Animation Pédagogique FRANCHEVILLE – LYON – S te -FOY 10 Janvier 2007
II. Les apports de la recherche pour comprendre comment fonctionnent les associations graphèmes-phonèmes, les élèves doivent préalablement avoir pris conscience que la parole peut être segmentée en unités (mots, syllabes, phonèmes) et que les plus petites de ces unités (phonèmes) ont pour contrepartie des lettres ou des groupes de lettres (les graphèmes). A. Les spécificités de la lecture en langue française : Rapport novembre 2005 Animation Pédagogique FRANCHEVILLE – LYON – S te -FOY 10 Janvier 2007 Ce n’est pas le fait de déchiffrer qui est responsable d’une lecture dépourvue d'accès au sens, mais c’est le déficit du vocabulaire oral qui empêche l’enfant d’y accéder. B. Les préalables langagiers : Le décodage est "attentionnellement" coûteux : la conséquence en est la nécessité d'automatiser le plus vite possible l'identification des mots par la constitution d'un lexique orthographique mental (mise en mémoire des formes écrites des mots). C. De l’apprentissage à l’auto-apprentissage :
II. Les apports de la recherche L’activité de compréhension consiste en la construction mentale d’une représentation de ce qui est écrit. Elle nécessite de l’attention et souvent un effort important pour coordonner les différents types d’informations et les intégrer en une représentation cohérente. Elle fait appel à des capacités de traitement du lexique, de la syntaxe de phrase et de la syntaxe des textes. Elle mobilise l'ensemble des connaissances du lecteur, à partir desquelles il peut reconstituer l'implicite du texte par des inférences. D. Apprendre à comprendre des textes écrits : D'où l'importance de lire aux élèves des textes variés et de provoquer des échanges dans la classe sur ces textes. Rapport novembre 2005 Animation Pédagogique FRANCHEVILLE – LYON – S te -FOY 10 Janvier 2007
II. Les apports de la recherche D. Apprendre à comprendre des textes écrits : - Le traitement du lexique L'écart grandissant entre les constructions grammaticales utilisées à l'oral par les élèves et celles qui organisent les premières phrases soumises à leur lecture exige que, dès le début du cycle II, on accompagne avec soin le jeune enfant dans la découverte d'une organisation et de règles que l'oral ne lui a parfois pas révélée. Rapport novembre 2005 Animation Pédagogique FRANCHEVILLE – LYON – S te -FOY 10 Janvier 2007 Le traitement de la syntaxe C’est la pratique de la compréhension au cours de la lecture qui induit le plus sûrement l’accroissement du lexique. Les situations dans lesquelles l’enfant rencontre un mot inconnu durant la lecture d’un texte sont inévitables et fréquentes. La difficulté tient au dosage des mots nouveaux dans les textes et à l’accompagnement dont les enfants bénéficient pour parvenir à l'interprétation de ceux-ci et des textes qui les comportent.
II. Les apports de la recherche En résumé, dès la maternelle, il faut travailler : la compréhension du langage oral et écrit et le développement des connaissances culturelles qui permettent de saisir l'implicite naturel à la plupart des énoncés, Rapport novembre 2005 la conscience phonologique : segmenter les énoncés en syllabes et inversement reconstituer des mots par association de syllabes, reconnaître des syllabes identiques dans des contextes différents, supprimer ou ajouter des syllabes dans des énoncés, inverser des syllabes, transporter des syllabes d’un mot dans un autre, etc. la saisie du principe alphabétique Animation Pédagogique FRANCHEVILLE – LYON – S te -FOY 10 Janvier 2007