MALADIE D’ALZHEIMER VOLET PSYCHOLOGIQUE
INTRODUCTION SYMPTOMES Affaiblissement psychique Altération des fonctions intellectuelles de base Perte de l’indépendance fonctionnelle Désintégration des conduites sociales D1
INTRODUCTION OBJECTIFS du Psychologue prévenir et ralentir l'évolution de la maladie en maintenant des capacités motrices, sensorielles, cognitives, comportementales, d'interaction et de communication. Maintenir l'autonomie de la personne et de veiller à son bien-être. De soutenir et d'accompagner les proches de la personne malade. D2
INTRODUCTION PLAN de l’Exposé TROIS niveaux d’intervention du Psychologue Comme membre de l’équipe médicale: Aide au diagnostic et projet thérapeutique Mise en œuvre de la prise en charge psychologique affective et de réhabilitation cognitive Soutien à l’aidant et les proches D2
I- Collaboration avec l’équipe médicale Aide au diagnostic Contribution au projet thérapeutique La prise en charge des malades Alzheimer est globale et pluridisciplinaire : Importance d’une bonne coordination D1
I- Collaboration avec l’équipe médicale Aide au diagnostic L’anamnèse L’entretien Les tests cognitifs Lien entre la pathologie et: - les facteurs affectifs les facteurs cognitifs - les facteurs de personnalité M
I- Collaboration avec l’équipe médicale Collaboration au projet thérapeutique Echelle de dépression Echelle de comportement Tests et Bilans cognitifs Tests projectifs Activités de la vie quotidienne Evaluation des conséquences du Traitement (SUIVI): - les facteurs affectifs les facteurs cognitifs - les facteurs de personnalité M
II- Prise en charge psychologique Psychothérapie Réhabilitation cognitive D1
II- Prise en charge psychologique Psychothérapie de soutien Vieillesse: étape importante de la vie (chance) Prise en charge à part entière Nostalgie du passé et importance du souvenir Aggravation par la perte mnésique et cognitive en général Peur de la solitude Importance de l’entourage (apport affectif et cognitif) Maintien de la communication Proximité de la mort Axe de vie final: Moins dans les projets d’avenir Plus dans le « ici et le maintenant » D2
Une psychothérapie de soutien DONC, « il faut » favoriser la qualité de vie actuelle maintenir : la communication, les capacités à interagir, l’intégrité physique et morale de l’individu. Une psychothérapie de soutien D2
II- Prise en charge psychologique Psychothérapie préventive Prévention et traitement des troubles psycho-comportementaux : il faut repérer les problèmes et agir le plus vite possible. Repli sur soi désintérêt, indifférence affective Déni Mode névrotique: Troubles humeur Anxiété, dépression Troubles personnalité Mode psychotique: décompensation possible - délires - hallucinations D2
II- Prise en charge psychologique Psychothérapie préventive Cela consiste à: Ramener le patient constamment à la réalité (parole, langage non verbal, émotion) Permet aussi d’atténuer les souffrances Ne jamais mettre le patient en situation d’échec Cela favorise les troubles du comportement Aide à l’acceptation Permet meilleure adaptation D2
II- Prise en charge psychologique Réhabilitation cognitive La prise en charge des déficits cognitifs peut être: médicamenteuse non médicamenteuse La prise en charge non médicamenteuse consiste à effectuer des stimulations cognitives Et concernent: Les troubles de l’attention La mémoire Orientation spatio-temporelle Langage et Praxie Ateliers mémoire (neuropsychologues) Ateliers orthophoniques (orthophonistes) Aide à la construction du geste (Kinés, Psychomotricien) Souvent en groupe constitué en veillant À un maximum d’homogénéité M
II- Prise en charge psychologique Réhabilitation cognitive Brefs éléments techniques Stratégies de rappels (de l’actualité, relationnels) Encouragement de réussite Exercices d’attention et de réflexion Utilisation d’un matériel visuel et verbal Ne pas chercher à trop assister et inversement, en tenant compte des pertes cognitives Eviter la sur-stimulation car les moments de repli dosés ont un effet réparateur M
III- Soutien à l’aidant et l’entourage La famille est la victime cachée de la maladie Sentiment de culpabilité sans lieu d’être Regard d’incompréhension des autres et de soi même Faire face à une maladie à laquelle souvent ils ne sont pas préparés Sentiment d’Impuissance, parfois financier Aidant = conjoint dans 50% des cas Sinon enfant à proximité ou famille proche Sinon, placement dans des institutions Poids de la charge d’autant plus fort que le degré de parenté est proche Pression psychologique et sentiment d’injustice (Anxiété, Dépression, Irritabilité, Agressivité contre l’entourage) Aidant a une responsabilité qu’il ne choisit pas → Aidant par devoir Visualisation de l’altération physique Chagrin, confrontation à la mort Sentiment d’insécurité Comportement agressif du dément Même l’aidant le plus efficace peut être découragé, frustré Environ 70 heures par semaine surtout en stade avancé D2
III- Soutien à l’aidant et l’entourage Rôle du psy Thérapie de soutien qui consiste à : - L’acceptation et l’aide à un travail de deuil. - L’aider à apprendre à admettre ses limites et à connaitre ses besoins. Soutien à déculpabiliser sur son sentiment d’injustice et d’impuissance et reconnaitre son besoin d’aide. - Sensibiliser l’aidant à la maladie et son évolution: Comment soulager des tâches et gestes impossibles à effectuer pour le malade Prévenir les dangers immédiats (chute, gaz, déplacement) Garder objectivité sur l’évolution de la maladie (déni ou amplification) Evaluer le degré de la maladie afin de prévoir les actions à mener - Sensibiliser sur l’importance du maintien relationnel: CITATION M
Il entend parfaitement le langage de votre corps. « si la mémoire de la langue est précocement atteinte, la mémoire de la communication non verbale, probablement plus archaïque, reste presque intacte . Si le malade comprend mal vos mots, il reconnait très bien vos gestes d’affection, d’irritation, ou de rejet, et les interprète correctement. Il entend parfaitement le langage de votre corps. Il faut donc parler avec votre corps, accompagnez vos mots de gestes simples, exprimez votre affection avec votre sourire, et surtout, touchez le patient et n’hésitez jamais à prendre ses mains dans les vôtres et à câliner. Ces gestes d’affection sont compris pour ce qu’ils sont » M Myriam CHOMAT, psychologue spécialiste de la maladie d’Alzheimer
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