RESUME DES INTERVIEWS DES PROFESSIONNELS :
MEDECIN DU TRAVAIL AU SERVICE DE L’ETAT : Peu judicieux de montrer ses faiblesses Société : la loi du plus fort qui prime Les moyens mis en place par les entreprises sont faibles et les démarches décourageantes. Il faut éduquer la hiérarchie, l’entourage et les collègues sur les troubles psychiques Mauvaise connaissance de son service
UN PSYCHIATRE DE BELLE-IDEE : Maintien/réinsertion de la personne en emploi : les entreprises seraient prêtes à le faire si elles étaient davantage soutenues (coaching, suivi du salarié…) Être attentif à la manière dont on présente/parle des troubles psychiques (éviter la sur-stigmatisation par des propos qui peuvent être mal-interprétés ou inadéquats…) ATTENTION aux partis pris et aux études sur lesquelles ils se basent : qui parle et dans quel but ? Traiter la personne plus que sa maladie POUR LA MANIF : mettre l’accent sur l’employabilité de la personne et les coûts (il est plus coûteux de financer l’exclusion que le maintien/retour à l’emploi)
UNE ASSISTANTE SOCIALE EN ENTREPRISE : Procédure dès 3 semaines d’absence des collaborateurs But : retour au travail dans les meilleures conditions possibles (ex: réadaptation du poste) Pas de stigmatisation selon les raisons de l’absence, traitement égal que la personne soit atteinte dans sa santé physique ou dans sa santé mentale Souplesse dans les contrats (dans le but de garder les employés) Si le maintien en emploi s’avère impossible : pas de licenciement – au revoir – END, mais accompagnement dans demande auprès de l’AI, de l’AC…
AU SUJET DE LA 5 EME REVISION DE L’AI AVIS GENERAL : Cette révision est avantageuse surtout à cause des mesures de réinsertion qu’elle propose (avec sous-entendu implicite ou explicite que ces mesures de réadaptation sont pertinentes et effectuées pour le handicap physique plutôt que pour le handicap psychique…)