Les Maladies Valvulaires M.N.Domah
Les valvulopathies demeurent fréquentes et souvent necessiteront une intervention, MAIS la répartition des causes et le profil des patients se sont modifiés depuis ces 30 dernieres annees: - En raison de l’amélioration des conditions sanitaires ce qui a permis de réduire l’incidence du rhumatisme articulaire aigu. - L’augmentation de l’espérance de vie. Le rétrécissement aortique calcifie dégénératif du sujet age est actuellement la valvulopathie la plus fréquente, suivie des régurgitations du coeur gauche d’origine dystrophique ou secondaire a une endocardite infectieuse. Les valvulopathies post-rhumatismales, autrefois prédominantes, sont devenues plus rares. L’échocardiographie reste le moyen d’investigation essentiel et primordial. Les techniques de réparation valvulaire se sont développées, en particulier dans le traitement des maladies de la valve mitrale. Les études randomisees sont très rares.
Prophylaxie de L’endocardite infectieuse
L’endocardite infectieuse est une maladie rare mais grave et l’incidence semble stable au cours des dernières années. Les streptocoques en sont les agents infectieux le plus souvent responsable. L’incidence est estimée en France aux environs de cas/millions d’habitants/an, soit environs 1,500 cas chaque année. Malgré le progrès de la prise en charge medico-chirurgicale, la mortalité a la phase initiale de l’E.I reste elevee et se situe entre 15-25%. Les recommandations sur la prohylaxie de l’EI différencient les cardiopathies a haut risque gpe A (incidence élevée d’E.I et mortalité/morbidité élevée) de celle de gpe B (cardiopathie a risque moins élevée).
Merci de votre attention….