissance des membres paralysés), troubles vasomoteurs et des déformations dues aux déséquilibres musculaires.

POLIOMYELITE - Certains muscles sont plus atteint que d'autres,

POLIOMYELITE Les principales déformations orthopédiques qui pourront être rencontrées sont : - pied valgus, varus ou varus équin - flexum de hanche

POLIOMYELITE - genou recurvatum , valgum - luxation (genou, hanche).

POLIOMYELITE - genoux recurvatum , valgum - luxation (genou, hanche)… - bassin oblique scoliose sur bassin oblique, atteinte asymétrique des muscles spinaux abdominaux et intercostaux.

POLIOMYELITE Du fait de l'atteinte paralytique musculaire seule, sans autres troubles sensitifs sensoriels ou sphinctériens, la polio sera une affection orthopédique pure où la rééducation et l'orthopédie auront un rôle primordial à jouer. Traitement orthopédique par AFO, KAFO, ou HKAFO afin de : redistribuer le poids par un réalignement (varum) corriger un alignement pathologique (corset) aider un mouvement ( dorsi flexion du pied) limiter un mouvement (recurvatum du genou) compenser d’une déficience de croissance (longueur de membre)

POLIOMYELITE Ne pas oublier ! La polio ne touche que les nerfs moteurs la sensibilité est normale. Elle touche les enfants d’où des problèmes de croissance, de déformations, Le suivit du patient est important. Il y a plusieurs stades de la maladie.

Diagnostic différentiel: Pathologie Diagnostic différentiel: IMC Dystrophie musculaire Pied bot: (présent à la naissance) Spina bifida (dés la naissance) Lèpre: La paralysie des pieds et des mains commence graduellement à un âge mineur avec une perte de sensation et apparition de taches cutanées

Infirmité motrice Cérébrale (IMC). L'IMC recouvre une variété de manifestations cliniques dues à une lésion cérébrale ou une anomalie du développement acquise pendant la période prénatale, néonatale ou dans la toute première enfance. Cette lésion cérébrale ne peut être ni héréditaire, ni évolutive. Cette lésion entraîne des troubles moteurs plus ou moins important mais prépondérants.

Infirmité motrice Cérébrale (IMC). Cette lésion s'accompagne souvent de troubles associés au niveau : sensoriel perceptif psychoaffectif, fonctions supérieures, etc.. L'intelligence de l'enfant IMC est normale ou sub normale. S'il existe un certain déficit intellectuel, celui-ci reste compatible avec l'acquisition de connaissances scolaires de base.

Infirmité motrice Cérébrale (IMC).

Infirmité motrice Cérébrale (IMC). I - Les troubles moteurs peuvent être de différent type: raideur faiblesse spasticité ataxieathétose Pour chaque enfant il convient d'évaluer les différents facteurs. La raideur: raideur de repos raideur à la mobilisation passive raideur lors des tentatives mouvements volontaires ou d'attitudes posturales.

Infirmité motrice Cérébrale (IMC). La faiblesse: La faiblesse de l'IMC n'est pas une faiblesse musculaire mais une faiblesse de fonction. Les faiblesses atteignent un ensemble de muscles concourant à une même fonction. Les mêmes muscles, totalement ou partiellement incapable de se contracter pour une fonction donnée peuvent l'être pour une autre fonction. Il y a les faiblesses liées à : - l'atteinte du muscle lui-même (atrophie due à un défaut de longueur de muscle par rapport à l'os). les faiblesses liées à l'insuffisance de la commande. La spasticité: (voir chapitre neurologie SNC).

Infirmité motrice Cérébrale (IMC). L'ataxie (incoordinations motrices): L'ataxie est un trouble de l'organisation temporo-spatiale des contractions musculaires intervenant dans le maintien postural et nécessaire à la réalisation des mouvements. Quand il s'agit de maintien postural, on parle d'ataxie posturale et quand il s'agit d'un mouvement ou parle d'ataxie cinétique.

Infirmité motrice Cérébrale (IMC). L'ataxie posturale intéresse les troubles de l'équilibre. L'ataxie cinétique intéresse les mouvements volontaires plus ou moins automatiques et entraîne des troubles de la coordination (par exemple la marche, la préhension).

Infirmité motrice Cérébrale (IMC). L' athetoïdthétose : La force musculaire peut être normale ou réduite. Il y a incoordination. Les gestes sont large. Le patient dépasse souvent le but qu'il vise.

Infirmité motrice Cérébrale (IMC). Combinaison des différents tableaux cliniques décris ci-dessus. On distingue 7 positionnements différents:

Infirmité motrice Cérébrale (IMC). La tête tournée d'un coté L'un des membres supérieurs est en abduction extension, L'autre en flexion abduction, le poing fermé Les membres inférieur en extension et adduction (les genoux sont pressés l'un contre l'autre). Le rachis cervical est en extension. Les coudes sont fléchis et les poings fermés. Les membres inférieurs sont en extension et rotation interne. Les membres inférieurs sont fléchi et en légère abduction. Cette position est plus fréquente chez les enfants athétosique et spastique à la fois.

Infirmité motrice Cérébrale (IMC). Moins fréquent: Le rachis cervical est enraidi en flexion Les membres supérieurs sont en flexion. Le rachis cervical est en extension Les membres supérieurs sont en extension, adduction. Mis debout l'enfant étend et croisse ses jambes (position en ciseaux). L'enfant qui essaye de marche peut présenter une attitude assez raide: les genoux appuient l'un contre l'autre et sont fléchis, les pieds tournent vers l'intérieur.

Infirmité motrice Cérébrale (IMC). II Les troubles associés a – Troubles de la réception des informations extéro- et proprioceptives (trouble du système visuel périphérique ou central, trouble de l'audition, trouble de la sensibilité superficielle et profonde, troubles des récepteurs cinesthésiques…). b - Troubles de l'interprétation et de l'intégration centrale de ces informations. c – Troubles du comportement.

Infirmité motrice Cérébrale (IMC). III Traitements: Physiothérapie et soins médicaux: L'IMC est un ensemble de conditions ou chaque cas exige une évolution individuelle attentive et des techniques de traitements spécifiques.

Infirmité motrice Cérébrale (IMC). Kinésithérapie: En kinésithérapie la méthode de Bobath est la plus utilisée elle permet une approche globale de l'infirmité. (L'hydrothérapie est aussi utilisée en complément.) Le but du traitement étant: L'inhibition des réflexes tonique anormaux par réduction ou stabilisation de l'hypertonie. Facilitation des réactions posturales normales, des réactions de redressement et d'équilibration avec progression vers une activité fonctionnelle normale.

Infirmité motrice Cérébrale (IMC). III Traitements: Orthopédie: L'appareillage des IMC: Il peut consister en un long appareil de marche, un court appareil de marche, un appareillage de posture (anti-équin, anti-adduction , rotation interne)….

Infirmité motrice Cérébrale (IMC). III Traitements: Les buts de l'appareillage vont être : de prévenir les déformations. de corriger une déformation. de maintenir une correction post chirurgicale. d'aider l'enfant à trouver rapidement des images corticales normales du mouvement. de rendre la station debout possible plus rapidement. de posturer. Remarque: Après environ 7 ans le patient IMC pourra généralement marcher.

Infirmité motrice Cérébrale (IMC). III Traitements: Chirurgie: allongement de tendons, ostéotomies, transfert de tendons. Ergothérapie Orthophonie Éducation psychomotrice Hippothérapie

Infirmité motrice Cérébrale (IMC). Question? Qu' est ce que l'hippo-thérapie? L'orthophonie? L'éducation psychomotrice? L'ergothérapie?

Dystrophies musculaires progressives ou myopathie. La myopathie est une affection constitutionnelle du muscle strié caractérisée par une dégénérescence progressive des fibres musculaires sans atteinte neurologique ni altération inflammatoire. Elle se traduira par une diminution progressive ou par à coups de la force musculaire et du volume du muscle dans le territoire atteint (L'amyotrophie étant cependant remplacée en début d'évolution

Dystrophies musculaires progressives ou myopathie. Par du tissu graisseux on observera entre autre une pseudo hypertrophie des muscles (deltoïde, brachio radial, quadriceps) provoquée par le remplacement des fibres musculaires par un tissu fibreux et graisseux), avec rétraction musculo tendineuses importante et tenaces. Le diagnostique médical est confirmé par l'électromyographie et la biopsie musculaire.

Dystrophies musculaires progressives ou myopathie. Il existe plusieurs types de myopathies: 1 - Les formes à hérédité liée au sexe: ex : La myopathie de Duchenne de Boulogne : la plus fréquente, la plus sévère. 2 - Les formes autosomiques dominantes. 3 - Les formes autosomiques récessives.

Dystrophies musculaires progressives ou myopathie. Evolution: Du point de vue de l'évolution on distinguera deux grands types: 1 – Les formes apparaissant précocement chez le jeune enfant (ex : Maladie de Duchenne de Boulogne) avec évolution rapide vers la perte de la marche, déformations orthopédiques importantes et syndrome respiratoire restrictif. Dans ce cas on distingue 4 phases:

Dystrophies musculaires progressives ou myopathie. Phase 1 : Marche encore facile (jusqu'à 10 ans environ) stade 1: La marche est possible et le patient peut gravir un escalier. Remarque en général la est tardive et maladroite avec des chutes fréquentes (difficultés à courir et à monter les escaliers) stade 2: La marche est possible et le patient peut difficilement gravir un escalier. Phase 2: Station debout (jusqu'à 10-12 ans) stade 3: Le patient ne peut gravir des marches mais peut se lever d'un siège normal. Remarque: Le signe de Gower (les mains aux genoux pour se tenir debout)

Dystrophies musculaires progressives ou myopathie. stade 4: Le patient ne peut se lever seul d'un siège.

Dystrophies musculaires progressives ou myopathie. Phase 3: Arrêt de la marche. stade 5: Le patient est dans un fauteuil mais garde les activité des membres supérieurs. stade 6: Le patient est limité dans toute ses activités. Phase 4: Aggravation finale. stade 7: Le patient ne peut se tenir en position assise correcte. stade 8: Le patient est grabataire.

Dystrophies musculaires progressives ou myopathie. II Les formes apparaissant plus tardivement et concernant essentiellement les adultes et adolescents avec évolution en général lente. Signes cliniques rencontrés: Les déformations diverses apparaissent rapidement: au niveau du pied : équin au niveau du genou : flessum par rétraction des ischio jambier

Dystrophies musculaires progressives ou myopathie. au niveau de la ceinture pelvienne: flessum des hanches et déséquilibre latéral du bassin au niveau du rachis: scoliose +++, hyperlordose et cyphose (myopathie de Duchenne) au membre supérieur (au stade du fauteuil roulant): flessum du coude, du poignet, griffe des doigts.

Dystrophies musculaires progressives ou myopathie. - Des complications respiratoires de type restrictif, liées à l'insuffisance musculaire et aux déformations rachidiennes et thoraciques dont dépendra en partie le pronostic vital. - Des complications cardiaques : myocardiopathie responsable de 20% des décès dans la myopathie.

Dystrophies musculaires progressives ou myopathie.

Dystrophies musculaires progressives ou myopathie. Traitement: Le traitement est uniquement symptomatique aucun traitement curatif n'existant à l'heure actuelle. - Médical : Vitamine E, anabolisants, vasodilatateurs. - Chirurgical: ténotomie, résection osseuses, capsulotomie, arthrodèse, traitement des scolioses .

Dystrophies musculaires progressives ou myopathie. - Kinésithérapique: Les buts de la kinésithérapie seront: - de limiter l'importance de l'atrophie - d'éviter et de retarder la constitution d'attitudes vicieuses ++ - d'aider et d'augmenter la fonction respiratoire et de prévenir toute altération de cette fonction. - de garder un maximum de possibilités fonctionnelles - d'assurer un maximum de confort physique, psychique et social.

Dystrophies musculaires progressives ou myopathie. - Orthopédique: - AFO, KAFO - face de siège à contours - Orthèses thoraco lombo sacrales pour maintenir une bonne posture et retarder la survenue d'une scoliose . - Attelle de repos.

Dystrophies musculaires progressives ou myopathie. Qu'est ce qu'un syndrome respiratoire restrictif ? Qu'est ce qu'une forme autosomique dominante, qu'une forme autosomique récessive ?

Dystrophies musculaires progressives ou myopathie. Ne pas oublier ! La myopathie n'est pas une affection neurologique. L'évolution est irréversible. L'enfant perdra de toute façon sa capacité de marche. Il va s'affaiblir avec le temps, le traitement orthopédique ou kinésithérapique doit tenter de limiter toute fatigue excessive. Cas particulier de la myopathie de Duchenne de Boulogne.

Spina bifida Le Spina bifida est une anomalie congénitale de l’épine dorsale qui survient in utero et aboutit à une malformation du canal rachidien. Il existe plusieurs types de Spina bifida:

Spina bifida Le Spina bifida occulta: dans ce cas on observe une simple déhiscence des lames vertébrales sans modification des méninges et de leurs contenu. Fréquent (10% de la population) , n'ayant pas de conséquence neurologique et asymptomatique il est souvent diagnostiqué tardivement. Il pourra cependant, au cours de la croissance et à l'âge adulte, être associé à certains troubles statiques lombaires et être associé à certaines lombalgies.

Spina bifida Le Spina bifida cystica: Dans ce cas il existe à travers la brèche osseuse, une hernie des méninges molles formant un sac liquidien plus ou moins volumineux bien visible. Le contenu du sac liquidien divisera le Spina bifida cystica en deux formes: Le méningocèle: où le sac ne contiendra que les méninges molles (liquide céphalo rachidien) avec en principe aucun élément nerveux. Il n'y aura donc pas de troubles nerveux. L'intervention chirurgicale précoce sera la règle.

Spina bifida Le myéloméningocèle : La brèche osseuse s'étend sur plusieurs niveau vertébraux laissant passer un sac contenant du liquide céphalo rachidien mais également des éléments nerveux (racines rachidiennes). La hernie peut être épidermisée ou ulcérée.

Spina bifida Cette forme sera toujours accompagnée de troubles neurologiques très diversifiés et son siège lombo sacré préférentiel entraînera des troubles de l'innervation des membres inférieurs, des troubles urinaires et rectale. Une hydrocéphalie et des troubles du développement psychomoteur dus à diverses lésions associées se rencontreront fréquemment. La correction chirurgicale sera de règle.

Spina bifida

Spina bifida Problèmes associés: Paralysie et perte de sensation (paraplégie) Hydrocéphalie (grosse tête) présence de fluide cérébro-spinal dans la tête. La pression exercée sur le cerveau à cause du fluide peut mener au retard mental. La chirurgie peut aider à drainer le surplus de fluide.. Troubles urinaires et rectal Des contractures peuvent survenir à cause du déséquilibre musculaire. Luxation des hanches Pied bot Spasticité (au-dessus de (1)…

Spina bifida La capacité de marcher dépend: Du niveau de paraplégie De la musculaire restante et des amplitudes articulaires. De la spasticité Des absence contractures De la motivation de l’enfant De l'implication des parents.

Spina bifida Traitement: comprend une équipe multidisciplinaire de spécialiste d’orthopédie, de physiothérapeute, d’infirmières. Traitement orthopédique : AFO, KAFO, HKAFO dans le but : De prévenir les déformations De corriger les déformations existantes et les empêcher de s'aggraver. De faciliter la marche D'aider le patient à se verticaliser. Ne pas oublier ! Méningocèle Myéloméningocèle.

BLESSURES MÉDULLAIRES (Paraplégie / Tétraplégie) Les causes traumatiques des lésions médullaires sont actuellement les plus fréquentes (2/3 des lésions médullaires). Plus l'atteinte est haute au niveau de la moelle épinière plus le niveau de paralysie sera haut (et vis versa). En fonction du niveau de l'atteinte on parlera de paraplégie et de tétraplégie:

BLESSURES MÉDULLAIRES

BLESSURES MÉDULLAIRES Paraplégie: Il y a perte des mouvements volontaires et de la sensibilité des membres inférieurs. atteinte des hanches et une partie du tronc peuvent être atteints. des troubles urinaires et rectales la paralysie peut être flaccide ou spastique (elle est souvent flaccide dans un premier temps puis spastique).

BLESSURES MÉDULLAIRES Tétraplégie: Il y a perte des mouvements volontaires et de la sensibilité du cou et du tronc des membres inférieur et supérieurs. il peut aussi y avoir une paralysie de certains muscles respiratoires. des troubles de la régulation thermiques. des troubles urinaires et rectales la paralysie peut être flaccide ou spastique (elle est souvent flaccide dans un premier temps puis spastique).

BLESSURES MÉDULLAIRES Les dommages causés à la moelle épinière sont souvent irréversibles suivant que la moelle épinière a été sectionnée (et donc irréversiblement endommagée) ou simplement comprimée pendant un moment. peuvent être complètes ou incomplètes. symétrique ou asymétriques.

BLESSURES MÉDULLAIRES Remarque : Les blessures les plus fréquentes surviennent entre T12 et L1. Les dommages causés aux racines nerveuses de la cauda équina ou queue de cheval donnent des paralysies périphériques.

BLESSURES MÉDULLAIRES Complications fréquentes: Problèmes de peau La perte de sensibilité entraîne un risque de développer des escarres, .. Problèmes urinaires : Infection urinaires Problème de spasticité : Problème respiratoires : Encombrement bronchique, pneumonie.

BLESSURES MÉDULLAIRES

BLESSURES MÉDULLAIRES Traitement : comprend une équipe multidisciplinaire. Médical: contre la spasticité par exemple. Chirurgical: Intervention au niveau de la colonne vertébrale, Intervention en cas de problème urinaire, ou d'escarre profonds. Infirmier Kinésithérapique : pour prévenir ou traiter les escarres, les contractures, les problèmes urinaires et pulmonaires, . Ergothérapique: Surtout pour les tétraplégiques. Psychologique

BLESSURES MÉDULLAIRES Orthopédique: Au dessus de T2 peu de patients se déplacent Entre T3 et T11 : grand appareil de marche avec ceinture pelvienne et pièce de hanche bilatérale. T12 ou en dessous: Grand appareil de marche (bilateral) avec ou sans appui sous ischiatique KAFO et béquilles Petit appareil de marche (AFO) et cannes ou béquilles

ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL (AVC). Un accident vasculaire cérébral est un déficit neurologique soudain d'origine vasculaire. Les deux catégories d'AVC sont: - les AVC par ischémie (défaut d'apport sanguin – 80% des AVC). - les AVC par hémorragie (extravasion de sang – 20% des AVC). Question? Entre un AVC d'origine ischémique et un AVC d'origine hémorragique quel est celui dont le pronostic est le plus favorable à une récupération ?

ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL (AVC). Le degré de perte des fonctions cérébrales dépend de : L’étendue de l’atteinte L’endroit du cerveau qui est atteint. Conséquences : Hémiplégie (paralysie de l'hémicorps avec spasticité et trouble de la sensibilité). Troubles des fonctions symboliques (aphasie, trouble du schéma corporel, trouble de la mémoire, trouble de l'attention).

ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL (AVC). Traitement : Médical. Kinésithérapique afin: rehabilitation De conserver les amplitudes de mouvements. De prévenir la survenue de contractures. D'améliorer le contrôle de l’équilibre. D'encourager la verticalisation, la déambulation et l’indépendance du patient. Orthopédique: Attelles de marche et de repos : Petit appareil de marche (AFO). Chirurgical

ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL (AVC). Ne pas oublier ! AVC = Accident Vasculaire Cérébral. Hémorragie Ischémie.

Fracture Une fracture est une rupture de continuité d’os et/ou de cartilage. Les fractures surviennent le plus souvent à la suite de traumatismes directs ou indirects. La force et le type du traumatisme expliquent souvent le caractère de la fractures On distingue deux groupes de fracture, les fractures : ouvertes fermées

Fracture Une seconde classification est fait en fonction du trait de fracture : La fracture peut être : - oblique - transversale - comminutive - spiroïde.. La fracture par ailleurs peut aussi est avec déplacement ou sans déplacement. Non déplacée Déplacée

Dessin de droite : Comment appelle t-on ce type de déplacement ? Fracture Question: Dessin de droite : Comment appelle t-on ce type de déplacement ?

Fracture Examen: Les signes cliniques d'une fracture sont évidents quand il y a déplacement. La douleur est vive, exacerbée par la moindre mobilisation au niveau du foyer de fracture. L'impotence fonctionnelle est de règle, aux membres inférieurs (La marche est impossible). Aux membres supérieurs, le bras valide soutient le membre lésé qui est inerte. Certaines fractures par ailleurs de part leur siège, n'entraîne pas de perte de fonction. C'est en général l'examen radiographique qui permet de confirmer le diagnostique médical.

Fracture Évolution : Dès la survenue d'une fracture il y a effusion sanguine (pouvant aller jusqu'à l'hémorragie), car des vaisseaux sanguins osseux et musculaires ont été lésés. Spontanément, un os sain fracturé cicatrice en soudant les deux extrémités osseuses par la formation d'un cal osseux. Cette consolidation être empêchée par une maladie de système ou plus souvent un traitement mal conduit. Il y a alors retard de consolidation, consolidation anormale, ou absence de consolidation.

Fracture Traitement : Réduction : correction du déplacement des fragments de fracture (sous anesthésie) Immobilisation : L'immobilisation permet de maintenir la réduction, de diminuer la douleur, de permettre la formation d'un cal.

Fracture Il y a 4 catégories fondamentales d’immobilisation 1 – Un plâtre, ou l'orthèse incorporant les articulations proximales et distales au foyer de fracture. Ce plâtre consistera en une gouttière (plâtrée en matériel thermo formable) tout d'abord. Pendant 1 a 2 semaines en effet l'oedème est trop important. Une gouttière suffit puis lorsque l'oedème a disparu, un plâtre circulaire peut être fait. Ce dernier permet une meilleure immobilisation.

Fracture 2 - Traction : la traction permet d'obtenir une réduction mais aussi de la maintenir. Plusieurs types de traction sont possibles en fonction du foyer de fracture. Traction pour fracture cervicale, traction bilatérale des membres inférieurs en cas de fracture d'un fémur chez le jeune enfant,…

Fracture 3 - Fixation interne /ostéosynthèse : Utilisée pour les fractures instables elle a l'avantage de permettre une mobilisation rapide (grâce à des plaques, des vis…) mais le désavantage d'augmenter les risques d'infection (ostéite). 4 - Fixateur externe: Idéale pour les fractures ouvertes, il permet une mobilisation rapide.

Fracture Complications immédiates et secondaires : - Immédiates : Ouverture Déplacement Dommage vasculaire ou neurologique Fracture multiple….

Fracture - Secondaires: Retard d’union ou pas d’union Infection (ostéite) Vasculaire : la complication vasculaire peut venir d'un plâtre mal appliqué, l'Algo-Neuro-Distrophie.. Déplacement secondaire du foyer de fracture Neurologique : compression d'un nerf périphérique sous plâtre Raideur articulaire Amyotrophie.

Fracture Exemple :Orthèse de fracture non consolidée: Sarmiento. Exemple: Les fractures bi malléolaire. Pour les fractures stables, l'immobilisation par plâtre quelques jours est suivit d'une immobilisation par orthèse de fracture dans un délai de six semaines. Pour les fractures instables l'immobilisation peut consister en une fixation externe pendant six semaines puis un plâtre pour une semaine et d'une orthèse de fracture

Fracture Fracture du fémur : une orthèse de fracture est appliquée habituellement entre la 4e et la 6 e semaine après l’accident s'il y a une stabilité du foyer de fracture. Ne pas oublier ! Cal osseux. Fracture déplacée ou pas. Fracture ouverte ou fermée. Fracture stable instable. Orthèse de fracture.

Sclérose en plaques La sclérose en plaques est une affection qui se caractérise par un processus de d émyélinisation de la substance blanche du système nerveux central (SNC) . A la coupe du SNC , ces lésions apparaissent comme des petites plaques gris rosées correspondant aux zones démyélinisées.

Sclérose en plaques Ces lésions entraînent des troubles de la motricité, de la sensibilité, de la vue, des sphincters, et du psychisme posant ainsi des problèmes extrêmement complexes.

Sclérose en plaques Les principaux signes cliniques sont : spasticité fatigue et faiblesse musculaire commençant le plus souvent par l'extrémité distale des membres et remontant aux racines et au tronc. paresthésies troubles de l'équilibre mouvement incontrôlés et ataxie nystagmus, diplopie,

Sclérose en plaques La sclérose en plaques touchera essentiellement l'adulte jeune, et son évolution se fera lentement (parfois de 20 à 30 ans) et dans la majorité des cas par poussées de gravité très inégale, apparaissant à intervalles très variables allant de quelques mois à plusieurs années.

Sclérose en plaques Après chaque poussée, il existe une phase de rémission caractérisée par la récupération de certaines cellules nerveuses qui n'avaient été qu'effleurées par le mal, des séquelles définitives apparaissent cependant progressivement de façon croissante au fur et à mesure de l'évolution.

Sclérose en plaques On différenciera 4 stades d'invalidité motrice: Indépendance totale Activité professionnelle permise Stade 2 : Signes neurologiques : paralysie, troubles du tonus, incoordination, perte d'équilibre. Demi indépendance

Sclérose en plaques Stade 3 : Déficit moteurs, cérébelleux, vestibulaires importants. Marche impossible et indépendance au fauteuil. Sade 4 : Etat grabataire avec troubles neurologiques autres que moteurs (oculaire, phonation, déglutition, sphincters), trophique (escarres, décalcification..) , orthopédiques, circulatoires et psychique.

Sclérose en plaques L'étiologie est encore obscure mais une hypothèse est actuellement largement admise : Un agent extérieur infectieux vraisemblablement viral et d'un type très particulier serait responsable de cette maladie. Traitement : I - Médical : Le traitement médical à la fois un traitement de fond de la poussée évolutive et un traitement des séquelles (spasticité, troubles urinaires, cutanés et généraux…)

Sclérose en plaques II - Kinésithérapique afin:rehabilitation De conserver les amplitudes de mouvements. Éviter l'atrophie musculaire Entretenir la trophicité des tissus. Faire marcher le plus longtemps possible Permettre ensuite une autonomie et une vie confortable en fauteuil roulant Veiller au maintien des grandes fonctions vitales (en phase grabataire)

Sclérose en plaques III - Orthopédique: Les appareils prescrits vont dépendre du niveau de l'atteinte. Ne pas oublier ! La sclérose en plaque est une maladie du SNC, le tableau clinique peut être très différent d'un patient à l'autre. La sclérose en plaques est une pathologie évolutive. Elle touche les adultes.